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*** ci-dessous "Livres-mystiques".: un hommage à Roland Soyer décédé le 01 Juin 2011

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dimanche 15 juillet 2007

de 23:00 à minuit Samedi 21 juillet sur France-Culture un émission " Vintras, ou l' hétérodoxie visionnaire au 19ème siècle "













Sur France Culture

Par Michel Cazenave

une émission du samedi 21 juillet 2007

Vintras, ou l' hétérodoxie visionnaire au 19 e siècle


VINTRAS : L'Organe

et pour en savoir plus sur Vintras "Pierre-Michel" "le nouvel Elie ", voici réédité l' incontournable livre de Maurice Garçon :

Maurice Garçon
Vintras. Hérésiarque et prophète
Précédé de « Protée aux enfers » par François Angelier2-84137-209-6; 224p., 13/21, 2007
22 €

http://www.millon.com/collections/religion/golgotha/vintras.html


Si l’année 2007 voit le centenaire de la mort de Joris-Karl Huysmans (le 12 mai), elle voit également le bi-centenaire, infiniment plus obscur, d’une naissance (le 7 avril) : celle de Pierre-Michel Vintras, dit aussi Pierre-Michel ou l’Organe, voire même le nouvel Élie. Né en 1807, enfant vite abandonné par sa mère, il vit d’expédients, de menues escroqueries et d’embauches passagères jusqu’en 1839. Cette année-là, l’apparition, à Tilly-sur-Seulle (Calvados) où il gère une cartonnerie, puis à Paris, d’un mystérieux vieillard en qui il voit la figure de saint Joseph sonne l’envoi d’une hallucinante carrière de visionnaire apocalyptique, de pontife sectaire et de prophète marial. Âme de l’Œuvre de la Miséricorde disséminée partout en France en de multiples « septaines », proche des milieux naundorfistes, il s’emploie avec ses disciples à une régénération mariolâtrique de l’église catholique et à une annonce joachimite du règne de l’Esprit. L’apparition d’hosties sanglantes à partir de 1841, à Tilly-sur-Seulle, marque le fort d’une geste hérétique que freine un séjour de six ans en prison sous l’inculpation d’escroquerie et une condamnation romaine. Libéré en 1848, Vintras, dorénavant pontife d’amour et réincarnation d’Élie, se voue à ses disciples, groupés dès lors en « carmels éliaques », ce malgré un second exil, londonien, décrété par le Second Empire. Rentré en France en 1862, il mourra à Lyon en 1875, le sulfureux abbé Boullan (ami de Huysmans) échouant à lui succéder. Rendu célèbre par son évocation dans Là-Bas de Huysmans (1891) puis dans La Colline inspirée de Maurice Barrès (1913), Vintras a surtout été l’objet de cette monographie jamais rééditée de Maurice Garçon. Publiée en 1928 chez Nourry, basée sur des documents d’archives publics et privés, enrichie de témoignages, elle reste la meilleure approche d’une des plus fabuleuses figures de « la marginalité religieuse » contemporaine.

je connais bien l' histoire de Vintras et notamment de ses liens avec les trois frères Baillard de la Colline de Sion ! à cet effet, voir le chef d' Oeuvre de Maurice Barrès sur la colline de Sion-Saxon "La colline inspirée"

@micalement Claude Camille de Bruyères CCdB alias le pélican

vendredi 13 juillet 2007

Le Rituel de Thot de Jean-François Macaigne




















Le Rituel Thot de JF Macaigne

Où donc se trouve cachée l’urne renfermant les rouleaux sacrés du Livre de Thot, écrits de la main même du dieu, plus anciens encore que la Bible ? Ils révèlent le secret du Savoir universel.Et surtout, quel est ce rituel qui permet d’y accéder et d’ouvrir cette urne scellée magiquement depuis cinq mille ans ? C'est ce que vont devoir trouver les trois héros de ce roman ésotérique haletant dans lequel se mêlent action, humour et aventure.Le Rituel Thot, le livre pour cet été, depuis plus de 25 semaines au Top 100 de Lulu.com !

" Celui qui possède le Livre de Thot peut regarder le soleil en face…Le Livre de Thot, des rouleaux écrits de la main même du dieu, plus anciens encore que la Bible, révèlent le secret du Savoir universel. Ils ont disparu, enfouis dans les méandres du temps et les sables de la vieille Egypte. Tout ceux qui ont prétendu les avoir retrouvés ont été victimes d’accidents étranges.La dernière victime de ce livre maudit est un franc-maçon californien sur le point de le redécouvrir. Pour les trois héros, une course folle s’engage. Ils croiseront une vierge noire ramenée des croisades, les templiers, Mozart, George Sand, le Paris d’antan et l’initiation égyptienne.Le Rituel Thot, premier opus d’une trilogie initiatique, plonge dans le monde hermétique de la Franc-maçonnerie, révélant certains rituels et clarifiant quelques idées reçues. On pénétrera ainsi plusieurs secrets de l’enseignement maçonnique ésotérique, dont la quadrature du cercle et le nombre d'or. "

Nouveau catalogue N° 53 de juillet 2007 de la Librairie de la Cathédrale Serge Amato




















Amato Serge " Librairie de la Cathédrale "

Catalogue 53

13-Jul-2007 10:54 2.2M

Téléchargement possible sur :

http://www.mystica-verba-profaris.org/section1/

j' ai acheté qq ouvrages, alors bonne pêche...

@mitiés

claude Camille de Bruyères

mardi 10 juillet 2007















Pour tous ceux que cela intéresse, une page concernant la généalogie de LC de Saint-Martin.

Nous recherchons toujours des informations sur la belle-mère de LCSM, Marie Anne Trézins.
Jean-Louis Boutin


Voici le lien :


lundi 9 juillet 2007




















Bonjour à vous en ce lundi matin.

Vendredi passée par le plus intéressant des hasards, je suis tombé sur votre blogue,Et ces avec stupéfaction et gourmandise que j'ai lu votre article : Le Fruit oublié de Vlad Sauciuc de Bucarest. Je vous explique, lors de mon voyage en Grèce au mois de Mai, sur les terres de mon grand-père en Péloponnèse se dressaient des grenadiers tout en fleurs. J'ai été conquise par leur beauté & lui ai demandée ce qu'ils étaient. Mon Papou m'a répondu : Rodi! À mon grand bonheur cet arbre fruitier, cette fleur, ce fruit, était ce que je cherchais depuis des mois. Un tout symbolisant la prospérité, la fécondité, la fertilité, la richesse et l'abondance. Connaissant les croyances grecque à son sujet, j'ignorais toutefois si pour d'autre culture se fruit représentait quelque choses d'intéressant. Photo en mains je retourne au Canada & partage ma découverte avec mon équipe de création, en leurs expliquant sa symbolique pour les grecques. Ils sont conquis eux aussi, toutefois ils me demandent si la grenade est pour ainsi dire internationale? Alors je me mets a farfouillé l'internet, les dictionnaires, rien de très précis s'offre à moi! Des heures des jours passent, quelques truc sur wikipedia, des images…ces bienfaits nouvellement reconnu par les occidentaux! Bref rien qui puisse me suffire. Ces alors que je me ré-essai vendredi dernier, tout me semble comme avant, pas de nouveauté sur le web……..rien. Ma grenade n'ira pas en chine….C'es ma dernière chance… et voila que je trouve votre Blogue! Hourra ! Comme c'est intéressant, j'ai la nette impression d'avoir trouvé de l'or! Merci à vous, vous m'avez offert un très beau cadeau vendredi, merci… mon équipe est excitée et moi aussi. Je retournerais bien en Grèce au mois de septembre, remercier mon grand-père et cueillir la « rodnic » pour vous en faire parvenir.

Merci encore
Katina K.

vendredi 6 juillet 2007

Revue Rodia - Le Fruit oublié de Vlad Sauciuc de Bucarest




















Le fruit oublié


Vous-avez déjà mangé une grenade ?

Moi, personnellement, j’avoue que j’ai découvert tard ses graines juteuses, sucrées acides, de couleur pourpre. La première fois quand j’ai reçu en cadeau une grenade, dans mon enfance, de la part d’un ami revenu d’un voyage en Caucase, je l’ai regardé étonné, et je l’ai retourné sur tous les cotés, sans que je me rende compte que j’avais à faire à un fruit. La croûte dure, jaune et avec des reflets rouges, la faisait ressembler plutôt à un moulage de plâtre. En la coupant j’ai découvert ses alvéoles asymétriques, remplies de petits grains gélatineux, que j’ai savouré tout de suite, comme une bizarre délicatesse pour laquelle j’avais l’intuition de ne plus l’a rencontrer de sitôt. Même pas aujourd’hui, quand les étagères des super marchés pleurent sous le poids des tonnes de fruits, un plus exotique que d’autre, je tombe très rarement et par hasard sur une cagette de grenades, comme si elles étaient cachées des regards et ignorées par les acheteurs… Et je me demande : il y a quelqu’un qui sait, vraiment, qu’est ce qu’une grenade, et combien d’histoires renferment sa croûte dure ?

Si on regarde dans le dictionnaire explicatif, on trouve une définition vide et banale : « la grenade est le fruit d’un arbuste (Punica granatum) de la famille de punicacés, répandu dans la région méditerranéenne et cultivé avec comme zone de prédilection un climat tempéré chaud. Ses fleurs sont rouges, et le fruit en lui même est une baie spéciale de forme sphérique, qui peut être consommée comme tel ou utilisé pour la fabrication des sirops ou gélatines( …) ». Qu’est-ce que c’est que cela ?

L’histoire nous dit que la grenade était connue et appréciée de tous les peuples antiques, par les juifs, par les égyptiens, par les phéniciens, mais, bien sur, par les grecs et romans, pour ses qualités médicinales et gastronomiques. Dans la Bible on parle très explicitement du « must de grenade », ce qui démontre que les juifs buvaient le jus de grenades après qu’ils l’aient laissé fermenter. La croûte du fruit, riche en tanin, était utilisé pour le tannage des peaux et pour donner la couleur au vin, et en médecine était connue par son pouvoir astringent, utilisé pour combattre la gastro-entérite.

Au delà de toutes ses caractéristiques, la grenade a une forte valeur symbolique, pleine de significations, et elle a été utilisée dans des contextes culturels éloignés dans le temps et l’espace. Les thèmes symboliques les plus souvent rencontrés ont été le plus souvent inspirés de la structure physique du fruit et transformé en analogies, comme ça sera la richesse, le cycle de la mort et le renaissance, la pluralité dans l’unité.


« Une sphère opaque et rugueuse (surface qui n’est pas lisse) qui enferme a l’intérieur une extraordinaire abondance de graines, sucrées et juteuses. » Le symbolisme oriental souligne cet aspect et associe le fruit avec la prospérité et la fertilité ; ainsi, la grenade, stylisé, est un motif souvent rencontré dans la décoration des murs, et il est souvent un cadeau de mariage, comme souhait de richesse et d’abondance ; même aujourd’hui, en Afrique elle est le symbole de la maternité ; en Inde, les femmes qui ont peur de ne pas pouvoir avoir d’ enfants boivent du jus de grenade ; en Grèce et en Turquie les mariées jetaient une grenade par terre et elles découvraient, en comptant les graines éparpillées du fruit écrasé, le nombre d’ enfants qu’elles allaient avoir, tandis que à Rome, les mariées se mettaient les feuilles de grenadier dans les cheveux, le jour du mariage. En Perse, l’endroit d’origine de la grenade, elle apparaît souvent dans les poèmes d’amour, associé à l’image lyrique de l’amour. Et en extrême orient, la grenade représente l’abondance, la fertilité et la fécondité ; en Chine elle était considérée comme le symbole de la postérité, en Vietnam une ancienne légende raconte à propos d’une grenade de laquelle sont sortis une centaine d’ enfants, et chez nous, dans la langue roumaine, mots comme : « roade » - fruits, « rodnic » - fructueux, « rodnicie » - fécondité (pour mieux comprendre la suite il faut savoir que grenade se dit en roumain rodie ), tire sa sève de l’arbuste avec des fruits durs. Donc, pour tous, on parle d’un concept identique, même s’il est habillé dans des formes différentes, et on ne peut pas contester le fait que la fertilité et la descendance nombreuse donne une image parfaitement adaptée au symbole de la grenade.

Certains chercheurs prétendent encore le fait que dans la mythologie traditionnelle, la grenade a été soit confondue, soit remplacée ultérieurement avec la pomme, beaucoup moins répandue dans l’architecture au proche orient et en Europe. Le jardin des Hespéride, avait des pommes d’or, Paris devait offrir une pomme à la plus belle des déesses, et Eve a offert à Adam une pomme, comme fruit de la connaissance. Mais la pomme, à cette époque, était loin d’avoir le goût et l’aspect du genre de pommes pas sauvages d’aujourd’hui : elles étaient sauvages et avec des fruits petits et rabougris, ne provoquaient même pas l’admiration, et même pas l’envie de les goûter… Comme on peut voir, la pomme, mise souvent de légende en connexion avec l’élément féminin, pourrait être en réalité une grenade…

« Comme un fil de pourpre sont tes lèvres, ta bouche est pleine de grâce et tes joues s’aperçoivent derrière la vague comme le fruit de grenade », dit la «Chanson des Chansons ». Le fruit avec des graines de couleur du rubis est rappelé à plusieurs reprises dans l’ancien Testament : des grenades mures, alternant avec des cloches d’or, décoraient la cape « sacerdotale », « l’éphod », comme est écrit dans l’Exode. La même signification de la fertilité apparaît dans la Bible dans d’autres endroits, comme par exemple quand ils parlent du Pays promis, de la terre idéale : « Ton Dieu va t’offrir la meilleure terre…avec du blé, de l’avoine et de la vigne, où poussent des figuiers, des grenadiers et des oliviers ». Peut-être que pour cela Hiram, l’architecte du temple du Salomon, a reproduit l’image sculptée des deux cents grenades tout autour des chapiteaux des deux colonnes…

Saint Grégoire de Nicée, Prêtre de l’église au 4ème siècle après le Christ, soutient que les grenades du bord des capes indiquent un mode de vie discipliné et dur, comme la croûte du fruit, en mesure de payer ceux qui le pratique avec de l’espoir, de la richesse et des cadeaux intérieurs, sucrées comme les graines enfermées dans sa pulpe, et Saint Jean de la Croix, mille deux cents ans plus tard, écrit dans « Oda spiritului (l’ode de l’esprit) » : « comme chaque grenade contient beaucoup de graines qui naissent et se développent dans sa cavité sphérique, de la même manière n’importe quelle autre caractéristique, mystère, résonnement et vertu de Dieu contient une multitude d’effets et miracles ».

Le symbolisme chrétien transforme dans le sens spirituel le motif de la richesse ; le fruit associé à l’image du Christ montre l’amour pour l’Humanité jusqu’au sacrifice suprême, comme la grenade créée des mains de la Vierge avec l’enfant dans le célèbre tableau de Botticelli. On retrouve, de même, tout au long du Moyen âge l’image de la grenade utilisée en gros autant dans les peintures que dans les arts du tissu les plus chers et précieux, destinées aux cérémonies les plus pharaoniques de la Cour des Rois et l’église. Donatello, Verrocchio, Rossellino, Piero della Francesca et les peintres qui les ont suivis, ont repris, dans leurs œuvres, le symbole de la grenade, qui est, en plus, un motif très répandu dans la décoration des sculptures, plus souvent dans celle des tombeaux et de l’architecture classique.

L’association entre la grenade et l’idée de la mort, symbolisant la renaissance, présente aussi dans l’idée du sacrifice du Christ et la promesse d’une vie éternelle, a des racines dans le monde avant la chrétienté. Dans certains rites Egyptiens funèbres sont utilisés le fruit et les graines de grenade, qui étaient mises à coté de celles parties parmi les vivants, pour l’accompagner dans le voyage dans l’autre monde. Ont été trouvées des traces du fruit dans les tombes qui datent de l’année 2500 avant le Christ, et même dans la tombe de Ramsès 6, et dans les tombes grecques ont été retrouvées des grenades en argile : la participation aux mystères implique la mort et la renaissance de l’initié.

La grenade évoque, en Grèce antique, le symbole des Mystères et, d’après Pausanias, dans la ville Argos la statue de lunone tenait dans la main une grenade et sur elle était écrit : « La signification de la grenade est un secret sacré, duquel on ne peut pas en parler ici ».

La mythologie grecque, travers Apollodore d’Athéna( siècle 2 av. Christ), associe le fruit avec Cérès ou Déméter, la déesse de l’agriculture, et sa fille Perséphone, et, à travers elles, avec la mort et la renaissance cyclique de la nature.

La légende dit que Perséphone a mangé sept graines de grenade, vues comme « nourriture de la mort », fait qui lui a attiré la punition de Zeus, qui l’a lié pour toujours a l’enfer, en l’obligeant à vivre là-bas trois mois par an : quand elle retourne sur terre, celle-ci revient à la vie, et le temps que la déesse reste sous la terre, en temps d’hiver, la grenade mûrit.

Le mythe du Perséphone ou de Proserpine, la descente en enfer, fait partie de la culture lie aux Mystères de Eleusine (les prêtres de Eleusis, le lieu d’origine de ce mythe, se décorent les vêtements avec des branches des grenadier tout au longue des Grands Mystères) et la symbolisation du voyage d’initiation, rappelé dans le cours du rite de descente dans les profondeurs de la terre.

De cette apparente contradiction entre la grenade comme symbole de la fertilité et de la mort, naît un nouveau concept, celui de la dualité. Celle dualité qui se manifeste dans plusieurs parties du travail maçonnique, du carrelage avec les mosaïques du Temple, avec des losanges blancs et noirs, aux deux colonnes, du noir et de la lumière, et jusque dans les profondeurs de chacun d’entre nous, où se passe une bataille sans cesse entre le courage et la peur, entre le bien et le mal, entre la vie et la mort.

Dans la tradition Maçonnique, dans les rites d’initiation, se souligne une autre caractéristique du fruit : les graines enfermées dans le même emballage suggère l’idée du pluralisme dans l’unité, et dans ce sens la grenade indique la loyauté, les forts liens existants entre les « frères », ou les loges distinctes d’une obédience.

Ainsi, par analogie, chaque graine peut être vue comme un franc-maçon, unique dans son identité, mais fort liée à ses frères dans une seule famille, la prospérité de celle-ci est une conséquence directe de cette union. Et comme le rôle de la graine est de se fertiliser (faire un fruit), l’abondance de celles-ci dans la pulpe de la grenade symbolise de même le souhait et la volonté des Maçons de partout de se multiplier et s’éparpiller de plus en plus. Ensemble, la multitude de graines fait allusion à la pluralité de l’apport de sciences et philosophies qui ont crée, dans le temps, une tradition compacte. Dans l’iconographie maçonnique, la grenade est partiellement épluchée, pour laisser se voir la cohésion interne, en même temps que la partie couverte de la croûte signifie le pouvoir de protection de propres idéaux des profanes qui pourront les attaquer.

On peut donc attribuer à la grenade la valeur symbolique de représentation de l’entière Maçonnerie , comme la cohésion de Frères qui, même si c’est facile de les individualiser comme être unique, sont unis par une chaîne forte et commune, non seulement comme objectif de destination (d’arrivée), mais aussi comme fonction sus individuelle, symbole de la Fraternité et de la Solidarité qui inspire le comportement des Frères pas seulement à l’intérieur de la Loge, mais aussi en dehors de celle-ci, dans les contacts des tous les jours avec le monde profane.

Mais pourquoi c’est précisément la Grenade qui appartient au symbolisme Maçonnique, quand n’importe quel autre fruit, avec beaucoup de graines dans sa pulpe, pourrait jouer le même rôle et avoir la même fonction ?

On peut trouver une première réponse dans une des descriptions du fruit, qui souligne de manière explicite la présence naturelle, à l’intérieur de celui-ci, de Loges asymétriques contenant des grains de forme (prismatica), dans lesquels se trouvent des graines extrêmement petites. Voilà donc que la nature nous offre une explication supplémentaire et à la vue en opposition avec les idées exposés antérieurement : non pas les frères sont ceux qui peuvent être individualisés en graines, mais même les Loges, logées dans des (lacasuri, genre de boites) générées par une Connaissance et une Intelligence supérieure. Par conséquence, juste à l’intérieur des graines se retrouvent les frères unis dans le travail dans la Loge. Les noyaux, contenant plusieurs graines minuscules, symbolisent non seulement la pluralité de chaque individualités des Frères, mais même la philosophie maçonnique en elle-même, qui réunit et fraternise le travail des plusieurs Loges distinctes, dans le but de promouvoir le principe de la Fraternité et Solidarité Universelle, qui est pareille même pour la plus petite graine.

Une autre réponse à cette question peut être trouvée dans la croûte du fruit, peut être la plus dure croûte parmi toutes les croûtes des fruits connus et cultivés au monde, qui enferme, protège, réunit et donne de la cohésion, étant donc comparable avec la maçonnerie en elle même.

Précisément dans la lumière de ces interprétations, on peut rajouter aux lois de la Fraternité et Solidarité antérieurement rappelées, une autre règle importante et fondamentale, qui doit être clairement définie, même si elle a été suggérée jusqu’à présent, et la quelle s’impose par l’essence et la pérennité d’un terme universel : la Tolérance.

La Tolérance permet la cohésion, la co existence harmonieuse de plusieurs Loges, et la Fraternité est sa fille, parce que cela serait absurde de penser à un rapport de Solidarité fraternelle limité exclusivement à un échange d’une expérience (endo associative). La voie du progrès spirituel a un horizon beaucoup plus large, qui se nourrit de l’Universalité et passe travers la Tolérance. Le principe qui mène à la maturation du fruit est l’unité de l’action qui étouffe les manifestations égoïstes de l’individu. Et la cohésion de plusieurs pluralités, qui contiennent, à leur tour, d’autres pluralités, et donnent une croûte dure, unique et commune à tout le monde.

Vous avez déjà regardé une grenade ?

jeudi 5 juillet 2007

1905-Qu' est-ce que l' Occultisme par Papus - Suite 3 : THEORIE




















Suite .../...

Ce corps astral a donc les différents rôles suivants, d'après l'occultisme :
1. Il unit, par une double polarisation, le corps physique à l' Esprit.
2. Il est l'ouvrier caché accomplissant les fonctions de la Vie végétative et conservant au corps matériel, qu'il entretient et répare incessamment, sa forme, malgré la mort continuelle des cellules physiques, et son harmonie fonctionnelle, malgré la maladie et les imprudences.
3. Enfin, il peut rayonner autour de l'individu, formant une sorte d'atmosphère invisible appelée « Aura astral » et il peut même s'extérioriser totalement. C'est grâce à ces diverses propriétés du corps astral que les occultistes rendent comptent des visions et des actions à distance, des pressentiments, de l'Extase prophétique, des songes, de la Folie, et des autres phénomènes classés par les philosophes dans la Psychologie spéciale et dans le chapitre des coïncidences ou des hallucinations.

Nous ne pouvons pas quitter la Psychologie sans dire un mot des doctrines de l'Occultisme sur le principe féminin, dans les divers plans et surtout dans le plan humain. Le féminin, pour l'occultiste, est le complémentaire nécessaire de tout principe actif. La Femme n'est donc ni supérieure, ni inférieure à l'Homme, elle est complémentaire, psychologiquement aussi bien qu'anatomiquement, La Femme est la matérialisation, dans l'Humanité, de la faculté plastique universelle, symbolisée par la Colombe. Elle développe et parfait les formes que crée l'Homme; c'est pourquoi elle doit développer ses facultés animiques, alors que l'Homme doit insister sur le développement de ses facultés intellectuelles. Chercher à démontrer que la femme est inférieure ou supérieure à l'homme, c'est chercher si le pôle zinc est supérieur, parce qu'il est actif, au pôle charbon, qui reste passif dans la pile. Ils, sont indispensables tous les deux à la production du courant et, s'ils sortent, de leur rôle respectif, le courant ne passe plus. Cette double polarité existe, non seulement dans les sexes différents, mais encore dans chaque individu. Le coeur est toujours complémentaire du cerveau, et, par suite, il est positif chez la femme et négatif chez l'homme. Par coeur, il faut entendre les sentiments et les facultés animiques, que les occultistes localisent dans le Plexus cardiaque, comme point d'origine, le cerveau ne servant, dans ce cas, que de centre de renvoi. Car la Tri-Unité étant une loi absolument générale, chacun des trois centres organiques de l'homme : le Ventre, la Poitrine et la Tête, a ses fonctions anatomiques, physiologiques et psychologiques bien personnelles. Les sensations sont localisées dans le plexus solaire et constituent, avec le renflement inférieur de la Moelle, le centre de localisation psychologique de l'abdomen. Le plexus cardiaque forme, avec le renflement thoracique de la moelle, le centre de localisation des sentiments et enfin, les plexus sympathiques de la tête constituent le centre de l'intellectualité animale qui forme notre inconscient inférieur.

Ces trois centres psychologiques inférieurs, que Platon a décrits et dont on a fait trois âmes, sont dominés et ramenés à l'unité de la Conscience par l'Esprit immortel, chargé de réfréner et de diriger les impulsions sensuelles, passionnelles ou intellectuelles qui l'assaillent des divers centres organiques. C'est de l'action plus ou moins intense de la Raison et de la Volonté, sur ces diverses impulsions que naît la force plus ou moins grande du libre arbitre en chacun de nous et la responsabilité personnelle.

L'Homme, étant le Microcosme, renferme, analogiquement, en lui, toutes les psychologies des règnes inférieurs, représentés par ses trois segments : le ventre correspondant au règne végétal et la Tête au règne animal. Réciproquement, chaque animal n'est que la matérialisation d'une impulsion psychologique qui se retrouvera dans l'homme. Le Tigre, le Boeuf, la Fourmi, l'Abeille, le Porc ne sont que des symboles vivants, chacun, d'une faculté de l'homme organique et l'emploi de ces correspondances donne la clef, non seulement des rites magiques, mais encore de toute l'esthétique dérivée des enseignements de la tradition occultiste. Les âmes des animaux sont le résultat d' une évolution et elles évolueront encore jusqu' à ce qu'elles aient atteint la partie animale de l'homme, tandis que l'Esprit immortel est le résultat d'une descente, d' une « involution », comme disent les occultistes. C'est en référence de cet enseignement qu'un ancien a dit : « Les âmes des animaux viennent du feu terrestre (figure symbolique du courant évolutif) tandis que les âmes humaines viennent du ciel. »

Nous nous sommes étendus à dessein sur la psychologie et nous allons aborder plus rapidement les autres sections de la philosophie occulte.

Si la psychologie nous offrait, dans le problème de l'union de l'âme et du corps, l'occasion de préciser les théories bien spéciales de l'occultisme à ce sujet, la Métaphysique va nous montrer encore de personnelles applications de la Philosophie occulte à la solution du plus important des problèmes de la Métaphysique, le passage de l'Etre à la Réalité ou du Subjectif à l'Objectif. Quand les occultistes ont affirmé que la solution de ce genre de problèmes résidait dans l'existence d'un intermédiaire doublement polarisé, on a prétendu qu'ils reculaient la difficulté au lieu de la résoudre. Et cependant, le Corps astral est une réalité organique et non une conception philosophique. Il en est de même du " plan astral " a> ou plan intermédiaire entre l'Etre et la Réalité physique, grâce auquel l'occultiste prétend résoudre cet important problème.

Pour donner une première idée du fonctionnement de ce Plan astral, empruntons encore à une de nos applications scientifiques contemporaines : la photographie, quelques exemples nécessaires. Théoriquement le passage de l'objet à produire à l'épreuve ou image photographique de cet objet, devrait se faire directement et sans intermédiaire. Un philosophe de l'école classique ne manquerait pas de dire que cet intermédiaire est une invention inutile, et il pourrait citer l'exemple du peintre ou du dessinateur qui reproduisent directement l'objet sur toile ou sur papier, sans avoir besoin d'un intermédiaire quelconque. Et cependant le photographe obtient d'abord un cliché négatif, c'est-à-dire où toutes les teintes sont, l'inverse de la Nature physique, et c'est en faisant opérer par la lumière elle-même une inversion du premier résultat qu'elle a fourni que l'artiste obtient l'épreuve positive, semblable au Modèle.

Ce cliché qui, théoriquement, pouvait être considéré comme inutile, joue, au contraire, un rôle très important puisqu'il permet d'obtenir une série indéfinie d'images positives. Or, le Plan astral n'est, pour l'occultiste, que le plan des « clichés- » négatifs ou des moules dont tous les objets physiques ne sont que des épreuves tirées, chacune, à un plus ou moins grand nombre d'exemplaires, par des agents spirituels spéciaux. Le passage du subjectif à l'objectif est ainsi justifié.

Et cette doctrine des intermédiaires joue un tel rôle en occultisme, que nous la retrouverons 'à propos de la question de l'origine de l'Idée. La pensée est considérée, dans la tradition occulte, comme une des forces les plus puissantes et les plus effectives en action dans l'univers. Les idées sont des agents actifs de bonheur ou de malheur suivant le caractère de leur centre d'émission et suivant l'intensité de cette émission. La question de leur origine première, question toute métaphysique, est tranchée par Claude de Saint-Martin, le grand philosophe occultiste, en montrant que le germe seul des idées est inné en nous, comme le chêne est seulement en germe dans le gland. La sensation vient développer et faire fructifier certains de ces germes d'idées, comme la Chaleur et l'Eau développent le Chêne. A la théorie matérialiste des idées dérivées uniquement des sensations, l'occultisme vient montrer le point commun d'union en révélant le caractère et le mode de développement des idées-germes et leur rôle d'intermédiaires entre les divers plans.

Aussi est-il assez difficile de classer réellement l'occultisme dans un système métaphysique bien défini.

à suivre .../...