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*** ci-dessous "Livres-mystiques".: un hommage à Roland Soyer décédé le 01 Juin 2011

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mercredi 16 décembre 2020




Le n° 5 (automne 2020) de la revue Liber vient de paraître. Il est consacré au Cœur glorieux. Vous trouverez ci-joint la couverture et le sommaire, avec, entre autres, une petite étude sur "la porte du cœur dans la tradition martiniste", et bien d'autres articles fort intéressants.


Dixit ; Serge Caillet

lundi 30 novembre 2020


                                                                     

Bonsoir, 

Une petite évasion dans notre histoire.

A découvrir ou (re-)découvrir un compositeur atypique, 

oublié qui naquit en Guadeloupe au milieu du XVIIIè 

siècle, le Chevalier de Saint George, qui fut surnommé 

plus tard le "Mozart noir".

Joseph Bologne, 

le Chevalier 

de Saint-George 

en quelques notes

Blanc et noir par ses origines, proche des 

princes et révolutionnaire, expert dans le 

maniement des armes, de la baguette et 

de l’archet, Joseph de Bologne, le chevalier 

de Saint Georges, synthétise des formes 

d’excellence qu’on trouve rarement ensemble 

chez une même personne. Et pourtant, il fait 

partie de ces personnages dit « oubliés ». 

Compositeur, premier  franc-maçon français 

mulâtre, escrimeur hors pair, chef d’orchestre, 

premier colonel noir de l’armée française, 

candidat à la direction de l’opéra de Paris, 

voici la biographie d’un homme d’exception en 

quelques notes.

Voici le lien : 

https://projecteurtv.com/art/artistes/chevalier-de-saint-george-biographie-compositeur-franc-maconnerie-mozart-noir/

Bonne soirée où que vous soyez.

Régalez vous avec ce document .

Biz à partager 

Claude & Christian


dimanche 29 novembre 2020

 


Parution aux Editions de La Tarente de l'ouvrage de Jean-Louis Ricard, L'Initiation par l'intime consacré à l'œuvre de Louis-Claude de Saint-Martin.

Les travaux sur le Philosophe Inconnu sont peu nombreux. A ne pas manquer par conséquent.

Vous en trouverez ci-joint une présentation.

Fort peu nombreux sont les travaux universitaires consacrés à l’œuvre de Louis-Claude de Saint-Martin. Depuis Robert Amadou, Jean-Louis Ricard est l’un des rares chercheurs à étudier les écrits du « Philosophe Inconnu » dans le cadre de l’Université. Le grand intérêt de sa démarche est d’avoir choisi l’entrée littéraire pour pénétrer les écrits du philosophe d’Amboise. Cette approche nous renvoie à la relation entre une Tradition que l'on dit, parfois même abusivement, orale, et l'écrit. Le livre d'Énoch nous annonce que ce sont les anges mauvais qui ont enseigné l'écriture aux hommes. Cependant, très tôt, l'écrit a permis de codifier les traditions, les rites en particulier, de véhiculer les doctrines, les cosmogonies, les philosophies, les théurgies, les magies, afin qu'elles ne se perdent pas. Souci de préserver. Souci de transmettre, même si l'écrit traditionnel demeure soumis, presque dans tous les cas, au nécessaire éclairage direct de la parole, du commentaire, de sa mise en scène opérative dans la conscience par le jeu de la mémoire. Loin de s'opposer, oral et écrit se complètent, se marient en un subtil alliage dans la plupart des traditions, pour servir la Tradition. Nous savons aujourd'hui le désastre que constitue la disparition ou la destruction des textes traditionnels. Mais, nous parlons ici de littérature et non d'écrit. Tous les textes traditionnels n'appartiennent pas à la littérature notamment quand ces écrits sont des aide-mémoires, des manuels pratiques, de véritables guides permettant au pratiquant de vivre sa spiritualité à l'intérieur d'une tradition donnée et de partager. Au contraire, certains textes traditionnels relèvent de la grande littérature, mais aussi toutes les poésies crépusculaires qui veulent transcrire l'indicible ou dévoiler l'arcane en le voilant, et encore les contes et métaphores porteurs d'enseignement traditionnel, voire de techniques et surtout de paradoxes salutaires. Si le silence ne s'établit pas, comme véritable mode de transmission, c'est alors le mot qui sera le médiateur agréé pour transmettre, le mot comme signe puis le mot comme symbole. Avec Aristote, le mot devient la représentation collective qui est attachée à ce mot, représentation que les linguistes et autres grammairiens ne feront que spécialiser en le précisant. Le mot devient un symbole de cette représentation collective. Après Aristote qui reste un mystagogue authentique de la grande tradition antique et qui, mis à part quelques dérives, demeure très platonicien, la théorie aristotélicienne devient anti-traditionnelle. Platon, mais aussi les présocratiques et, après Platon, nombre de philosophes, en premier lieu les occultistes et les hermétistes, ont un autre rapport au mot que le Cratyle aborde en ces termes : "Cratyle a raison de dire qu'il existe des noms naturels aux choses et que tout homme n'est pas un artisan de noms, mais l'est celui-là seul qui considère quel nom est naturellement propre à chaque chose et qui sait en reproduire l'Idée dans les lettres et les symboles." Nous retrouvons là le principe de la Parole perdue des Francs-maçons, mais aussi Arthur Rimbaud et ses célèbres voyelles. Il existerait un lien intrinsèque entre le mot et l'Idée. Saint-Martin défendra la thèse que "le désordre du monde vient peut-être de la méconnaissance - ou de l'oubli - du vrai nom de tout objet." A ceux qui douteraient de la qualité d’écrivain du théosophe, rappelons Le Crocodile ou la guerre du bien et du mal arrivée sous le règne de Louis XV, ouvrage singulier dans l’œuvre, riche et complexe, de Louis-Claude de Saint-Martin. Le philosophe d’Amboise devait, avec ce livre qui relève du genre fantastique, surprendre aussi bien ses émules que le lecteur occasionnel. Robert Amadou, qui signa la préface à la deuxième édition du Crocodile, en 1962, après le trop long silence qui suivit l’édition première de 1799, parle d’un livre deux fois « insolite », par le genre et par sa place au sein de la série des essais de Louis-Claude de Saint-Martin. Le Crocodile est souvent sous-estimé, voire ignoré, par des lecteurs peu habitués à la confrontation avec un texte de forme à la fois poétique, épique et magique. Le texte déroute, c’est sa force. Le livre dérange, conduit hors des sentiers battus de l’initiation et révèle en contre-jour ou en pleine lumière les vérités auxquelles, sa vie durant, le philosophe inconnu s’est consacré. Enigmes et allégories, cocasseries même, portent un enseignement étrangement moderne. En effet, de tous les livres de Louis-Claude de Saint-Martin, il est sans doute celui qui nous semble d’emblée le plus contemporain. Car la lutte mise en scène par Saint-Martin, qui se passionna pour la Révolution dont il attendait beaucoup, trop en réalité, représente le combat entre deux principes, l’un de morcellement, l’autre de retour à l’Un, à l’œuvre dans l’infinie création depuis la Chute, comme au sein de chaque individu. Le Crocodile dénonce aussi les errances des « instituteurs », des porteurs de la pensée moderne en cette fin de XVIIIème siècle dont Philippe Muray1 dans un livre magistral nous dit qu’il perdure peut-être encore de nos jours après « la crise religieuse du XIXème siècle » dans un étrange « socialoccultisme ». Cette capacité de Louis-Claude de Saint-Martin de s’inscrire dans un genre littéraire très différent de celui auquel il a habitué ses lecteurs, généralement avertis, au risque de dérouter, nous alerte. Nous avons affaire à un véritable écrivain qui justifie amplement les choix inauguraux et méthodologiques de Jean-Louis Ricard. 1Le XIXème à travers les âges de Philippe Muray, Editions Gallimlard. Paris, 1999.

Sommaire : Introduction : Régénération et création littéraire chez Louis-Claude de Saint-Martin. Première Partie : La philosophie mystique de Louis-Claude de Saint-Martin sous la Révolution Française – Étude et réflexion sur les premiers pas de la carrière d’écrivain de Louis-Claude de Saint-Martin – L’engagement du philosophe Inconnu dans l’époque des Lumières et de la Révolution Française – Le Crocodile, ou la guerre du bien et du mal, ouvrage témoin de l’époque révolutionnaire. Deuxième partie : Théurgie, initiation et quête d’une écriture sublime Nombres, théurgie et écriture – Écriture et théurgie, vers une quête libératrice – Les techniques de l’écrivain, ou la quête d’un accès au sublime. Troisième partie : Régénération et philosophie hermétique, la quête de l’immortalité – Du mythe de la régénération à l’influence de la philosophie hermétique dans l’œuvre de Saint-Martin – Le processus de régénération et les quatre temps du Grand Œuvre chez Saint-Martin De la transfiguration du Corps à l’érotisme, au sentiment d’immortalité. Conclusion. https://latarente.fr


mardi 17 novembre 2020

Les Compagnons d'Alexandrie de Serge Caillet

Les Compagnons d'Alexandrie se sont illustrés dans les rites maçonniques égyptiens, mais aussi dans le Martinisme https://latarente.fr/accueil/158-les-compagnons-d-alexandrie-9782916280530.html          

Voici onze portraits de personnages connus des rites maçonniques égyptiens qui se sont illustrés dans le maintien de l’héritage de l’hermétisme alexandrin dans les rites de Memphis-Misraïm, en France, au xxe siècle. Serge Caillet nous propose d’aller à leur rencontre et de découvrir ce qu’ils ont de plus humain et, par conséquent, de plus vrai. 

Quelques hommes de désir, parmi des figures connues des rites maçonniques égyptiens, se sont illustrés dans le maintien de l’héritage de l’hermétisme alexandrin dans les rites de Memphis-Misraïm, en France, au xxe siècle.

Ces Compagnons d’Alexandrie, comme les nomme Serge Caillet, en ont ainsi illustré l’histoire en portant témoignage, chacun à sa façon, d’une quête exceptionnelle et merveilleuse. Les voici rassemblés dans une galerie de onze portraits : Gérard Encausse (Papus), Charles Détré (Téder), Jean Bricaud, Constant Chevillon, Raoul Fructus, Georges Lagrèze, Jean-Henri Probst-Biraben, Henri Dubois, Henri Dupont, Robert Ambelain, Albert Audiard.

Les Compagnons d’Alexandrie sont des marginaux selon le monde et souvent aussi aux yeux de leurs frères et sœurs des grandes obédiences. Mais leur contribution à l’histoire et au patrimoine des rites de Memphis-Misraïm est essentielle. 

Serge Caillet s’intéresse à la maçonnerie égyptienne depuis plus de trente ans. Il a déjà publié sur elle deux ouvrages de référence qui sont aujourd’hui des classiques. Mais la longue fréquentation des archives lui a aussi rendu ces personnalités familières. Ces portraits en pied ne se contentent donc pas d’une solide étude biographique, car l’auteur nous propose aussi d’aller à la rencontre des principaux acteurs des rites maçonniques égyptiens, en France, au xxe siècle, dans ce qu’ils ont de plus humain et, par conséquent, de plus vrai.

vendredi 13 novembre 2020

CONFÉRENCE AVEC CHARLES-RAFAËL PAYEUR

LE SOLSTICE D’HIVER : APPROCHES SYMBOLIQUE ET INITIATIQUE Pour vous inscrire à la conférence de Charles-Rafaël Payeur, proposée le vendredi 11décembre prochain à 20h00(heure française), il suffit de nous faire parvenir votre demande par courriel en remplissant le bulletin d’inscription ci-après. Un montant d e 15 est demandé comme contribution aux activités de notre association. Pour son règlement, nous vous enverrons un lien Paypal à l’adresse du courriel que vous nous indiquerez. En cliquant sur celui-ci, vous aurez une explication simple sur la manière de procéder, en toute sécurité (nul be soin d’a voir un compte Paypal pour pouvoir procéder à un paiement).Par la suite, vous recevrez un autre lien qui vous permettra de nous rejoindre en direct, le 11 décembre prochain, à partir de votre PC, Mac, iPad, iPhone. Ce lien ne sera valable que pour la présentation en direct (la fenêtre s'ouvrira quelques minutes avant la conférence). Si vous ne pouvez être présent lors de cette conférence, nous vous enverrons, sur demande, un lien afin que vous puissiez télécharger son enregistrement. Vous pourrez ainsi l’écouter à un autre moment vous convenant mieux. Fraternellement, IPT. BULLETIN D’INSCRIPTION Nom..............................................................................Prénom................................... Adresse.................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................. Courriel........................................................Téléphone...............................................souhaite s’inscrire à la conférence proposée en ligne par Charles-Rafaël Payeur levendredi 11 décembre prochain. 

vendredi 6 novembre 2020

Le CIREM

Le CIREM

Le Centre International de Recherches et d’Etudes Martinistes et la revue L’Esprit des Choses furent fondés en 1992 par Robert Amadou et Rémi Boyer.

De 1992 à 2002, parurent 33 numéros de L’Esprit des Choses, rassemblant pour les chercheurs 3000 pages de documents, études et analyses sur les grands thèmes de recherches que s’était fixé le CIREM lors de sa création:
Théosophie de Louis-Claude de Saint-Martin
Vie des ordres martinistes
L’Ordre des Chevaliers Maçons Elus Coëns de l’Univers
La Franc-maçonnerie du Régime Ecossais Rectifié
La Franc-maçonnerie égyptienne
L’initiation, d’une manière générale.

Parallèlement et en complément à la revue, le CIREM publia pendant cette période de nombreux dossiers et brochures traitant directement du martinisme, de ses « maîtres du passé », de l’Ordre des Chevaliers Maçons Elus Coëns de l’Univers ainsi que différents mémoires universitaires.
Le CIREM dirigea la collection L’Esprit des Choses aux Editions Dervy.
Le CIREM organisa également diverses manifestations comme Les Rencontres Singulières, le Colloque Stanislas de Guaïta de Paris ou, en collaboration avec la Quinta de Regaleira, le Colloque Louis-Claude de Saint-Martin de Sintra.
Le CIREM fonda également l’Observatoire Maçonnique Européen, qui lança l’enquête sur la Franc-maçonnerie du XXIème siècle, et diffusa la Charte pour le XXIème siècle des ordres martinistes.
De 2002 à 2005, L’Esprit des Choses parut en langue italienne, deux fois par an, reprenant dans cette langue des études anciennes auxquelles s’ajoutèrent des contributions consacrées au martinisme italien.

En 2006, il fut décidé de réaliser une nouvelle série de L’Esprit des Choses, thématique et à parution irrégulière, afin de rendre compte des découvertes, réflexions ou travaux réalisés dans le cadre du CIREM ou de centres de recherches partenaires.
En 2008, le CIREM et les Editions Rafael de Surtis lancèrent une nouvelle collection de livres intitulée L'Esprit des Choses, consacrée au martinisme, à l'illuminisme et à la gnose.


L’Esprit des Choses

ISSN : 1244-5517
Directeur de la publication : Jean-Louis Ricard
Chef de la Rédaction : Rémi Boyer
Comité de rédaction : José Anes, Alain Blandin, Serge Caillet, Thierry Chauvière, Georges Courts, Robert Ho-Than, Jorge de Matos, Serge Niamke, José-Miguel Jato, Alexandre Gabriel, Ennio Junior Pedrini
Impression par le CIREM
Adresse : CIREM BP 08, 58130 GUERIGNY-FRANCE.   

samedi 5 septembre 2020

Revue l'Initiation "Théosophie - Franc-maçonnerie - Martinisme - Spiritualité"

 

 

 

 

 

 

Cahiers de Documentation Ésotérique Traditionnelle, revue du Martinisme et des divers courants initiatiques - Existe depuis 1888.  https://www.linitiation.eu/anciens-numeros-a-telecharger 

https://www.linitiation.eu/numeros-recents






 

lundi 23 mars 2020

                                                                                                                                                          
METTRE LE SON ASSEZ FORT

Bonne visite d' un lieu mythique ou souffle l' Esprit...
...cette inscription trouvée sous la voûte de la chapelle templière de Tomar
"Mystica Verba Profaris"
et qui signifie " Tu prononces des paroles mystérieuses"
et en langage Templier : " Ne trahis pas le verbe "

Si le temps vous presse, ne manquez pas de vous rendre au château, le Castelo dos Templários, qui vaut à lui seul la visite de Tomar. Il constitue un véritable condensé des styles, allant du roman au byzantin en passant par le gothique, le manuélin et la Renaissance. C'est vers 1160, sur ordre du Grand Maître des Templiers, Gualdim Pais, que débute la construction du château fort. Après avoir traversé de beaux jardins, vous découvrirez une esplanade, sur laquelle s'ouvre l'entrée du Convento de Cristo. Avant d'y pénétrer, admirez la forme octogonale de l'église qui évoque le Saint-Sépulcre de Jérusalem ainsi que son splendide portail où se mélangent styles manuélin et gothique flamboyant. En entrant dans l'édifice, vous accédez à la nef manuéline, à deux étages, où vous pourrez admirer de beaux vitraux. À gauche de l'entrée, vous pourrez aussi observer la rotonde des Templiers de style byzantin. Cette rotonde construite au XIIe siècle servait autrefois d'oratoire aux religieux soldats. De la rotonde, on accède à deux cloîtres, le cloître do Cemitério et celui da Lavagens, respectivement cloître du cimetière et des ablutions, tout deux de style gothique très sobre.

En vous rendant par un escalier au coro alto de la nef, vous pourrez accéder à l'étage du grand cloître de style palladien.

Enfin, ultime attrait des lieux mais non des moindres, la fenêtre de Tomar, sculptée entre 1510 et 1513 et qui constitue l'exemple le plus évocateur de la grande épopée maritime qu'a connue le pays. Algues, coraux et coquillages, mais aussi cordages, chaînes et, curieusement, arbres et racines soutenues par un marin composent les motifs du décor féerique de cette fenêtre marine.

LA FENETRE ET LE COMPLEXE DE L'EGLISE

La fenêtre ne peut s'expliquer dans le contexte seul de la façade sur laquelle elle est ouverte. Celle-ci s'inscrivait en effet dans un programme plus vaste, à l'échelle de l'église entière.

En 1510, Don Manuel chargea Diogo de Arruda de remodeler l'église du couvent de Tomar, en redéfinissant avec précision ses dimensions. L'édifice projeté par cet architecte fut élevé jusqu'à hauteur des murs de la nouvelle nef, comprenant une sacristie voûtée, sous un chur destiné aux religieux. La même année, Arruda fut envoyé à Azamor, dans le nord de l'Afrique, où il travailla comme ingénieur militaire. Le chantier de Tomar fut achevé par l'autre grand architecte de cette période qu'était João de Castilho. C'est à lui que l'on doit la liaison entre la nef et la vieille rotonde des Templiers, la construction du portail sud et la voûte de la nef.

L'édifice conçu par Diogo de Arruda condense toutes les caractéristiques essentielles de son architecture et de celle de son frère Francisco : le recours systématique à des volumes cylindriques ; la grammaire de l'architecture militaire ; enfin, le traitement hyperréaliste d'une décoration composite qui associe très librement des éléments naturels ou non. Ces particularités ont été considérées un peu légèrement comme des traits communs à toute l'architecture de cette période, alors qu'en réalité, elles étaient dues au seul génie des frères Arruda, et circonscrites à leurs réalisations. Pour preuve : l'intervention de João de Castilho dans l'église de Tomar qui, sans trahir le programme iconographique général, présente des caractéristiques spatiales et plastiques plus proches de sa formation castillane qui transparaît dans la décoration plateresque du portail.

L'allusion rhétorique aux Chevaliers, dans l'église du Couvent du Christ, commence avec l'aspect robuste des fortifications du bâtiment, assimilable à un bastion. Les volumes cylindriques rappellent autant les solutions méditerranéennes de contrefort, qu'ils suggèrent des tours adaptées aux techniques de balistique. La sacristie elle-même se présente, avec son volume écrasé, comme une casemate de forteresse. Intégrant le vieil oratoire fortifié des Templiers qui, d'ailleurs, a reçu de nouveaux créneaux à l'époque manuéline, le nouvel ensemble peut apparaître ainsi comme une forteresse de la vertu, idée chère à la religiosité du moyen âge tardif.

Le programme développé sur les trois façades extérieures de la nef manuéline répète strictement l'encadrement des fenêtres, conformément à l'intérieur de la plus fameuse d'entre-elles, mais acquérant un aspect plus discipliné, comparable au travail portugais d'orfèvrerie d'alors.

En 1511, ce fut à Olivier de Gand que l'on commanda d'immenses stalles de bois doré destinées au chur haut, ainsi qu'un ensemble de vingt sculptures monumentales de personnages de l'Ancien et du Nouveau testament, disposées à l'intérieur de la rotonde à la manière des séries typologiques médiévales, de la même façon que le portail de l'église plus tard.

De la même époque et participant au même programme, les peintures murales des voûtes du nouveau déambulatoire, donnent l'illusion d'une architecture flamboyante dressée jusqu'aux cieux. S'inscrivent, une fois encore, les emblèmes du roi et de la reine, cordes et troncs d'arbres émondés, et autres figures au sens parfois obscur .

Le programme plastique de l'intérieur de l'église se déploie autour de la rotonde reconfigurée. Il est consacré à la passion du Christ, soit dans des ensembles de peinture murale complexes et figuratifs, soit au travers d'allusions symboliques à la Passion (les instruments mêmes de la Passion), à l'Eucharistie (la vigne) et à la Résurrection (l'artichaut, la grenade). Ces symboles sont évidents dans la sculpture de bois doré, dans la peinture murale et dans les stucs.

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Certains templiers sont vraisemblablement passés dans des ordres religieux étrangers. Le Portugal ayant refusé d' obéir au Pape: l'Ordre pu y survivre, prenant le nom de Milice du Christ. Hasard : au XVe siècle, les voiles des navires portugais arboraient la croix pattée templière ...

1/ TOMAR au Portugal : ne manquez pas de vous rendre au château, le Castelo dos Templários, qui vaut à lui seul la visite de Tomar.

vendredi 17 janvier 2020

Lien vers un site " La Rose Bleue", consacré à la tradition occidentale.











Bonjour ou bonsoir à vous, visiteurs...
Je tiens à dire avant toute chose, car cela m'a été souvent demandé, que ces pages ne me rapportent pas d'argent, et ne constituent pas la vitrine d'une quelconque association. D'autre part, ce site est placé sous licence Copyleft, ce qui signifie que son contenu peut être librement copié, imprimé, modifié, etc... (sauf quelques éléments pour lesquels je signale avoir dû moi-même obtenir une autorisation). Les biographies ont à ce titre pu être reprises par d'autres sites, dont l'encyclopédie libre Wikipédia. Je voudrais toutefois insister sur un point important : si vous souhaitez distribuer des contenus sous licence Copyleft, vous devez en indiquer la provenance (pour une page web, un simple lien suffit); et si vous créez un contenu d'après d'autres contenus existants licenciés sous Copyleft, vous devez octroyer les mêmes droits aux utilisateurs du contenu obtenu. Naturellement je n'ai aucun moyen de faire respecter ces principes, et ne peux compter que sur l'éthique personnelle de chacun.
Lorsque j'ai fait mes premières recherches sur Internet il y a quelques années, j'ai constaté que certains mots-clefs en rapport avec des thèmes que j'affectionne ne donnaient aucune réponse dans les moteurs de recherche, ou renvoyaient à des sites avec lesquels j'étais en désaccord. Un premier site, Keras Amaltheïas (ou Corne d'Amalthée, en référence au symbole alchimique de la corne d'abondance) a donc été créé pour combler ce que je considérais comme un manque. Beaucoup d'internautes m'ont aidé dans cette entreprise en m'envoyant des documents, des photos, des conseils, des réflexions, des planches... et surtout en m'offrant leur amitié. Les heures de travail qu'il aura nécessité ont été récompensées notamment par l'inscription du site dans les liens de la BNF (rubrique Religion/Esotérisme), et par une mention dans le n° 256 de la revue L'Histoire. Et je n'oublie pas les nombreux webmasters qui ont ajouté un lien sur leur propre site, ainsi que les encouragements des visiteurs. http://www.la-rose-bleue.org/index.html

Voici un des tableaux de loge les plus anciens, ici un tableau autrichien datant de l’an 1790. + source Dervy medicis

 
La plupart des francs-maçons connaissent bien les tableaux de loge ; ces représentations peintes, gravées voire tissées, sur support rigide ou toiles, apparues dès les premiers temps de la franc maçonnerie et qui sont utilisées en loge pour illustrer des symboles maçonniques et des allégories au cours des cérémonies et autres réunions rituelles. Pourtant, très peu de choses ont été publiées sur ces tableaux...
 
 

lundi 13 janvier 2020

Meilleurs voeux 2020

En Christ, je vous embrasse
très frat
F.::. Naram'Shin
S.I.G.I.