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lundi 30 août 2010

Les élus coëns et le Régime Écossais Rectifié


Les élus coëns et le Régime Écossais Rectifié

Publié le 25 août 2010 par Jean-Marc Vivenza

A paraître en septembre 2010

De l’influence de la doctrine de Martinès de Pasqually

sur Jean-Baptiste Willermoz

par Jean-Marc Vivenza

L’évidente présence des sources provenant de l’Ordre des Élus Coëns au sein du Régime Écossais Rectifié est l’un des points les plus intéressants qui soient, nous faisant découvrir l’origine véritable du système initiatique fondé par Jean-Baptiste Willermoz (1730-1824), qui joua un rôle fondamental au sein de la franc-maçonnerie au XVIIIe siècle.

Pourtant deux attitudes erronées se rencontrent de manière régulière à propos de cette question des sources willermoziennes : l’une consistant à considérer le Régime Écossais Rectifié comme une simple reproduction, bien que privée de sa partie théurgique, de l’Ordre des Chevaliers Maçons Élus Coëns de l’Univers, l’autre visant à ne reconnaître aucun lien ni rapport entre le système de Willermoz et les enseignements dispensés par Martinès de Pasqually.

Il convenait donc de rappeler combien ces deux conceptions sont inexactes, dans la mesure où le Régime Écossais Rectifié, s’il est aujourd’hui entièrement redevable aux bases symboliques et théoriques de la doctrine de la Réintégration – qui échappèrent par miracle à la corruption du temps – a néanmoins «opéré» une christianisation importante de cette doctrine aboutissant à un Rite maçonnique original, à la fois dépositaire du trésor spirituel des élus coëns, mais également libéré de ses méthodes en raison de son insistance sur ce que signifie, comme radical bouleversement, le passage de l’Ancienne à la Nouvelle Alliance.

On comprend ainsi, aisément, pourquoi il était utile que soit enfin proposée une analyse sérieuse sur ce sujet, capable de répondre véritablement aux diverses réflexions qu’elle fait surgir, nous faisant découvrir qu’il y a bien un secret partagé entre le Régime Écossais Rectifié et les disciples de Martinès de Pasqually, puisque l’objectif fixé par Willermoz à son Ordre « est d’atteindre, à sa manière, le but fixé à l’Ordre des Élus Coëns ».

- Editions Le Mercure Dauphinois - 370 p. SOMMAIRE

Introduction

Avertissement

I - Martinès de Pasqually et la doctrine des « élus coëns ».

1. Sources spirituelles

- a) L’illuminisme chrétien

- b) Le soufisme

- c) La kabbale

- d) Le dualisme zoroastrien et mazdéen

- e) Le judéo-christianisme : ébionisme et elkassaïsme

2. Eléments doctrinaux

3. Perspective sacerdotale

II - La rencontre de Jean-Baptiste Willermoz avec Martinès de Pasqually

III - De la Stricte Observance dite « Templière » au « Convent des Gaules » (1778).

IV. Eléments martinésiens présents au sein du Régime Ecossais Rectifié

V. Expiation, purification, réconciliation et sanctification : les quatre temps de la réédification du Temple du mineur spirituel

1. L’Expiation

2. La Purification

3. La Réconciliation

4. La Sanctification

VI - Les éléments coëns présents au sein du Régime Ecossais Rectifié : moyens et outils symboliques de la « Réintégration »

1) La structure ternaire du composé matériel et la place des essences spiritueuses

2) Triangle, « Lame d’or et Delta d’Orient

3) Le Temple coën et la loge rectifiée

4) La symbolique des nombres

5) La défiance du Régime Rectifié vis-à-vis de la matière

6) La noblesse de l'origine de l'homme et sa haute destination spirituelle

7) La Batterie 00 0, omniprésente au 1er grade

8) La substance sénaire de la Création

9) Le sens du double triangle

VII - La double nature et son implication spirituelle

VIII - La symbolique de la réédification du Temple comme figure de l'image et de la ressemblance

IX. L'origine de la Franc-maçonnerie selon le Régime Ecossais Rectifié et le rattachement au Haut et saint Ordre

Conclusion

Appendices

I. La Sainte Trinité
II. La nature de l’Air selon le Philosophe Inconnu
III. Les objets et meubles sacrés du Tabernacle présents sur le second tableau de la loge de Maître Ecossais de Saint-André : ou la mise en lumière du passage de l’Ancienne à la Nouvelle loi, manifesté par l'œuvre du Divin Réparateur.

· La « mer d'airain » et sa fonction purificatrice

· La table des pains de proposition, image annonciatrice du mémorial eucharistique.

· Le chandelier à sept branches en tant qu'évocation de la vraie Lumière.

· L'Arche Sainte, manifestation de l'Alliance éternelle entre Dieu et les hommes.

· L'autel des parfums ou l'instauration du sacerdoce éternel par la « Nouvelle loi de grâce et de vraie lumière ».

IV. Le rôle essentiel de la « grâce » et la raison de la proclamation de la supériorité de la « Nouvelle loi » au sein du Régime Ecossais Rectifié.

· Une nouvelle relation à Dieu par la grâce.

· Le changement radical des économies entre le temps de la loi et celui de la grâce.

· L'incomparable supériorité de la « Nouvelle loi de grâce ».

Annexes

I. Lettres de Martinès de Pasqually à Jean-Baptiste Willermoz

Lettre du 19 juin 1767

Lettre du 11 septembre 1768

Lettre du 12 octobre 1773

Lettre du 24 avril 1774

Lettre du 3 août 1774

II. Lettre de Louis-Claude de Saint-Martin à M. Erhmann

III. L’invocation de réconciliation des Elus coëns

IV. Méthode pour lire le Traité de la réintégration selon Willermoz

Bibliographie

samedi 28 août 2010

5 / PRIERES DE LOUIS-CLAUDE de SAINT-MARTIN (1743-1803


Ote-moi ma volonté, Seigneur, ôte-moi ma volonté ; car si je peux un seul instant suspendre ma volonté devant toi, les torrents de ta vie et de ta lumière entreront en moi avec impétuosité, comme n'y ayant plus d'obstacle qui les arrête. Viens m'aider toi-même à briser ces funestes barrières qui me séparent de toi ; arme-toi contre moi-même, afin que rien en moi ne résiste à ta puissance, et que tu triomphes en moi de tous tes ennemis et de tous les miens, en triomphant de ma volonté. O principe éternel de toute joie et de toute vérité, quand est-ce que je serai renouvelé au point de ne me plus apercevoir moi-même que dans la permanente affection de ta volonté exclusive et vivifiante Quand est-ce que les privations en tout genre me paraîtront un profit et un avantage, en ce qu'elles me préservent de tous les esclavages, et me laissent plus de moyens de me lier à la liberté de ton esprit et de ta sagesse ? Quand est-ce que les maux me paraîtront une faveur de ta part, comme autant d'occasions de remporter des victoires, et de recevoir de ta main les couronnes de gloire que tu distribues à tous ceux qui combattent en ton nom ? Quand est-ce que tous les avantages et les joies de cette vie, me paraîtront autant de pièges que l'ennemi ne cesse de nous dresser pour établir dans nos coeurs un Dieu de mensonge et de séduction, en place du Dieu de paix et de vérité qui devrait toujours y régner ? Enfin, quand est-ce que le saint zèle de ton amour et l'ardeur de mon union avec toi me domineront jusqu'à donner avec délices ma vie, mon bien-être, et toutes les affections étrangères à ce but exclusif de l'existence de l'homme qui est ta créature, et que tu as chéri jusqu'à vouloir l'aider par ton exemple, en te donnant toi-même tout entier pour lui. Non, Seigneur, celui qui n'est pas emporté par ce saint dévouement n'est pas digne de toi, et il n'a pas encore fait le premier pas dans la carrière. La connaissance de ta volonté et le soin du serviteur fidèle de ne jamais s'en séparer un seul instant, voilà l'unique et véritable lieu de repos pour l'âme de l'homme ; il ne peut en aborder sans être sur le champ rempli de délices, comme si tout son être était renouvelé et revivifié dans toutes ses facultés, par les sources de ta propre vie ; il ne peut s'en écarter, sans se voir sur le champ livré à toutes les horreurs de l'incertitude, des dangers et de la mort. Hâte-toi, Dieu de consolation, Dieu de puissance ; hâte-toi de faire descendre dans mon cœur un de ces purs mouvements de ta volonté sainte et invincible. Il ne faut qu'un seul de ces mouvements divins pour établir en moi le règne de ton éternité, et pour résister constamment et universellement à toutes les volontés étrangères qui viendraient se réunir pour le combattre dans mon âme, dans mon esprit et dans mon corps. C'est alors que je m'abandonnerai à mon Dieu dans la douce effusion de ma foi, et que je publierai ses merveilles. Les hommes ne sont pas dignes de tes merveilles, ni de contempler la douceur de ta sagesse et la profondeur de tes conseils ! Mais suis-je digne moi-même de prononcer de si beaux noms, vil insecte que je suis, et qui ne mérite que les vengeances de la justice et de la colère ? Seigneur, Seigneur, fais reposer un instant sur moi l'étoile de Jacob, et ta sainte lumière s'établira dans ma pensée, comme ta volonté pure dans mon coeur.

lundi 23 août 2010

4/ PRIERES DE LOUIS-CLAUDE de SAINT-MARTIN (1743-1803)


Seigneur, comment oserais-je me regarder un instant sans frissonner d'horreur sur ma misère ! J'habite au milieu de mes propres iniquités qui sont les fruits de mes abus dans tous les genres, et qui sont devenus comme mon vêtement ; j'ai abusé de toutes mes lois, j'ai abusé de mon âme, j'ai abusé de mon esprit, j'ai abusé et j'abuse journellement de toutes les grâces que ton amour ne cesse journellement de répandre sur ton ingrate et infidèle créature. C'est à toi que je devais tout offrir et tout sacrifier, et je ne devais rien offrir au temps qui est devant tes yeux, comme les idoles, sans vie et sans intelligence, et cependant je ne cesse d'offrir tout au temps, et rien à toi ; et par là je me précipite d'avance dans l'horrible abîme de la confusion, qui n'est occupée qu'au culte des idoles, et où ton nom n'est pas connu. J'ai fait comme les insensés et les ignorants du siècle qui emploient tous leurs efforts pour anéantir les redoutables arrêts de la justice, et faire en sorte que cette terre d'épreuve que nous habitons, ne soit plus à leurs yeux une terre d'angoisse, de travail et de douleur. Dieu de paix, Dieu de vérité, si l'aveu de mes fautes ne suffit pas pour que tu me les remettes, souviens-toi de celui qui a bien voulu s'en charger et les laver dans le sang de son corps, de son esprit et de son amour ; il les dissipe et les efface, dès qu'il daigne en faire approcher sa parole. Comme le feu consume toutes les substances matérielles et impures, et comme ce feu qui est son image, il retourne vers toi avec son inaltérable pureté, sans conserver aucune empreinte des souillures de la terre. C'est en lui seul et par lui seul que peut se faire l'oeuvre de ma purification et de ma renaissance ; c'est par lui seul que ta majesté sainte peut contempler l'homme ; et c'est pour cela que tu veux opérer notre guérison et notre salut, puisqu'en employant les yeux de son amour qui purifie tout, tu ne vois plus dans l'homme rien de difforme, tu n'y vois plus que cette étincelle divine qui te ressemble et que ta sainte ardeur attire perpétuellement à elle comme une propriété de ta divine source. Non, Seigneur, tu ne peux contempler que ce qui est vrai et pur comme toi ; le mal est inaccessible à ta vue suprême. Voilà pourquoi l'homme méchant est comme l'être dont tu ne te souviens plus, et que tes yeux ne sauraient fixer, puisqu'il n'a plus aucun rapport avec toi ; et voilà cependant cet abîme d'horreur où je n'ai pas craint de faire mon séjour. Il n'y a pas d'autre alternative pour l'homme : s'il n'est perpétuellement plongé dans l'abîme de ta miséricorde, c'est l'abîme du péché et de la misère qui l'inonde ; mais aussi, il n'a pas plutôt détourné son coeur et ses regards de cet abîme d'iniquité, qu'il retrouve cet océan de miséricorde dans lequel tu fais nager toutes les créatures. C'est pourquoi je me prosternerai devant toi dans ma honte et dans le sentiment de mon opprobe; le feu de ma douleur desséchera en moi l' abîme de mon iniquité, et alors il n' existera plus pour moi que le royaume éternel de ta miséricorde.

dimanche 22 août 2010

3/ PRIERES DE LOUIS-CLAUDE de SAINT-MARTIN ( 1743-1803).


Epoux de mon âme, toi par qui elle a conçu le saint désir de la sagesse, viens m'aider toi-même à donner la naissance à ce fils bien aimé que je ne pourrai jamais trop chérir. Dès qu'il aura vu le jour, plonge-le dans les eaux pures du baptême de ton esprit vivifiant, afin qu'il soit inscrit sur le livre de vie, et qu'il soit reconnu pour jamais comme étant au nombre des fidèles membres de l'Eglise du Très-Haut. En attendant que ses faibles pieds aient la force de le soutenir, prends le dans tes bras comme la mère la plus tendre, et préserve-le de tout ce qui pourrait lui nuire. Epoux de mon âme, toi que l'on ne connaît jamais, si l'on n'est humble, je rends hommage à ta puissance, et je ne veux pas confier à d'autres mains que les tiennes, ce fils de l'amour que tu m'as donné. Soutiens-le toi-même, lorsqu'il commencera à former ses premiers pas. Quand il sera dans un âge plus avancé et susceptible de l'entendre, instruis-le de l'honneur qu'il doit à son père, pour qu'il obtienne de longs jours sur la terre ; inspire-lui le respect et l'amour pour la puissance et les vertus de celui qui lui a donné l'être. Epoux de mon âme, inspire-moi la première à nourrir continuellement ce fils chéri de ce lait spirituel que tu formes toi-même dans mon sein ; que je ne cesse de contempler dans mon fils l'image de son père, et dans son père l'image de mon fils, et de tous ceux que tu peux engendrer en moi dans le cours non-interrompu de toutes les éternités. Epoux de mon âme, toi que l'on ne connaît jamais, si l'on n'est sanctifié, sers à la fois de mentor et de modèle à ce fils de ton esprit, afin que dans tous les temps et dans tous les lieux, ses couvres et son exemple annoncent et manifestent sa céleste origine ; tu poseras ensuite toi-même sur sa tête la couronne de gloire, et il sera pour les peuples un monument éternel de la majesté de ton nom. Epoux de mon âme, telles sont les délices que tu prépares à ceux qui t'aiment et qui cherchent à s'unir à toi. Périsse à jamais celui qui me presserait de rompre notre sainte alliance ! Périsse à jamais celui qui voudrait m'engager à te préférer un autre époux ! Epoux de mon âme, prends-moi toi même pour ton propre fils ; que lui et moi nous ne fassions qu'un à tes yeux, et verse abondamment sur l'un et sur l'autre, les grâces que nous ne pouvons tous deux recevoir que de ton amour. Je ne puis plus vivre, si tu n'accordes à la voix de mon fils et à la mienne de s'unir ensemble pour chanter éternellement tes louanges, et pour que nos cantiques soient comme des fleuves intariss.ables engendrés sans cesse par le sentiment de tes merveilles et de ton ineffable puissance

vendredi 20 août 2010

2/ PRIERES DE LOUIS-CLAUDE de SAINT-MARTIN ( 1743-1803).



J'irai vers toi, Dieu de mon être ; j'irai vers toi, tout souillé que je suis ; je me présenterai devant toi avec confiance. Je m'y présenterai au nom de ton éternelle existence, au nom de ma vie, au nom de ta sainte alliance avec l'homme ; et cette triple offrande sera pour toi un holocauste d'agréable odeur sur lequel ton esprit fera descendre son feu divin pour le consumer et retourner ensuite vers ta demeure sainte, chargé et tout rempli des désirs d'une âme indigente qui ne soupire qu'après toi. Seigneur, Seigneur, quand entendrai-je prononcer au fond de mon âme, cette parole consolante et vive avec laquelle tu appelles l'homme par son nom, pour lui annoncer qu'il est inscrit dans la milice sainte, et que tu veux bien l'admettre au rang de tes serviteurs ? Par la puissance de cette parole sainte, je me trouverai bientôt environné des mémorials éternels de ta force et de ton amour, avec lesquels je marcherai hardiment contre tes ennemis, et ils pâliront devant les redoutables tonnerres qui sortiront de ta parole victorieuse. Hélas, Seigneur, est-ce à l'homme de misère et de ténèbres à former de pareils voeux et à concevoir de si superbes espérances ! Au lieu de pouvoir frapper l'ennemi, ne faut-il pas qu'il songe lui-même à en éviter les coups ? Au lieu de paraître, comme autrefois, couvert d'armes glorieuses, n'est-il pas réduit comme un objet d'opprobre, à verser des pleurs de honte et d'ignominie dans les profondeurs de sa retraite, n'osant pas même se montrer au jour ? Au lieu de ces chants de triomphe qui autrefois devaient le suivre et accompagner ses conquêtes, n'est-il pas condamné à ne se faire entendre que par des soupirs et par des sanglots ? Au moins, Seigneur, fais-moi une grâce, c'est que toutes les fois que tu sonderas mon coeur et mes reins, tu ne les trouves jamais vides de tes louanges et de ton amour ; je sens, et je voudrais ne jamais cesser de sentir, que ce n'est point assez du temps entier pour te louer ; et que, pour que cette oeuvre sainte soit accomplie d'une manière qui soit digne de toi, il faut que tout mon être soit saisi et mû par ton éternité ; permets donc, ô Dieu de toute vie et de tout amour, permets à mon âme de chercher à fortifier sa faiblesse dans ta puissance ; permets-lui de former avec toi une ligue sainte qui me rende invincible aux yeux de mes ennemis, et qui me lie tellement à toi par les voeux de mon coeur et du tien, que tu me trouves toujours aussi ardent et aussi empressé pour ton service et pour ta gloire, que tu l'es pour ma délivrance et pour mon bonheur.

à suivre...

jeudi 19 août 2010

1/ PRIERES de LOUIS-CLAUDE de SAINT MARTIN ( 1743-1803 )



Source éternelle de tout ce qui est, toi qui envoies aux prévaricateurs des esprits d'erreur et de ténèbres qui les séparent de ton amour, envoie à celui qui te cherche un esprit de vérité qui le rapproche de toi pour jamais. Que le feu de cet esprit consume en moi jusqu'aux moindres traces du vieil homme, et qu'après l'avoir consumé, il fasse naître de cet amas de cendres, un nouvel homme sur qui ta main sacrée ne dédaigne plus de verser l'onction sainte. Que ce soit là le terme des longs travaux de la pénitence, et que ta vie universellement une transforme tout mon être dans l'unité de ton image, mon coeur dans l'unité de ton amour, mon action dans une unité d'oeuvres de justice, et ma pensée dans une unité de lumières. Tu n'imposes à l'homme de grands sacrifices que pour le forcer à chercher en toi toutes ses richesses et toutes ses jouissances, et tu ne le forces à chercher en toi tous ces trésors, que parce que tu sais qu'ils sont les seuls qui puissent le rendre heureux, et que tu es le seul qui les possède, qui les engendre et qui les crée. Oui, Dieu de ma vie, ce n'est qu'en toi que je peux trouver l'existence et le sentiment de mon être. Tu as dit aussi que c'était dans le coeur de l'homme que tu pouvais seulement trouver ton repos ; n'interromps pas un instant ton action sur moi, pour que je puisse vivre, et en même temps pour que ton nom puisse être connu des nations : tes prophètes nous ont enseigné que les morts ne pouvaient te louer ; ne permets donc jamais à la mort de m'approcher : car je brûle de rendre ta louange immortelle, je brûle du désir que le soleil éternel de la vérité ne puisse reprocher au coeur de l'homme d'avoir apporté le moindre nuage et causé la moindre interruption dans la plénitude de ta splendeur. Dieu de ma vie, toi que l'on prononce et tout s'opère, rends à mon être ce que tu lui avais donné dans son origine, et je manifesterai ton nom aux nations, et elles rapprendront que toi seul es leur Dieu et la vie essentielle, comme le mobile et le mouvement de tous les êtres. Sème tes désirs dans l'âme de l'homme, dans ce champ qui est ton domaine et que nul ne peut te contester, puisque c'est toi qui lui as donné son être et son existence. Sèmes-y tes désirs, afin que les forces de ton amour l'arrachent en entier aux abîmes qui le retiennent et qui voudraient l'engloutir pour jamais avec eux. Abolis pour moi la région des images ; dissipe ces barrières fantastiques qui mettent un immense intervalle et une épaisse obscurité entre ta vive lumière et moi, et qui m'obombrent de leurs ténèbres. Approche de moi le caractère sacré et le sceau divin dont tu es le dépositaire, et transmets jusqu'au sein de mon âme le feu qui te brûle, afin qu'elle brûle avec toi, et qu'elle sente ce que c'est que ton ineffable vie et les intarissables délices de ton éternelle existence. Trop faible pour supporter le poids de ton nom, je te remets le soin d'élever en entier l'édifice, et d'en poser toi-même les premiers fondements au centre de cette âme que tu m'as donnée pour être comme le chandelier qui porte la lumière aux nations, afin qu'elles ne restent pas dans les ténèbres. Grâces te soient rendues, Dieu de paix et d'amour ! grâces te soient rendues de ce que tu te souviens de moi, et de ce que tu ne veux pas laisser languir mon âme dans la disette! Tes ennemis auraient dit que tu es un père qui oublie ses enfants, et qui ne peut pas les délivrer.

à suivre...

dimanche 15 août 2010

La suite de la biographie de Roger Caro (Radiesthésie) est maintenant en ligne !


























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