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*** ci-dessous "Livres-mystiques".: un hommage à Roland Soyer décédé le 01 Juin 2011

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samedi 29 septembre 2007

Eglise Ortodoxe Celtique : fondée en l' an 37...














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Qui sommes-nous ?

Accueil Halte du passant Qui sommes-nous ? Aller plus loin Actualités Où nous trouver ? Boutique Liens L'une des plus anciennes Églises
du monde chrétien

Fondée en l'an 37, elle rayonna sur toute l'Europe, tout en restant fidèle à sa tradition, sa spiritualité et son esprit pendant douze siècles. Restaurée en 1866, elle retrouve peu à peu un héritage d'une très grande richesse.

L’Église Orthodoxe Celtique est l’une des Églises les plus anciennes du monde Chrétien. Elle fut fondée par saint Joseph d’Arimathie en l’an 37, en Grande-Bretagne, en un lieu appelé aujourd’hui Glastonbury. En l'an 63, un autre disciple, saint Aristobule vint également sur le sol britannique. En six siècles, toutes les Îles Britanniques seront christianisées.

Cette Église, qui s’épanouit hors de l’Empire romano-byzantin, garda la fraîcheur de l’Église des temps apostoliques. Elle fut libre de tout pouvoir temporel, pauvre et extraordinairement dynamique avec ses nombreux monastères. De l’Irlande à l’Écosse, de la Bretagne aux confins de l’Europe, des milliers de moines celtes ont apporté une spiritualité qui, à la suite des premiers pères d'Occident, fit la gloire du Ier millénaire. De grands noms ont marqué son histoire : Patrick, Brigit, Colomba, Brendan, Samson, Amand, Fare, Colomban et tant d’autres.

L'Église Orthodoxe Celtique perdit sa souveraineté au XIIIe siècle, mais elle fut restaurée en 1866, par la grâce d’un homme inspiré, Mgr Jules Ferrette et l’intuition d’un Métropolite de l'Église Orthodoxe syrienne, le futur Patriarche Pierre-Ignace IV. En 1955, saint Tugdual, fondateur du monastère Sainte-Présence, en Bretagne, restaura le monachisme celtique et sa spiritualité, si proche de celle de saint François d’Assise.

En 1977, Mgr Mael actuel Primat de l'Église Orthodoxe Celtique, mit en œuvre de profondes réformes. Depuis, elle ne cesse de grandir, se réappropriant son histoire, ses traditions, son Rit et son esprit. De nouvelles communautés naissent, établissant des relations œcuméniques avec les autres Églises. Elle est une part importante de l'héritage de l'Orthodoxie occidentale.

Sérahin : Le Blog de Marc-Elie














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Bienvenue
Vous trouverez ici des textes extraits de mes écoutes et lectures "spirituelles". Si un mot, une phrase, une pensée, touche votre coeur c'est que Dieu vous a fait signe par les mots de ceux qu'Il inspire. Sérahin

Les 3 vertus, aujourd' hui le 30 septembre :LA PRUDENCE.

vendredi 28 septembre 2007

Editions Massanne - Ouvrages Alchimiques



















" L'Alchimie, symbole éclatant de la Grande Tradition.
Spécialisées depuis 15 ans dans les livres d'Alchimie opérative, les Editions de Massanne diffusent les grands textes alchimiques traditionnels et éditent les écrits anciens ou modernes traitant du Grand Oeuvre Alchimique. Des textes oubliés sont maintenant disponibles, de nouveaux sont écrits, ajoutant ainsi des maillons supplémentaires à cette chaîne ininterrompue depuis la nuit des temps."


Editions de Massanne

Ouvrages Alchimiques


Jean CASTANIER


Mas Saint Jean - Ferrières

30440 Saint Laurent-le-Minier

Tel : 33 (0) 4 67 73 90 95

Mail : contact-web@massanne.fr web : http://www.massanne.com

Paypal : sdi34@wanadoo.fr

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A paraître aux Editions de MASSANNE :

De l’Alchimie du Moyen Age

A la Chimie moderne
ou d’Albert le Grand à Lavoisier


Alain QUERUEL


Parution : Novembre 2007

Prix public à parution : 38,00 €

Prix souscription (jusqu'au 30 octobre 2007) : 28,00 €

+ Frais de port : 6,10 €

soit un total de : 34,10 €

Format : 150 x 210 - 400 pages - Broché

Parcourant plus de 500 ans d’histoire, l’auteur, à l’instar de Louis Figuier dans «L’Alchimie et les Alchimistes» nous fait découvrir ou redécouvrir les plus grands noms de l’Alchimie, d’Albert le Grand à Eugène Chevreul associés plus ou moins directement aux grandes découvertes de la chimie moderne. Au fil des inventions géniales de nos anciens, Alain Queruel construit méthodiquement la passerelle, parfois abrupte, entre l’Alchimie et la Chimie. Car, même si l’on peut penser que la première a donné naissance à la seconde – ce qui est certainement vrai dans le cas des souffleurs qui se sont exercés, au cours des siècles, à mélanger tout ce qui leur tombait sous la main – il est certain que la grande Alchimie traditionnelle opérative a toujours eu sa propre voie et son propre mode de recherche précis, ne laissant rien au hasard.

Avec ce nouvel ouvrage, Alain Queruel nous entraîne sur les pas des grandes figures du Grand Œuvre qui ont dû s’effacer devant l’essor d’une chimie rationnelle qui risque de tout balayer sur son passage. Peu d’entre nous, aujourd’hui, connaissent les efforts et les vies tumultueuses des adeptes qui ont tout sacrifié, souvent jusqu’à leur vie même, pour parvenir au secret de la Pierre philosophale.

Alain Queruel travaille dans l’industrie chimique depuis plus de vingt-cinq ans, dont plus de la moitié consacrée au traitement de surface où ses compétences l’ont amené à écrire un livre Aide-mémoire sur le traitement de surface des aciers. Il étudie actuellement les implications du projet REACH dans ce même secteur.

Si vous souhaitez réserver cet ouvrage (les chèques ne seront encaissés qu'à la sortie du livre),

veuillez imprimer cette page, remplir le bon de commande ci-dessous et nous la retourner

accompagnée de votre règlement.

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De l’Alchimie du Moyen Âge à la Chimie moderne

Au prix de 34,10 € (28 € + 6,10 € port+emballage)

Ci-joint chèque bancaire de …………………€

jeudi 27 septembre 2007

Film incontournable pour faire la connaissance de Maître Philippe de Lyon


















Film - Maitre Philippe de Lyon

film documentaire réalisé par Bernard BONNAMOUR
"Cinéaste depuis plus de vingt ans, je me suis lancé dans la réalisation de ce film documentaire à l’occasion du centenaire de la mort de Monsieur Philippe."

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Le très beau film documentaire sur Maître Philippe de Lyon, le chien du Berger, signé Bernard Bonnamour, vient de paraître, au format DVD.

On peut le commander à l' auteur pour 30 €, à l' adresse électronique suivante :

bernard.bonnamour@worldonline.fr

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BON D'ACHAT

Nom : ............................... Prénom : ..............................................

Adresse :......................................................................................

Téléphone :............................Email : ..............................................

Nb de dvd du film Maître Philippe de Lyon x 30 euros (l’unité) Total ... euros

Chèques à l’ordre de Bernard Bonnamour et à envoyer au même nom à l’adresse suivante :

Le Bourg
69610 MONTROMAND
Tél : 04 74 72 20 09

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Dans un autre genre, on annonce également pour 2007 une bande dessinée Monsieur Philippe, l'Homme de Dieu, sous l'impulsion de Philippe Dugerey, auteur du Monsieur Chapas, aux éditions du Mercure Dauphinois.

mercredi 26 septembre 2007

Giordano Bruno (1548-1600


















Qui est Giordano Bruno?

Place Campo dei Fiori, les Francs-maçons italiens ont réussi à faire élever une statue de Giordano Bruno à l'emplacement où, en 1600, il a fini sa vie sur le bucher.


Giordano Bruno (1548-1600)

Jusqu'à sa mort Giordano Bruno a mené une vie d'errance et de "philosophe maudit". Entré dans l'ordre des dominicains à 18 ans, il doit le quitter en 1575 car suspect d'hérésie. Il fuit d'abord à Rome, à Venise, puis à Chambéry puis enfin à Genève. Dans cette ville, il entre en conflit avec les autorités protestantes et doit fuir en France, d'abord à Toulouse puis à Paris. Il y publie ses premières oeuvres (De umbris idearum, Cantus circaeus, Sigillus sigillorum, Il Candelaio). Il quitte ensuite la France pour l'Angleterre où il fait éditer ses dialogues italiens (La cena de le ceneri ; De la causa, principio e uno ; De l'infinito, Universo e Mondi ; Spaccio de la bestia trionfante ; Cabala del cavallo pegaseo con l'aggiunta dell'Asino Cillenio ; De gl'Heroici furori).

De retour à Paris, il doit de nouveau fuir l'hostilité des milieux péripatéticiens. Il se rend alors successivement à Wittenberg, Prague, Helmstaedt et Francfort où il publie ses poèmes latins (De minimo, De monade, De immenso et innumerabiblibus, ainsi que le De imaginum compositione). Après un séjour à Zurich, il rentre à Venise à l'invitation du patricien Giovanni Mocenigo qui désire apprendre les secrets de l'art de la mémoire. Là, il est dénoncé par le même patricien à l'Inquisition vénitienne qui le transfère à Rome où il va passer huit années en prison. Torturé, il refuse de renier ses thèses panthéistes. Condamné comme hérétique, il est brûlé vif sur le Campo dei Fiori le 17 février 1600.

Quelle est la nature de son oeuvre?

Giordano Bruno peut être qualifié de philosophe.

Ce n’est pas un véritable scientifique, même si il s’est intéressé aux nombres en travaillant sur leur interprétation et s’il a défendu la cosmogonie de Copernic face à celle d’Aristote.

C’est un homme de réflexion, porteur d’idées nouvelles comme l’infini des mondes, la négation de la trinité par rapport aux dogmes de l’église catholique. Parfois, il s’inscrit dans la mouvance hermétique. Il est aussi un adepte de la démarche symbolique.

Ses messages restent actuels et son œuvre est une source intéressante pour celui qui cherche des regards novateurs et intemporels sur l’homme, sur la création du monde et son devenir.

Son œuvre est originale et à dire vrai inclassable.

Giordano Bruno est un esprit libre qui a développé ses idées en se moquant des contraintes imposées au moment où il vivait, ce qui lui a valu de nombreux rejets et pour finir un procès qui l’a conduit au bûcher.

L’église catholique a su reconnaître ses erreurs par rapport à Galilée mais est restée ferme sur le rejet de Giordano Bruno. En effet ses idées sulfureuses mettent en péril tout l’édifice dogmatique de la religion catholique.

Il faut savoir que son accusateur, le cardinal Bellarmin a été canonisé.

On peut comprendre que Giordano Bruno ait reçu une reconnaissance de la part de la franc-maçonnerie italienne et puisse avoir un impact positif sur des francs maçons français.

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Bibliographie en français sur Giordano Bruno
Oeuvres de Giordano Bruno :

L'Infini, l'Univers et les Mondes traduit de l'italien, présenté et anoté par Bertrand Levergeois Editeur Berg international

Le Banquet des Cendres. Traduction par Yves Hersant .Edition de l'Eclat.

Le Candelaio. Traduction par J.M. Vuarnet . Editeur Point Hors Ligne

Cause, Principe et Unité. Traduction de E. Namer. Edition Aujourd'hui.

L'expulsion de la bête triomphante. Traduction Bertrand Levergeois. Edition michel de Maule.

La cabale du cheval Pégase. Traduction Bertrand Levergeois. Edition Michel de Maule

Oeuvres sur Giordano Bruno :

Giordano Bruno et la tradition hermétique. Frances A. Yates. Editeur Dervy

Giordano Bruno. Bertrand Levergeois. Edition Fayard.


Bibliographie de Giordano Bruno: · De umbris idearum (Paris, 1582)

· Cantus Circaeus (1582)

· De compendiosa architectura (1582)

· Candelaio (1582)

· Ars reminiscendi (1583)

· Explicatio triginta sigillorum (1583)

· Sigillus sigillorum (1583)

· La Cena de le Ceneri (La banquet des cendres) (1584)

· De la causa, principio, et Uno (1584)

· De l'infinito universo et Mondi (1584)

· Spaccio de la Bestia Trionfante (L'expulsion de la bête triomphante) (Londres, 1584), allégorie où il combat la superstition

· Cabala del cavallo Pegaseo- Asino Cillenico(1585)

· De gl' heroici furori (1585)

· Figuratio Aristotelici Physici auditus (1585)

· Dialogi duo de Fabricii Mordentis Salernitani (1586)

· Idiota triumphans (1586)

· De somni interpretatione (1586)

· Animadversiones circa lampadem lullianam (1586)

· Lampas triginta statuarum (1586)

· Centum et viginti articuli de natura et mundo adversus peripateticos (1586)

· Delampade combinatoria Lulliana (1587)

· De progressu et lampade venatoria logicorum (1587)

· Oratio valedictoria (1588)

· Camoeracensis Acrotismus (1588)

· De specierum scrutinio (1588)

· Articuli centum et sexaginta adversus huius tempestatismathematicos atque Philosophos (1588)

· Oratio consolatoria (1589)

· De vinculis in genere (1591)

· De triplici minimo et mensura (1591)

· De monade numero et figura (Francfort, 1591)

· De innumerabilibus,immenso, et infigurabili (1591)

· De imaginum, signorum et idearum compositione (1591)

· Summa terminorum metaphisicorum (1595)

· Artificium perorandi (1612)

La parole à Giordano Bruno

Giordano Bruno s'est exprimé ainsi par la voix du Nolain ( il était originaire de Nola):

"Si donc je considère que vous êtes tel que je fus, et si vous voulez bien considérer que je fus tel que vous êtes, j'aurai pour vous l'affection sans que vous ayez pour moi de la haine. "

...

"N'allez pas croire, mon frère, que votre opinion puisse vous valoir mon inimitié; tout au contraire, j'ai autant d'amitié pour vous que pour moi-même. Je veux donc que vous le sachiez: avant de considérer ma thèse comme tout à fait incertaine, je la considérais voici quelques années comme simplement vraie; quand j'étais plus jeune et d'un moindre savoir, je l'estimais vraisemblable, quand je faisais mes tout premiers pas dans les études spéculatives, je la tenais en fait pour fausse".


Le mythe " Giordano Bruno"

Il y a la vérité historique d'un moine dominicain en rupture de cet ordre qui a lutté de l'intérieur pour changer l'église catholique, qui a voyagé en Europe en essayant d'insuffler des idées novatrices, qui n'a jamais cesser de dévier de ses convictions, ses écrits matérialisant une pensée originale. Il est donc utile de se référer à ses livres.

Plusieurs courants de pensée ont ensuite pendant quatre cents ans découvert et utilisé l'image de Giordano Bruno. Voici quelques éléments qui montrent la diversité des approches : Libre pensée, franc-maçonnerie, hermétisme, laicité, romantisme, combats contre les dogmes, contre l'ordre établi, contre les idées reçues....

Giordano Bruno, comme bien d'autres, comme le Chevalier De La Barre dont la statue, voulue par des francs-maçons français se trouve prés du Sacré Coeur de Montmartre, comme les cathares ou les templiers, a donné naissance à une autre vérité historique conséquence de l'utilisation diversifiée d'un mythe ouvert et riche, et aussi à une autre vérité, celle que nous construisons aujourd'hui.

Naviguant entre la vérité historique initiale, la vérité historique passée du mythe, la vérité actuelle issue de la vie du mythe, la liberté d'interprétation génère une riche diversité.

Thème astral de Robert Amadou














Pour en prendre connaissance cliquer sur le titre : Thème, etc...

2/ La théologie négative : Denys l'Aréopagite une émission du samedi 8 septembre 2007

















Pour le lien avec France Culture cliquer sur le titre désigné ci-dessus

La théologie négative (2) : Denys l'Aréopagite

Réalisation Isabelle Yhuel
La théologie négative, rencontre du néo-platonisme grec avec l'impensable du Dieu juif, représente l'un des sommets de notre tradition intellectuelle.

.2 Denys l'AréopagiteÉlève de Proclus et éduqué sous linfluence de la dernière philosophie néo-platonicienne, Denys l'Aéropagite est celui qui a le plus radicalement pensé l'incompréhensibilité de Dieu et sa seule connaissance par mode d'inconnaissance. Il sera pendant des siècles, aussi bien dans l'orthodoxie que dans le catholicisme, le référent majeur de toute la théologie mystique.

Intervenants

Marie-Anne Vannier. Professeur de théologie à l'Université de Metz

Bertrand Vergely. Professeur de philosophie en classes préparatoires à l'École Normale Supérieure

mardi 25 septembre 2007

1/ La Théologie négative : "Grégoire de Nysse" une émission sur France Culture


















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Emission du samedi 1er septembre 2007

La théologie négative (1) : Grégoire de Nysse

Réalisation Isabelle Yhuel
La théologie négative, rencontre du néo-platonisme grec avec l'impensable du Dieu juif, représente l'un des sommets de notre tradition intellectuelle.

1. Grégoire de Nysse

Père grec de l'Église, frère de Basile de Césarée, évêque de Nysse en Cappadoce, Grégoire de Nysse, est certainement le premier à avoir thématisé la théologie négative, c'est-à-dire l'impossibilité de saisir Dieu, aussi bien dans sa Vie de Moïse que dans ses homélies sur le Cantique des Cantiques

Intervenants

Alain Durel. Docteur ès lettres, chercheur en patristique, auteur de Grégoire de Nysse ou l'Eros transfiguré aux éditions du Cerf

Lyon le 23 septembre 2007 - Le pélican visite le triangle : J.-B. Willermoz, M° Philippe et Jean Chapas
















Pour agrandir l' image cliquer dessus.


------------Les tombes, saviez-vous qu'elles se trouvent à l'intérieur d'allées tracées sous la forme d'une roue à 8 rayons ? ( merci à Xavier Cuvelier Roy pour cette information.
Tu as raison, je ne vois pas un rapport immédiat avec la Tradition occidentale (sauf peut-être la roue à 8 rayons des Templiers de Royston, mais cela semble être une exception).
Par contre, en Asie, oui, avec la roue de l'existence karmique, celle des huit chakras, mais cela m'étonnerait fort qu'il y ait une relation quelconque avec le cimetière de Loyasse !-------------------


Le cimetière de Loyasse...La mort lui va si bien

Bien planqué sur le plateau de Fourvière, le cimetière de Loyasse fait partie des lieux insolites de Lyon avec ses tombeaux délirants et sa galerie de célébrités. Allons faire une petite visite du plus ancien cimetière lyonnais, ce Père Lachaise local que les vieux Lyonnais adorent mais que les plus jeunes ignorent.
Passée la lourde porte métallique à deux battants du cimetière de Loyasse, une tombe attire le regard du visiteur, sur la droite. Celle du maire Edouard Herriot. A l'image des réalisations de l'homme, la stèle est massive, carrée, imposante, un côté "stalinien" comme le souligne mon guide Jean- Luc Chavent. Un aspect moderne qui contraste avec les vieilles pierres tombales, érigées depuis la création du cimetière en 1811. La dernière demeure d'Edouard Herriot résume à elle seule l'esprit du plus vieux cimetière de Lyon. Les sépultures de Loyasse sont à l'image de ceux qui y reposent, et inutile d'y chercher une quelconque harmonie post-mortem.

Le charme de Loyasse est là, dans la diversité délirante de ses caveaux. Pyramide de 10 mètres de haut, bunker à colonnes grecques, tombes fermées par de grosses barrières métalliques, obélisques, murs de fond résumant la vie du défunt...les tombeaux les plus remarquables de Lyon se cachent à Loyasse. Dans cette forêt de croix, les symboles les plus divers se côtoient et font de Loyasse un endroit unique. Les caveaux s'ornent de chouettes, de couronnes, de sablier ou de flambeaux renversés. Sans oublier les larves, ces têtes d'hommes au visage agressif incrustées aux quatre coins des caveaux, censées éloigner les mauvais esprits. Une symbolique qui rappelle qu'au XIXe siècle, on craint la mort plus que tout. Et c'est pour cette raison qu'un cimetière comme Loyasse a vu le jour au début du siècle dernier. A cette époque, les morts font peur. Les riverains se plaignent des odeurs putrides qui émanent des cimetières, alors implantés autour des églises. En 1807, le conseil municipal décide de créer trois cimetières hors de la ville : à Loyasse, à la Guillotière et à la Croix-Rousse. Sur le plateau de Fourvière, anciennement plateau des quatre vents, Loyasse est bien planqué, à l'abri des vents chauds.

Le cimetière des riches
Sur ce qui est toujours l'endroit le plus froid de Lyon, les bourgeois ont établi leur dernière demeure. Alors que le cimetière de la Guillotière accueillait les pauvres qui crevaient dans les hospices, Loyasse s'est entiché de la réputation de cimetière de riches. Marchands, docteurs, aristos, peintres et architectes ont rivalisé tout au long du XIXe siècle pour se faire ériger les tombeaux les plus gros. Il était alors de bon ton d'étaler sa fortune jusque sur sa tombe, dans tous les styles possibles.
Ainsi la chapelle de la famille Roux, marchands lyonnais, avec quelque 5 mètres de large ou encore l'impressionnante pyramide du philanthrope Jean-Pierre Plénet érigée en 1864. Avec ses dix mètres de haut, surplombés par une statue de pleureuse de deux mètres, elle est aujourd'hui encore le monument le plus élevé de Loyasse. Et dans ce cimetière, les bourgeois restent entre eux. Ainsi, les ecclésiastiques reposent ensemble, anonymement, à l'est du cimetière, dans ce qu'il est coutume d'appeler le "Carré Caille".

L'office du tourisme, qui fait visiter Loyasse une fois par mois ne manquera pas de vous faire découvrir les grands noms du "Père Lachaise" lyonnais. Les peintres, les architectes, les hommes publics et autres familles qui ont laissé une trace dans la ville ou donné le nom à une rue. Les artistes ont leur quartier, près du centre de ce cimetière aux formes radio-concentriques. Les Berjon, Laforest ou Fayolle se côtoient sur quelques mètres, à deux pas de la stèle de Seigne-Martin dont le buste a été dérobé au mois de juin. Des tombeaux décorés par les soins d'autres Lyonnais célèbres comme les sculpteurs Prost et Chenavard. Cimetière des éléphants, Loyasse abrite quelques maires de Lyon.

L'anticlérical Antoine Gailleton, à qui l'on doit l'achat de la fontaine Bartholdi, repose sous une massive stèle décorée par Tony Garnier. Rien à voir avec celle de Rambaud (maire de 1818 à 1826), abimée par les ans et laissée à l'abandon en face de celle de Charles Béraudier, récemment fleurie.

Dans cet univers fait de diversité, les chrétiens côtoient les francs-maçons. Jean-Baptiste Willermoz, Grand prieur des Gaules et père de la pensée maçonnique à Lyon, repose à Loyasse. Sans oublier la tombe la plus visitée à Loyasse. Des disciples viennent du monde entier fleurir le tombeau du mage Philippe, célèbre guérisseur, qui exerça sa médecine jusqu'à la cour du Tsar de Russie d'où il fut chassé par Raspoutine. Grands noms de l'histoire lyonnaise, monuments funéraires délirants et variés, Loyasse vaut vraiment le coup d'oeil, le temps d'une promenade au calme où le grondement de la ville en contrebas se fait à peine entendre.

L'inattendu au détour d'une tombe
Loyasse regorge aussi d'endroits insolites. Jean-Luc Chavent propose une visite quelque peu décalée de Loyasse et se fait un plaisir de montrer les recoins qui le font marrer. "Voici le tombeau de la famille Labit (prononcez Labite)" dit-il derrière sa moustache broussailleuse, en montrant une stèle ornée d'hommes nus. La tombe avec un christ à deux têtes fait partie de ses préférées. Ne manquez pas la sépulture de Vélocio, l'inventeur de la roue libre, et sa plaque commémorative : "A leur maître vénéré, les cyclotouristes stéphanois". Ni celle des "33 jouteurs", qui avaient fait le serment de ne jamais se séparer et qui reposent ensemble sous une croix ornée de rames, de lances et d'une tête de mort. Et s'il est un buste qui ne laisse personne indifférent, c'est celui de Lya Aulagnon, décédée en 1919, à 33 ans. Son sourire magnifique rend la pierre presque vivante.
Presqu'une fausse note dans ce cimetière difficile à entretenir : les pierres se fendent, la végétation reprend ses droits, les ferrures se rouillent. Des tombes de caractère, souvent anciennes, sont laissées à l'abandon faute de moyens. Le cimetière de Loyasse n'est en effet toujours pas classé parmi les Monuments historiques. Dans l'enclos dit "La lunette", interdit au public, des pierres tombales attendent des jours meilleurs. On y trouve, par exemple, le chemin de croix du Jardin du Rosaire, déboulonné des pentes de Fourvière.

Cimetière de riches au XIXe siècle, Loyasse s'est démocratisé. Aujourd'hui, tout le monde peut s'y faire inhumer. Il reste encore beaucoup d'espace libre sur les 12 hectares de Loyasse, qui compte un espace réservé en cas de guerre ou d'épidémie. Loyasse y a perdu un peu de son cachet d'antan. A la structure originale composée de cercles concentriques dessinée par l'architecte Gay en 1807, on préfère aujourd'hui les alignements rectilignes.

le dimanche 14 octobre 2007 à l' église de ST ROCH pour 11 h 00, une messe à l’ intention de Louis-Claude de Saint-Martin













204e anniversaire de la mort de Saint-Martin

Information :

Une messe à l’ intention de Louis-Claude de Saint-Martin, qui se voulut le Philosophe inconnu, sera célébrée le dimanche 14 octobre 2007, à 11 h 00, en l’église Saint-Roch, 296 rue Saint-Honoré, Paris Ier, à l’occasion du 204e anniversaire de son entrée dans la Lumière sans déclin, le 14 octobre 1803.

<< Un jour, à Saint-Roch, j'assistai au renouvellement des voeux du baptême que l'on fit faire aux enfants des deux sexes qui avaient fait leur première communion dans la quinzaine de Pâques. Cette cérémonie me causa beaucoup d'attendrissement et me parut propre à opérer même sur les gens âgés de très salutaires impressions. En général, lorsque l'on considère l'Église dans ses fonctions elle est belle et utile. Elle ne devrait jamais sortir de ces limites-là. Par ce moyen elle deviendrait naturellement une des voies de l'esprit. >>
signé :
Louis-Claude de Saint Martin ( 1743 1803 )


Vous êtes invités à venir prier pour lui et avec lui.

Catherine Amadou

http://www.philosophe-inconnu.com/

jeudi 20 septembre 2007

DANIEL MEUROIS-GIVAUDAN EN SEMINAIRE à NANTES - L’ENSEIGNEMENT DE LA COLOMBE… mariage de la verticalité et de l’horizontalité











Pour accéder directement au site de Daniel-Maurois-Givaudan cliquer sur le titre de l' annonce.


LES PRODUCTIONS INTUS SOLARIS ont le plaisir de vous annoncer leur prochaine manifestation en France :

DANIEL MEUROIS-GIVAUDAN à NANTES

les 10 et 11 NOVEMBRE 2007 pour un séminaire de deux jours :


L’ENSEIGNEMENT DE LA COLOMBE…

Le mariage de la verticalité et de l’horizontalité.


Et si le temps de la Colombe était venu ? Et si, malgré les apparences, notre époque était celle où l’Esprit peut enfin espérer s’incarner ?
Symbole de la Conscience éveillée, le Principe de la Colombe rayonnait au cœur de l’Enseignement du Christ. Image du Divin qui pénètre la Matière, il nous parle de cette croisée des chemins à laquelle nous sommes aujourd’hui confrontés, entre libération et asservissement.

En nous invitant à marier les forces de la verticalité à celles de l’horizontalité, la Colombe ravive en nous la véritable révolution des consciences amorcée il y a deux millénaires.

Le Maître Jésus, on le sait dorénavant, s’adressait en priorité à la partie féminine de l’être humain, comme à une matrice intuitive permettant à la Lumière de faire corps avec la densité. Marie de Magdala et d’autres femmes disciples en ont été les témoins privilégiés.

Après 25 années de recherches dans les univers de l’Invisible et d’innombrables incursions dans la Mémoire du Temps, Daniel Meurois-Givaudan nous appelle aujourd’hui à pénétrer de plain-pied et de façon plus lucide au sein de l’enseignement que celles-ci ont reçu, un enseignement fait d’audace et de compassion.

Durant deux intenses journées de témoignage et de partage, il nous communiquera les fruits de sa propre expérience afin d’inciter chacun à être plus actifs face à l’inévitable métamorphose qui s’offre à notre monde.

Évoquant les aspects discrets de son cheminement personnel dans les traces du Christ, il nous proposera des clés pour une meilleure compréhension et une mise en pratique novatrice de la Parole du Maître.


Quelques thèmes parmi d’autres qui seront abordés durant ces deux journées :

L’ego : outil ou adversaire ? - L’initiation au féminin : l’homme horizontal et la femme verticale - Marie-Madeleine, première disciple - Redéfinir l’Esprit et la Matière - L’Esprit a-t-il besoin de la Matière ? - Les relations corps-argent-spiritualité - La Matière est-elle une punition ? - Quelques pas vers la Gnose - Les notions de péché originel, d’expiation et de sacrifice… - Le syndrome du sauveur - Un Shambhalla intérieur - Les secousses de la transformation - Le Bien par peur du Mal ? - Comment savoir si on est dans la voie juste ? - Jusqu’où accepter la souffrance ? - Peut-on aimer tout le monde ? - Vivre l’amour avec détachement ? - La complexité des liens familiaux et leur enseignement - Quels sont les signes du Changement de la Colombe ? - Le Christisme : un point d’équilibre possible.


Lieu de la rencontre : Tour de Bretagne, Place de Bretagne, au cœur de Nantes.
POUR TOUS RENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATIONS :
Martine et Daniel Pascalet : (+33) (0)5 53-51-63-93 -
daniel.pascalet@club-internet.fr

N'oubliez pas de visiter nos sites internet : intusolaris.alchymed.com et danielmeurois-givaudan.alchymed.com


Ne tardez pas à vous inscrire… les places sont limitées.

Soyez les bienvenus à ces deux belles journées !

Centrul Independent de Studii si Cercetari Ezoterice (C.I.S.C.E.)


















Cliquer sur le titre de l' annonce pour accéder directement au site INITIERA Centrul Independent de Studii si Cercetari Ezoterice (C.I.S.C.E.)

anunta prima conferinta din seria

"ÎN CULISELE SOCIETATILOR SECRETE",

cu tema

"Rozicrucienii între mit si realitate",
sustinuta de Michael Buckley (Anglia) si Piers Vaughan (SUA),

vineri, 19 octombrie, orele 12.30

la sala "I.C.Bratianu" a Universitatii Populare Dalles din str. Biserica Amzei nr.5-9 (zona Piata Amzei - Calea Victoriei).

Cu acest prilej se va lansa si primul numar al publicatiei trimestriale

19 Octobre 2007 Bucarest-Roumanie une Conférence "Rozicrucienii între mit si realitate", sustinuta de Michael Buckley (Anglia) si Piers Vaughan (SUA),








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anunta prima conferinta din seria

"ÎN CULISELE SOCIETATILOR SECRETE",

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"Rozicrucienii între mit si realitate",
sustinuta de Michael Buckley (Anglia) si Piers Vaughan (SUA),

vineri, 19 octombrie, orele 12.30http://www.initierea.ro

GRUPO DE ESTUDIOS E INVESTIGACIONES MARTINISTAS & MARTINEZISTAS DE ESPAÑA










Cliquer sur le titre de l' annonce pour accéder directement au site indiqué offrant la possibilité de téléchargement : Mystica verba profaris

Bulletin N° 12 de Septembre 2007

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GRUPO DE ESTUDIOS E INVESTIGACIONES

MARTINISTAS & MARTINEZISTAS

DE ESPAÑA

&&&

Possibilité de télécharger le bulletin sur mon site :

http://www.mystica-verba-profaris.org

rubrique téléchargement ( 5ème ligne ).

BOLETIN GEIMME N° 12.pdf

19-Sep-2007 23:59 1.4M

mardi 18 septembre 2007

Les archives de Willermoz à la bibliothèque de Lyon














Dans ce texte, publié pour la première fois en 1956 dans le n° 6 du Bulletin des Bibliothèque de France en 1956, Henry Joly expose la manière dont s'est constitué le Fonds Willermoz de la bibliothèque de Lyon. Nous remerçions M. Yves Alix, rédacteur en chef Bulletin des Bibliothèques de France, de nous avoir autorisé à le publier sur ce site.

Pour lire la suite cliquer sur le titre, un lien direct avec le site :


http://www.philosophe-inconnu.com

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La parution de plusieurs livres en relation avec l’ésotérisme et l’illuminisme constitue l’événement marquant de la fin de l’été 2007. Parmi eux, il faut signaler la réédition, dans une version mise à jour, de L’Ésotérisme d’Antoine Faivre, dans la collection « Que sais-je ? » (PUF).

Sur le même thème se distinguent deux autres publications : L'Ésotérisme, kabbale, franc-maçonnerie, astrologie... Les textes fondamentaux commentés, un collectif dirigé par F. Golliau (Tallandier), et Études d'histoire de l'ésotérisme, sous la direction de Jean-Pierre Brach et Jérôme Rousse-Lacordaire (Cerf).

L’Arbre d’or, en ajoutant à son catalogue l’étude que Papus avait consacrée à Martinès de Pasqually, est une nouvelle fois à l’actualité. Depuis quelques mois, cet éditeur s’attache non seulement à rééditer au format Pdf les œuvres du Philosophe inconnu, mais à proposer de nombreux textes en relation avec la théosophie et l’illuminisme (E. Swedenborg, J. Boehme, J. Matter, etc.). Cet effort méritant d’être signalé, nous avons jugé utile de présenter une partie des e-books consacrés à ces courants de pensées, à télécharger sur le site de l’Arbre d’or.
Enfin, nous sommes heureux d’annoncer que la publication du livre de Jacob Boehme, De la triple vie de l’homme, proposée sur ce site depuis le début de l’année par épisodes successifs, est maintenant complète. Il s’agit d’une première, car ce texte était introuvable depuis bien des années. Cette version reprend intégralement la traduction faite par Louis-Claude de Saint-Martin.
Pour lire la suite cliquer sur le titre, un lien direct avec le site :

Coordonnées de l' Arbre d' Or
Philippe et Patricia Camby

http://www.arbredor.com

samedi 15 septembre 2007

Nuit de Pâques à Béthanie Gorze















Photo d' Alphonse & Rachel de Béthanie

Pour voir la vidéo, cliquer sur le titre désigné ci-dessus.


Béthanie

Centre de Rencontres Spirituelles
Prieuré Notre-Dame et St-Thiébault
57680 GORZE
Tel.03 87 52 02 28
(de 10h à 12h et de 15h à 18h sauf le dimanche et le mercredi)
Fax 03 87 69 91 79
E-mail : centre.bethanie@wanadoo.fr
Site web: www.centre-bethanie.org

LIEU : Prieuré SAINT-THIEBAULT à GORZE (Moselle) dans le site forestier du Parc de Lorraine.

sessions et retraites :

Par le train: Si vous venez de Paris, vous passez par Metz et descendez à Novéant (2h10 de trajet).

Pour toutes les autres directions, passez par Metz ou par Nancy et de là descendez de préférence à Novéant, sinon à Pagny-sur-Moselle. Nous prévenir de votre heure d’arrivée, une voiture viendra vous prendre.

En voiture: Gorze est à 23 km de Metz en direction de Pont-à-Mousson, Nancy. Un plan détaillé sera envoyé aux sessionnistes.

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...Sur les chemins de la profondeur

Face au sentiment de non-sens et d'absurde généré par la modernité, face au retour du " religieux " multiple et ambigu, face à nos questions quotidiennes et existentielles.

Que faire ? Où chercher ?

La Tradition Biblique, la Tradition du Désert, la Tradition des Anciens sans omettre la richesse des sciences contemporaines offrent un immense patrimoine spirituel souvent ignoré et inexploité, pour trouver un Chemin de guérison et de libération, pour trouver sa Source et le Mystère de sa Personne.

Le centre Béthanie fondé en 1976, installé à Gorze au Prieuré St Thiébault dans le site forestier du parc régional de Lorraine en 1983, s'adresse à toutes personnes en recherche spirituelle, de tous les horizons culturels et géographiques (France, Belgique, Suisse, mais aussi Canada ou ailleurs), croyants, agnostiques ou athées, pratiquants ou non, pauvres et riches, jeunes et vieux ...

jeudi 13 septembre 2007

La Prière du Coeur selon Louis-Claude de Saint-Martin, dit le Philosophe Inconnu par Jean-Marc Vivenza
















NOUVEAUTES

Parmi les parutions récentes :

La Prière du Coeur selon Louis-Claude de Saint-Martin, dit le Philosophe Inconnu

par Jean-Marc Vivenza

"Dire que la prière représente une activité essentielle pour Louis-Claude de Saint-Martin, est encore trop peu dire tant le Philosophe Inconnu nous apparaît à l’évidence, comme l’exemple même d’un être ayant fondé son existence sur le dialogue intérieur entre le divin et l’homme, tant, chez lui, l’engagement dans le coeur à coeur avec Dieu fut l’unique nécessaire dans lequel il puisa les principales ressources qui lui permirent d’effectuer, malgré les faiblesses de sa nature au physique, le temps de son pèlerinage terrestre. En effet, pendant son bref passage en ce monde, Saint-Martin sut nous rappeler, avec bonheur, que l’établissement d’une intime relation avec le Verbe est non seulement de nature vitale et fondamentale, mais que, de plus, elle est un impérieux devoir que nous nous devons d’accomplir afin que notre âme soit enfin comblée et rassasiée par les dons et les lumières du Ciel qui lui font cruellement défaut..." Jean-Marc Vivenza.

Dans cette étude flamboyante et ciselée, réellement suave, Jean-Marc Vivenza nous introduit, par le biais de la pensée de Saint-Martin, au coeur du travail intérieur, il le fait avec une telle lumière dans ses formulations qu’il nous conduit à l’évidence de l’engagement spirituel. Une véritable échelle par laquelle Louis-Claude de saint-Martin et Jean-Marc Vivenza nous élèvent conjointement. (Voir Collection "Etincelles")

http://www.arma-artis.com/

"La prière du coeur selon Louis-Claude de Saint-Martin",




















"La prière du coeur selon Louis-Claude de Saint-Martin",

Une ascèse de l' Oraison
Par Michel Michel et Jean-Marc-Vivenza

texte en ligne sur :

http://www.signes-et-symboles.org/index.html

Pour accéder directement à l' article, cliquer sur le Titre en début de message.

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INFOS : LANCEMENT de la première parution du 1er N° de signes et symboles :

Le premier numéro “papier” du bimédia Symbole (signes-et-symboles.org) vient de paraître, et vous pouvez l’acheter ou le commander chez votre libraire. Symbole se présente comme un livre (éd. Dervy, 296 p., 16 €).

Son titre de couverture — La Nature et le sacré – Les catastrophes naturelles, signes des temps — renvoie au dossier consacré à ce thème. Pourquoi un tel choix ? Parce que la multiplication des “catastrophes naturelles” semble aujourd’hui faire écho au sombre pronostic de Léon Bloy : «Un temps viendra où il n’y aura plus que des catastrophes !»… Au-delà des débats sur leurs “causes” (en particulier les dérèglements climatiques engendrés par le productivisme), le caractère spectaculaire et terrifiant des catastrophes repose les questions essentielles de la vie et de la mort, de “Dieu” et du “Mal”, du destin spirituel de l’homme, de notre rapport aux autres et au monde… Explorant, à travers les grandes traditions spirituelles (christianisme, judaïsme, islam, hindouisme, bouddhisme), les liens entre la «nature» et le «sacré», les auteurs montrent à la fois comment, dans un monde désacralisé par plusieurs siècles de matérialisme, la catastrophe peut être aussi spirituellement dévastatrice — ou, au contraire, vécue comme un «signe des temps» : l’occasion d’une véritable metanoïa et d’un “retour à l’Essentiel”. Il est urgent, soulignent-ils, d’ouvrir la voie à une «resacralisation de la nature», à une «écologie spirituelle» — et de renouer avec une «spiritualité du Vivant».

Parrainé par Frédérick Tristan, ce premier numéro de Symbole revue-livre ne se limite pas à ce dossier de référence. Il propose aussi une série d’études particulièrement substantielles, inspirées de la grande Tradition — et la redécouverte de deux auteurs majeurs : l’écrivain et historien Henry Montaigu (1936-1992), et René Alleau, spécialiste du symbolisme et de l’alchimie, qui publie ici, après un long silence, une magistrale étude inédite.

Calendrier de Septembre "Fêtes Païennes et Fêtes Chrétiennes"

















LA LITURGIE UNIVERSELLE

Depuis que l'homme est homme, il n'a cessé de chanter son mariage mystique avec l'univers par la définition de temps et de lieux sacrés.

Cet ouvrage est une vaste récapitulation des temps liturgiques - des fêtes - dans lesquels toutes les civilisations, toutes les religions, se sont immergées afin de trouver un «sens» au «temps qui passe».

Se situant en amont desdites religions, l'auteur tente ici de restituer les rythmes spirituels fondamentaux qui ont de tout temps permis la grande analogie entre l'Homme et l'Univers, tant en nature qu'en évolution.

Livre fêtant gaillardement l'immanence de la divinité - ou des divinités - en toutes choses, il peut être aussi utilisé comme un dictionnaire, un guide pratique, pour toute personne entendant retrouver ces rythmes sacrés au sein de notre modernité.

CALENDRIER SEPTEMBRE

NATIVITÉ DE MARIE ( 8 septembre)

D'après la tradition, Marie était de la tribu de Juda et descendante de David, mais les textes officiels ne précisent pas ce point. Seul Joseph est expressément désigné comme issu de la branche davidique (Luc 2, 4). Le seul point qui pèse en faveur de cette thèse est un passage de l'Épître de Paul aux Romains, où il parle ainsi de Jésus «... son fils... né de la postérité de David selon la chair». Cet argument ne peut être pris en considération que si l'on accepte le fait que Jésus soit né seulement de Marie sans le concours de Joseph.

Les parents de Marie ne sont connus que par des traditions diverses. Aucun texte du Nouveau Testament n'en fait état. Son père se serait nommé Héli, ou Joachim, et sa mère Anne. Ils eurent Marie à un âge avancé sur l'intervention de Dieu lui-même. C'est surtout un ouvrage apocryphe, le Protoévangile de Jacques (IIQ siècle) qui donne ces renseignements. Le lieu de sa naissance varie suivant les auteurs mais il semble que ce soit à Jérusalem. Elle aurait été élevée avec les autres vierges du Temple après avoir prononcé ses voeux.


Marie serait une réplique d'Ève. En effet, si la première femme, Ève, fut responsable de la chute de l'homme (Gen. 3), et des conséquences qui s'ensuivirent, Marie a mis au monde Jésus qui, par son sacrifice, a permis de racheter la faute d'Ève.


Certaines sectes gnostiques, les ophites en particulier, adoraient Marie comme une déesse.


Cette fête fut célébrée à Rome seulement à compter de la fin du Vlle siècle et fut décidée au synode de Strasbourg, en 799, avec la Purification le 2 février, l'Annonciation le 25 mars, l'Assomption le 15 août. Ces fêtes sont d'importation byzantine. Elles ne figurent pas au sacramentaire grégorien.


La Nativité de Marie est célébrée chez les coptes, le 16 janvier; dans le calendrier nestorien, c'est le lendemain de Noël. En Gaule, elle fut fixée au Vle siècle, le 18 janvier, mais sans obligation.

Les premières églises dédiées à la Vierge (églises byzantines) représentent dans leur décoration Marie et Jésus assis sur un trône, comme Isis et son fils Horus. La Vierge est coiffée de la couronne de Cybèle et la poitrine ornée d'un masque de Gorgone comme Athéna.


En Italie et en Grèce, il est fréquent qu'on ait élevé des églises à Marie sur les ruines des temples de Cybèle, Minerve, Athéna, etc. Il y eut souvent transfert des anciennes coutumes, des anciens rites à la nouvelle religion qui dut accepter ces compromis pour pouvoir répandre la nouvelle foi.


En Arménie, on fêtait une ancienne divinité, Anahitis, le 15 septembre. La nativité de Marie y fut fixée un temps et reportée ensuite au 8 septembre.


À Naples et à Capri, pour la Nativité de la Vierge, on allumait des feux de broussailles et on faisait partir des feux d'artifice dès la nuit venue. Cette coutume était précédée de l'illumination des églises et d'une procession. On la pratiquait encore à la fin du siècle dernier.

FÊTE DE LA CROIX ( 14 septembre)

Cette fête commémore la découverte de la «Vraie Croix» par Ste Hélène, mère de Constantin vers l'an 300. D'après Eusèbe de Césarée, c'est un certain Judas qui, après avoir été menacé de torture, indiqua l'endroit du Golgotha où se trouvait la croix.

D'origine palestinienne, la fête était célébrée à Jérusalem à compter du IVe siècle. Elle rappelait alors seulement l'anniversaire de la dédicace des églises constantiniennes sur l'emplacement du calvaire et du Saint-Sépulcre qui, de Jérusalem, passa à Constantinople, ensuite à Rome au Vlle siècle, en même temps que la découverte de la Vraie Croix. Il est encore fréquent que l'adoration de la croix ait lieu au moment de Pâques.


Dans l'Ancien Testament, le seul signe de crucifixion est celui du serpent d'airain de Moïse (Nomb. 21, 8.9). Ce supplice était inconnu des Hébreux mais utilisé par les Romains. Le signe de croix est cependant noté lorsque Ézéchiel (9, 4) reçut l'ordre de YAHVEH de marquer au front des fidèles un signe en forme de T. Or, la croix employée par les Romains pour exécuter les condamnés était en forme de T, et non comme elle est représentée dans l'iconographie moderne.


La croix ne fut utilisée comme symbole par les chrétiens qu'à compter du Ille siècle. Elle était toujours seule et sans corps humain. La plus ancienne représentation connue avec Jésus est du Ve siècle.


Elle n'est pas l'apanage des chrétiens. Elle était connue en Chine.

En Crète, on en a retrouvé une qui remonte à 1500 avant notre ère.

La croix grecque a une double traverse (la croix chrétienne n'en a qu'une). C'est la croix de Lorraine. La traverse supérieure plus courte portait l'inscription I. N. R.I. qui signifie entre autre «Jésus de Nazareth Roi des Juifs».

Pour les chrétiens, elle symbolise le salut par la Passion de Jésus.

D'après la légende, elle avait été faite avec le bois de l'arbre de la connaissance du jardin d'Éden, cause de la chute (Gen. 3, 1).

Une autre tradition prétend qu'elle aurait été fabriquée avec un arbre planté par Seth sur le tombeau d'Adam.

Jusqu'au XVe siècle, la croix à trois traverses était celle du pape, des cardinaux et des évêques.

Actuellement la triple croix est réservée au pape, la double aux cardinaux, la simple aux évêques.

La croix peut aussi être rattachée à certains rites initiatiques.

L'Église chrétienne utilise cet aspect, entre autre lors de l'ordination d'un prêtre, quand on le fait mettre à plat ventre sur le sol, les bras en croix.


En Abyssinie
, la veille de la fête, on tirait des salves de coups de feu. On se munissait ensuite de torches et on parcourait le village après avoir allumé des feux de joie. On faisait aussi le tour de la maison, pièce par pièce, avec la torche, en éclairant les coins les plus obscurs.


Ce rite avait pour but d'expulser les mauvais esprits.

FÊTE D'ANAHITIS (15 septembre)


Anahitis est une déesse grecque d'origine iranienne, identifiée à Vénus et Astarté. Son culte était très populaire en Arménie et dans les pays voisins.

Dans les Avestas (1) son nom complet semble signifier «haute, puissante, immaculée». Elle «purifie la semence de tout mâle; qui purifie pour enfanter la matrice de toute femelle; qui donne un bon enfantement à toute femelle».

(1) Traité YASHT V (traduction Darmesteter, vol. Il, p. 363 suiv., Paris 1960).

Elle est représentée comme une jeune fille «très forte et de belle taille, à la ceinture haut liée, noble et d'un rang illustre (les nombres entre parenthèses indiquent le numéro des versets) ; chaussée jusqu'à la cheville, portant un diadème d'or (78-126). Elle est vêtue d'un manteau d'or (123) ; porte de gros pendants d'oreilles et un collier d'or (127), une couronne d'or en forme de roue avec des bandelettes ruisselantes (128) et des vêtements en peau de loutre (129).

Anahitis était déesse des eaux, de la fécondité et facilitait les accouchements. La prostitution rituelle et des rites orgiaques étaient attachés à son culte.


En Arménie, elle précéda Marie. Le transfert du culte «païen» au christianisme a été reconnu par les Pères arméniens à partir de l'an 700.


Le jour de la fête d'Anahitis était aussi celui de Marie dans l'Église arménienne (voir Nativité de la Vierge, 8 septembre).


Le 15 septembre, les Aztèques célébraient une fête en l'honneur de Chicomecoatl, déesse du maïs et mère des dieux, précédée d'un jeûne de sept jours où l'on ne pouvait consommer que du pain sec et de l'eau. On se saignait aux oreilles en guise de pénitence et le sang était conservé dans un récipient.


Pendant cette période de septjours, on consacrait une femme qui était immolée le dernier jour de jeûne à Atlatatonan, déesse de la lèpre. On jetait le corps dans un puits sacré avec tous les objets qui avaient servi à manger et à boire à toute la population ce jour-là, comme s'ils étaient contaminés par la maladie

Le jour de la fête, on choisissait une autre jeune fille de douze ou treize ans qui était adorée comme la déesse Chicomecoatl et vêtue comme elle de feuilles de maïs. Le lendemain à l'aube, la jeune fille était décapitée et, avec son sang, on arrosait la statue de la déesse.


Il est certain que dans ce rite la jeune fille représentait la déesse incarnée. Pour symboliser sa renaissance, on écorchait le corps de la sacrifiée et un prêtre se parait de cette peau et dansait devant le peuple. Pour la fête de XIPETOPEC, «Monseigneur l'Écorché», un prêtre revêtait aussi la peau d'une victime sacrifiée.

21 SEPTEMBRE


En Syrie, les chênes sacrés étaient nombreux. L'un d'eux, près de Beyrouth, était connu pour guérir les rhumatismes. L'une de ses racines formait une arche. Il suffisait de passer dessous pour être débarrassé de la maladie. De la même façon, les femmes s'assuraient un accouchement facile.

Le 21 septembre, hommes et femmes dansaient séparément autour de l'arbre pour l'honorer.

ÉQUINOXE D'AUTOMNE


À Cuzco, les Incas célébraient cette fête située à la nouvelle lune qui suivait l'équinoxe d'automne. Elle avait pour but de préserver le peuple des misères qui pouvaient l'atteindre.

C'était un jour de jeûne. Dans chaque maison on fabriquait une pâte de farine de maïs. Une partie de cette pâte était mélangée avec du sang pris entre les sourcils d'enfants de 5 à 10 ans. L'autre, restée naturelle, était cuite. On se rassemblait devant la porte du frère aîné, ou à défaut chez le parent le plus âgé. Tout le monde se frottait le corps et le visage avec la pâte mélangée de sang pour écarter toute infirmité. On faisait la même application sur le seuil de la maison et on y laissait le reste de la pâte.


Au temple du Soleil, une cérémonie identique était célébrée par le grand prêtre.


Le lendemain matin, dès que le soleil apparaissait, on lui adressait des prières pour qu'il écarte les mauvais esprits de la ville. On mangeait alors la galette de maïs cuite qui ne contenait pas de sang. Ensuite, un Inca de sang royal, messager du Soleil, vêtu de riches parures, armé d'une lance ornée de plumes, allait en courant du temple à la place centrale de Cuzco. Là se trouvait une urne d'or contenant l'alcool de maïs servant aux libations, gardée par quatre Incas, une lance à la main. Le prince touchait de sa lance celles des gardiens qui partaient alors vers les «quatre coins du monde» pour chasser les mauvais esprits sur l'ordre du Soleil, transmis par le prince. Sur leur passage, les habitants secouaient leurs habits pour se débarrasser des démons et demandaient en même temps au Soleil de leur accorder de voir la prochaine fête. Les quatre coureurs passaient leur lance à un relais et au bout d'une certaine distance, le dernier relais se baignait dans une rivière, un lac, ou se purifiait avec de l'eau pour se délivrer de tous les maux qu'il avait emporté avec lui. Ils plantaient ensuite leurs lances en terre pour indiquer aux esprits les limites qu'ils ne pouvaient franchir.

Extrait des " Fêtes Païennes et Fêtes Chrétiennes - La Liturgie Universelles de M. Laperruque, 1996.

mardi 11 septembre 2007

La rubrique de Monsieur Bouquin - cote des ventes sur Ebay : Bréviaire du Mouvement Contre-Révolutionnaire de l' Abbé Barruel















publié à Augsbourg par les Libraires Associés

en 1799

résultat de la vente aux enchères :

34 enchères

prix final : 442 euros



Ces Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme , publiés à la première fois Hambourg en 1798, voient à l’origine de la Révolution française un vaste complot maçonnique. C’est par l’intermédiaire des loges que la philosophie des Lumières a été systématiquement diffusée, dans le dessein d’abattre la monarchie et le christianisme. Cette idée sera reprise par de nombreux historiens de droite, Taine, Cochin, Faý ou Gaxotte et l'ouvrage restera comme une des plus puissantes attaques contre la Révolution, ses motivations et ses bienfaits. L'ensemble se compose de trois ouvrages reliés de cuir, regroupant les 5 tomes de cette œuvre qui est donc bien complète. Chaque volume est décoré de dorures à l'amphore au dos, les tranches sont pourpres et le texte est imprimé sur un beau papier vergé de qualité et clair. Les volumes mesurent 21 cm sur 13 cm, 215 pages plus 237 pages plus 225 pages plus 159 pages plus 158 pages. Le texte est imprimé avec soin, il est décoré de quelques vignettes et il est bien complet de son tableaux remplié des loges allemandes illuminées dans le quatrième tome. Les couvertures sont légèrement frottées avec quelques épidermures, un effacement général des dorures et de légers manques de cuir en têtes et aux coins, les défauts intérieurs (légère mouillure sur quelques pages, petite déchirure marginale) sont tout à fait mineurs. L'état général est bon.


L'abbé Augustin Barruel (1741-1820) est un publiciste français. Membre de la société de Jésus, il publia les Helviennes, des lettres contre la philosophie du XVIIIe siècle, rédigea le Journal ecclésiastique à partir de 1787, émigra en 1792, rentra en France après le 18 brumaire, et publia l'apologie du Concordat de 1801 dans le livre Du Pape et de ses droits. En 1798, l'Abbé Augustin Barruel publia les Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme qui soutenaient la théorie selon laquelle les Illuminés de la Bavière (Illuminati), groupe fondé le 1er mai 1776 par l'ancien jésuite Adam Weishaupt voulaient infiltrer la franc maçonnerie afin de renverser les pouvoirs en place, aussi bien politiques que religieux, et de redonner à l'homme sa liberté originelle. Il s'agit ici de la quatrième édition. Ouvrage recherché tant pour ses critiques historiques que pour les détails factuels concernant les Illuminés, les Franc-Maçons et, plus généralement, les doctrines philosophiques. Brunet, 23970.

signé Monsieur Bouquin

lundi 10 septembre 2007

Quid du Spiritisme suivant l' I.M.I.












mouvement lancé en 1848 par les sœurs Fox, consiste à invoquer les "esprits des morts" pour obtenir des manifestations paranormales (bruits, déplacements d’objets, lévitations de tables ...) et des messages (par "incorporation" du médium, coups frappés, oui-ja, écriture automatique, ou photographie spirite ...). Le spiritisme ne tarda pas à devenir une nouvelle religion, qui professait d’une part la survie de l’âme après la mort de l’enveloppe charnelle, et d’autre part la possibilité pour les décédés de contacter les vivants depuis "l’au-delà", par ex. par l’intermédiaire d’un sujet "médium". Il expliquait également commodément les phénomènes de "hantise". Ce qui constituait l’aspect le plus fascinant du spiritisme était que les messages semblaient constituer des "preuves" rationnelles de la croyance, surtout quand ces messages contenaient des informations qui ne pouvaient être connues que du mort lui-même (de la même façon qu’un "miracle" prouve aux fidèles que leur religion ne peut être que "la vraie"). S’il est vrai que le spiritisme a été pour une grande part à l’origine de l’intérêt que les scientifiques ont apporté à la métapsychique, celle-ci s’est progressivement distinguée de l’approche spirite, en refusant de considérer l’hypothèse de la survie comme une hypothèse scientifique (testable) et en préférant axer ses recherches sur les facultés psi du psychisme humain des vivants ( clairvoyance, PK etc). Certains chercheurs, comme Rhine, ont préféré laisser l’hypothèse spirite de côté tout en pensant qu’elle reviendrait en avant-plan quand la recherche aurait progressé. D’autre part, les spirites n’ont en général pas d’intérêt pour la recherche scientifique et sont avant tout les pratiquants d’une religion, avec ses rituels, son efficacité psychologique dans le réconfort des personnes endeuillées, etc... L’immense intérêt du spiritisme pour la recherche psi est que cette croyance engendre une formidable richesse de phénomènes : il ne faut pas oublier que par ex. les fameux ectoplasmes sont apparus dans un contexte spirite. Malheureusement, les séances spirites se déroulent dans des conditions difficilement contrôlables, et les parapsychologues, trop empressés de se distinguer de l’approche spirite, ont beaucoup évacué ce contexte, réduisant par là-même l’ampleur des phénomènes. La forme moderne du spiritisme, la TCI, utilise des supports comme la vidéo ou les cassettes audio pour enregistrer les messages. Le spiritisme conserve encore aujourd’hui un énorme pouvoir d’attraction : s’il représente une activité fascinante et ludique pour les jeunes, il permet de donner un réconfort aux personnes ayant subi un deuil. Cependant, toutes les spéculations de la doctrine spirite ne peuvent être considérées que comme pseudo-scientifiques, puisque partant d’un postulat de base peu fondé (information psi en tant que "preuve" de survie, absolue crédibilité des messages des morts).

MARTINISME & MARTINESISME par Jean François Var


















Le titre de l' Ouvrage de Papus, Chamuel, 1899, "Martinésisme, Willermosisme, MARTINISME et Franc-Maçonnerie"circonscrit assez exactement ce que l' historiographie moderne désigne sous le nom de "Martinisme"...................
J.-F. VAR

suite de l' article sur :
http://www.fm-fr.org/fr/spip.php?article126
pour accéder directement à l' article cliquer sur le titre MARTINISME 1 , etc....

@micalement

claude ccbx " le pélican "


" Mais les profanes ne nous liront point, que vous soyez clair ou obscur, étendu ou serré. Il n' y a que les hommes de désir qui vous liront, profiteront de votre lumière : donnez la-leur aussi pure que possible, aussi dévoilée que possible."
Louis-Claude de Saint-Martin (1743-1803)

MORS ET VITA de Constant Martin CHEVILLON (Harmonius) ( 1880-1944 )
















MORS ET VITA

Note : tiré du "Méditations initiatiques" de Constant Chevillon paru aux édition Derain, Lyon 1953

...Au moment de sa naissance, une créature humaine est dotée à peine d' un vague instinct animal. Tout, pour elle, se résume en de vagues sensations de bien-être ou de souffrance. Si elle est satisfaite, elle sourit ; à la moindre atteinte du mal, elle pleure et se lamente. Le monde extérieur ne vient à elle qu' à travers un brouillard au sein duquel tout est confondu dans un ensemble sans relief.


Puis, un jour, un rayon de soleil ; un voile se soulève, les individus se détachent sur le fond de brume, la conscience sort de sa gangue et devient une réalité. L'enfant se distingue de son ambiance, il commence à vibrer avec son entourage immédiat, c'est un homme en voie d'évolution. Il grandit peu à peu et son horizon s'élargit. Il prend contact avec son milieu, de spectateur il devient acteur, Il emmagasine de l'expérience, celle du moment présent et, par l'histoire, celle des siècles révolus. Or, cette dernière, qu'on peut croire morte ou tout au moins cristallisée, porte en elle-même un ferment d'immortalité, c'est le germe de l'avenir. À l'aurore de sa vie, grisé par ce subtil nectar, l'homme se tourne donc vers le futur. L'horizon imprécis, paré de toute la beauté du devenir en gestation, lui apparaît comme un champ indéfini de lumière, ponctué par des sensations nouvelles. Le soleil marche vers le Zénith, le temps rapide fuit encore lentement, le passé individuel est si proche !

Mais la vie s'écoule au rythme du temps mathématique ; l'adolescence et la jeunesse font place à l'âge mûr. Les obstacles se multiplient avec les déboires. L'horizon lointain se rétrécit et devient un cachot où l'homme est en proie aux affres de l'asphyxie. Le temps accélère sa marche, il fuit maintenant avec une rapidité vertigineuse, suivant la cadence psychologique, et l'angoisse indicible pénètre l'âme humaine avec la pensée de la mort inévitable et chaque jour escomptée.

Le ver rongeur est dans le fruit, il l'épuisera jusqu'à l'écorce si rien ne vient interrompre son travail de destruction. Quelle désillusion pour la majorité des hommes. Eh quoi !, la vie, ce dynamisme toujours tendu vers l'action, peut donc faire place à l'écroulement passif de la mort ? La nuit totale va succéder a la vie ardente. La fin ! ne plus voir, ne plus entendre, ne plus penser, ne plus bouger. Le silence et l'ombre ; le silence sans possibilité d'écho, l' ombre sans espoir d'une lumière nouvelle, l'immortalité absolue du tombeau. le Néant ! L'homme est sur le déclin, le vieillard a reçu dans sa main tremblante le calice d'amertume ; l'enivrante ambroisie a fait place au fie! du Golgotha. Le spectre de la mort est là; prêt à le happer en ses griffes de rapace nocturne.


Pourquoi trembles-tu, ignorant et craintif ? Pourquoi t'obstiner à contempler le monde extérieur, à suivre l'illusoire évolution des séries phénoménales à travers l'espace et le temps ? Descends en toi-même, ouvre les yeux de ton esprit au soleil invisible dont notre soleil n'est qu'une image déformée. Une foi inébranlable, étayée d'une immense espérance, t'illuminera soudain au sein de l'universelle charité. Et la mort ne sera plus pour toi qu'un tunnel obscur, un passage pénible et court au bout duquel s'ouvre l'immuable horizon de l'Éternité....
...suite sur le N° 2 de la revue l' Initiation d' avril 2007 :

Constant Martin CHEVILLON (Harmonius).


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vendredi 7 septembre 2007

PRESENTATION de L'ÉSOTERISME DU SEPHER BERESHITH par le Docteur A.-E CHAUVET / « Il n'y a rien de caché qui ne doive être révélé » SAINT MARC, IV, 22










L'ÉSOTERISME DU SEPHER BERESHITH
Etude sur la tradition primitive universelle"'
Traduction ésotérique commentée
des dix premiers chapitres de la Genèse
PAR L.E DOCTEUR A.-E. CHAUVET


De tout temps, la tradition s'est conservée, dans les milieux initiatiques tout au moins, que certains passages de la Bible, et en particulier les dix premiers chapitres de la Genèse, comportaient plusieurs sens superposés, deux certainement et peut-être même trois, d'après quelques-uns. Il n'est pas douteux en tout cas que jadis dans les Sanctuaires antiques, égyptiens et grecs en particulier, on avait un double enseignement, l'un pour la masse vulgaire des profanes et l'autre secret, réservé aux seuls « Initiés » et qui était la véritable doctrine. Elevé dans les sanctuaires de Memphis, Moyse, qu'on affirme avoir été prêtre d'Osiris, fut initié à cette « Science secrète ». Les Actes des Apôtres, Ch. VII, 22, ne nous apprennent-¬ils pas que « Moyse fut instruit dans toute la Sagesse des Egyptiens et il était puissant en paroles et en oeuvres ». Il connaissait donc la valeur hiéroglyphique des lettres de l'alphabet sacré et l'art cryptographique de s'en servir pour dissimuler au vulgaire, sous un sens ouvert qui lui était destiné, un deuxième sens qui révélait aux « Initiés » l'enseignement secret, à eux seuls réservé. Il est donc très normal que Moyse en ait usé, lorsqu'il écrivit le début du moins de la Genèse, entièrement consacré à cette « Doctrine Secrète » qui, selon les lois des Sanctuaires, ne devait pas être divulguée à tous (2). N'est-ce pas ce dont nous avertit le livre de la Kabale, le « ZOHAR » lui-même ?

Cette dualité d'enseignement ne fut pas d'ailleurs rejetée par le Christ. Bien au contraire, nous le voyons, dans les Evangiles, l'affirmer catégoriquement. Il dit, en effet, à ses Apôtres : Saint Luc, Ch. VIII, 10 et Saint Matth. XIII, 11 à 14 :« A vous il a été donné de connaître le mystère du Royaume de Dieu, tandis qu'aux autres il n'est annoncé qu'en paraboles, de sorte que voyant, ils ne voient pas, et qu'en entendant, ils ne comprennent point. » Pour eux s'accomplit la prophétie d'Isaïe :« Vous entendrez de vos oreilles et vous ne comprendrez point, vous verrez de vos yeux et vous ne verrez point. » Et Saint Marc, IV, 12, nous affirme même que le Christ parle ainsi aux foules en paraboles « pour que " ut videntes... etc.) voyant de leurs yeux, ils ne voient point et qu'en entendant de leurs oreilles, ils n'entendent point : de peur qu' ils ne se convertissent et n' obtiennent le pardon de leurs péchés ». Il paraît bien difficile d'admettre que le Christ ait pu prononcer de telles paroles ; aussi croyons-nous, avec certains critiques, que la négation grecque :« oux » a dû être omise dans la copie du premier manuscrit, et le sens serait :« Je leur parle en paraboles afin qu'ils ne comprennent pas, de peur qu'ils NE se convertissent PAS et N'obtiennent PAS le pardon de leurs péchés (par le refus de croire à une doctrine qui les dépasse).

De son côté, saint Paul, le grand Initié, nous déclare : < Moi-même mes frères, ce n'est pas comme à des hommes spirituels que j'ai pu vous parler, mais comme à des hommes charnels, comme à des petits enfants dans le Christ. Je vous ai donné du lait à boire, non de la nourriture solide, car vous n'en étiez pas capables et vous ne l'êtes pas même à présent, parce que vous êtes encore charnels. » 1er aux Corinth. III, I à 3 – cf, Hébr. V, 12 à 14. Et cette « nourriture solide », c'est « la Sagesse de Dieu mystérieuse et cachée ». (I - Cor. II, 7. C'est ce qu'il appelle à quatre reprises, dans ses épîtres :« la sur-science, l'épignose », Rom. X, 3 - Phiiip. I, 9. - Coll. I, 10. - 2° à Thimot III, 7, pour la bien distinguer de ce qu’iI appelle partout ailleurs la simple connaissance, la science, la gnose Ne dit-il pas, d'autre part, 2e aux Cor. III, 14 et 15, « qu'un voile . a été jeté par Moyse sur l'Ancien testament et que ce même voile demeure, parce que c'est dans le Christ que ce voile est levé ; que ce voile ne sera oté que lorsque les coeurs se seront tournés vers le Seigneur. Or, le Seigneur, c'est l'Esprit et là où est l'Esprit, là est la liberté. » - Saint Denis, l'aéropagite, spécifiait qu'il y avait deux doctrines théologiques, l'une cachée et mysté¬rieuse, l'autre plus connue (Epist. IX, § II). Saint Clément d'Alexandrie déclarait :« Ne faites pas jaillir aux yeux de tous la source des anciennes traditions » (Stromat. Lib. I, cap. X et XII) ; - et saint Irénée nous di-, qu'il y a dans le Christianisme des mystères trop élevés pour être révélés au peuple et qu'on n'enseignait qu aux parfaüs, « quœ seorsim et latenter a reliquis perfectos docebant >.. (Contra hereses, Lib. III, cap. 3). Et n'est-ce pas a cette coutume que se référerait en fait la fameuse « Discipline de l'arcane y des premiers siècles, avant la perte de l'ésotérisme ?

Comme le Christ pariait en paraboles aux foules et réservait le secret du Royaume de Dieu à ceux qui étaient appelés à le connaître, comme saint Paul ne donnait que du lait à boire à ceux qui étaient charnels, et non la nourriture solide destinée aux seuls spirituels, Moyse, conformément à la tradition millénaire des Sanctuaires sacrés, dans les passages essentiellement dogmatiques de la Genèse, a, lui aussi, un double enseignement, l'un ouvert à tous, le sens exotérique, et l'autre à la portée des seuls initiés, le sens ésotérique ; ce dernier caché sous le premier et rédigé suivant une cryptographie sacrée et secrète, basée sur le sens idéographique et hiéroglyphique des lettres hébraïques.

C'est le grand mérite du Docteur Chauvet d'avoir, après de longues recher¬ches et à la lumière, il est vrai, des essais de ses devanciers moins heureux, réussi à reconstituer cette « cryptographie sacrée », à retrouver la valeur secrète des lettres hébraïques et à rétablir le sens vrai des mots qu'elles
composent dans le texte ouvert. Malgré sans doute des erreurs de détail,quasi inévitables dans un pareil travail, il semble bien avoir élevé une oeuvre solide, aussi scientifique que de bonne foi, et d'une immense portée. N'est-il pas troublant, tout au moins, et n'en est-ce pas comme une preuve de fait, une « pragmatique sanction », pourrait-on dire, sans jeu de mots, que, grâce à cette cryptographie retrouvée par lui et dont il nous révèle les secrets et les règles dans l'introduction de son ouvrage, que tout au long de ces dix premiers chapitres de la Genèse, sans y faire la moindre entorse, sans s'y livrer à aucune acrobatie fantaisiste d'interprétation, il ait pu réussir à établir un sens suivi et en parfaite conformité avec la saine tradition primi¬tive judéo-chrétienne ; et n'en est-ce pas comme une contre-épreuve singu¬lière que cette « réussite » s'avère impossible dans les passages non initia¬tiques qui ne comportent pas un double sens ? N'est-on pas en droit d'affirmer, en pareil cas, que l'auteur a, selon l'expression consacrée, vraiment « retrouvé là clef du Temple ? »

La traduction ésotérique du Docteur Chauvet, ainsi restituée, est parfai¬tement logique et cohérente. Elle jette une particulière clarté sur la science de Moyse, « instruit dans toute la sagesse égyptienne », étrangement d'accord avec les enseignements les plus sûrs de la science moderne ; et, par ailleurs, elle supprime les invraisemblances et les contradictions du texte ouvert, contre lesquelles se sont toujours heurtés tous les traducteurs et commen¬tateurs ordinaires de ces chapitres de la Genèse. Sans parler de ces « étran¬getés », pour ne pas dire plus, que sont, par exemple, la fabrication par Dieu pour l'homme d'un corps d'argile, dans les narines duquel il souffle une âme vivante, ou la fabrication du corps de la femme d'une côte extraite du corps d'Adam, pendant son sommeil, - il n'est d'ailleurs pas question d'âme pour elle - qu'il nous suffise de citer ces quelques contradictions : Au premier chapitre de la Genèse, nous voyons Dieu créer les plantes à semences et les arbres à fruits, au troisième jour, avant le soleil qui ne sera créé qu'au quatrième, et avant l'homme qui n'apparaît qu'au sixième, cepen¬dant qu'au début du deuxième chapitre, le texte ouvert nous affirme « qu'il n'y avait encore sur terre aucune plante et aucun arbrisseau, et qu'aucune herbe n'avait encore germé, parce que Jéhovah n'avait pas fait pleuvoir sur la terre et qu'il n'y avait point d'homme pour cultiver le sol ». Et ce n'est qu'après la création de l'homme que ce deuxième chapitre nous dit que « Dieu fit alors pousser toutes espèces d'arbres agréables à voir et bons à manger ». C'est l'homme et la femme qu'il crée conjointement au sixième jour :« Il les créa mâle et femelle » - et que Dieu va créer de nouveau au deuxième chapitre, mais cette fois séparément. Au chapitre VI, ne voit-¬on pas les fils de Dieu épouser les filles des hommes parce qu'elles sont belles à voir ! Qui sont donc ces sensuels fils de Dieu ? Des anges ! Comment des anges spirituels pourraient-ils épouser des femmes humaines ? Et que dire de Caïn qui, maudit, après le meurtre d'Abel, et chassé de la terre des siens, s'écrie, apeuré : « Je serai errant et fugitif sur terre et quiconque me trouvera me tuera. » Comment justifier cette crainte, si, suivant le texte ouvert de la Genèse, il n'existait alors sur terre d'autres êtres humains qu'Adam et Eve et leurs enfants, encore que, suivant ce même texte, Caïn en eût été le seul survivant ? Et comment, dans ces conditions, Caïn a-t-il pu prendre femme en la terre où il se retira ? Et enfin ne voit-on pas Dieu se reposer, au septième jour, de l'oeuvre qu'il vient de créer pour la faire - « quod creavit UT FACERET ?... »
Ici nous retrouvons la distinction capitale, méconnue de tous les traduc¬teurs et que met, avec soin, en lumière le Docteur Chauvet, entre les deux mots hébreux « Baroa » et « Ghashoah » employés à dessein par Moyse. « Baroa » qui veut dire : créer, dans le sens théologique de ce mot, et « Ghashoah » qui veut dire simplement : effectuer, réaliser. C’ est qu’ en effet la « création » du monde s’ est faite en deux étapes distinctes. -
D'abord, le VERBE de Dieu crée (« baroa ») ses Puissances effectuantes, les Aelohim, auxquels il communiquera son plan créateur, puis les Principes et les Substances, dont ces Aelohim auront à se servir, avec le concours de l'Adam primordial et du Nachash - (le serpent de la Genèse) - également créés par Dieu, pour effectuer (ghashoah), conformément aux Lois Célestes (Shamaïm), au temps marqué par la Providence, le Monde de l'Univers sensible. Cette « effectuation » de l'Univers sensible d'ailleurs, si étrange que cela puisse paraître, nous sera racontée en texte ésotérique, sous le couvert de la fabulation du Déluge, puisqu' aussi bien ce sera Noé, en tant que Prin¬cipe cosmogonique, qui, au lieu du Nachash, maudit et déchu, en sera le réalisateur, sous le contrôle des Aelohim et conformément aux Lois célestes établies par le Créateur.

Il n'est plus, pour donner une idée complète de l'ouvrage du Docteur Chauvet, que d'ajouter que par ses commentaires, aussi nombreux que riches de substance, il s'avère comme une véritable « Somme » de toute l'antique et primitive tradition ésotérique judéo-chrétienne. C'est une oeuvre, croyons-nous, qui vient à son heure et qui, si une trop intéressée et trop habile a Conspiration du silence » ne parvient pas l'étouffer, est appelée à avoir le plus grand retentissement, non seulement dans le Monde chrétien tout entier, mais aussi dans le Monde savant lui-même.

Et maintenant, à la veille du grand départ, confiant dans la Providence qui en a certainement favorisé la difficile élaboration, de tout coeur, nous lui disons : « A-Dieu-va ! »

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(1) Trois tomes (25 x 16,5), de près de 1.000 pages au total.

(2) Certains Pères de l'Église croyaient à la transmission orale, depuis Moyse, des Mystères de la Loi. Saint Hilaire dit en effet « Erat jam a Mose ante institutum, in omni synagoga septuaginta esse Doctores ; nam idem Moses, quamvis veteris Testamenti verba in litteris condidisset, tamen separatum quodam ex occultis Legis secretoria mysteria septuaginta senioribus, qui Doctores deinceps manerent, intimaverat:cujus doctrinae etiam Dominus in Evangeiis meminit dicens : super cathedram Moysi sederunt, » etc... (In Exp. Ps. II). Cette « doctrine secrète » Moyse l'aurait reçue, partie des Prêtres égyptiens, partie par révélation directe sur le Mont Sinaï.

« Déjà auparavant, Moyse avait établi 70 Docteurs dans toute synagogue ; car, ce même Moyse, bien qu'il eût consigné par écrit les paroles de l'Ancien Testament, cependant il avait confié à part les mystères plus secrets de la Loi à 7o anciens, pour qu'ils fussent ensuite « Docteurs ». Le Seigneur lui-même s'est souvenu de cette doctrine, quand il a dit : « ...ils sont assis sur la chaire de
Moyse, etc... » (Cité par Paul Vulliaud, dans « La Kabbale juive », T. II, p. i8o).

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Auteur : Jean SAIRIDÈS.(1947)

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RB 1 L'HOMME ET L'ŒUVRE, LA TRADITION ET LA RÉVÉLATION.


Qui est le Dr. A.E. CHAUVET ? Qu'est-ce que l'Ésotérisme ? Qu'est-ce que la Genèse ? Qu'est-ce que l'Ésotérisme de la Genèse et qui est Jean Sairidès ? Qu'est-ce que la langue Hébraïque ? Aperçu de la découverte.

RB 2 LE GRAPHISME ÉSOTÉRIQUE

L'alphabet Hébreu. Comment déchiffrer les mots hébreux, à la suite, mais au delà de Fabre d'Olivet et de Saint Yves d'Alveydre ? Valeur hiéroglyphique et idéographique des lettres hébraïques.

RB 3 LA CRÉATION ETERNELLE DIEU QUI CONCOIT ET SES TROIS PRINCIPES REALISATEURS

Déchiffrement, étude et commentaire du premier verset du premier chapitre de la Genèse.

RB 4 L'UNIVERS TOTAL : CONTENANT ET CONTENU

Déchiffrement, étude et commentaire du deuxième verset du premier chapitre de la Genèse.

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jeudi 6 septembre 2007

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06 08 71 80 68, téléphone portable (tous les jours sauf le dimanche de 8 h à 11 h.)
Fax : 01 43 70 93 77

mercredi 5 septembre 2007

Voix et Connaissances : 3 nouvelles conférences en ligne sur le site de l' A.M.O.R.C.












L'Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix présente : Voix de connaissances, une série de films et de conférences abordant des thèmes liés à la spiritualité, à l'ésotérisme et à la Tradition.
Chaque film s'efforce de présenter ces sujets d'une manière aussi claire et concise que possible. Les intervenants, qu'ils soient membres ou non de l'A.M.O.R.C. ont été sélectionnés pour leurs compétences sur les thèmes dont ils traitent.


Le Graal

Avec Philippe Deschamps – Conférencier
Présenté par Évelyne Bitumba
Réalisation : Bernard Chakal

Durée : 14 min 08


L' intelligence du coeur

Avec Jean-François Prieur – Conférencier
Présenté par Évelyne Bitumba
Réalisation : Bernard Chakal

Durée : 11 min 44


Le mysticisme en Russie


Avec Marie-Agnès Domin – Conférencière
Présenté par Thierry Monchaux
Réalisation : Bernard Chakal

Durée : 11 min 37


récapitulatif des conférences

Thème :

Le Graal
L'intelligence du coeur
Le mysticisme en Russie
Quelques aspects méconnus du mysticisme égyptien
L'Évangile selon Jean
Science et spiritualité
Cagliostro
L'art de faire son malheur ou son bonheur
Spiritualité et société
Léonard de Vinci, génie visionnaire
Maât : Principe d'harmonie universelle
L'ange dans la pensée de L.-C. de Saint-Martin
Nicolas Flamel


http://www.rose-croix.org
cliquer sur Médiathèque puis sur Vidéo " Voix et connaissances "