samedi 29 janvier 2011
Sacerdoce primitif selon Martinez de Pasqually et sacerdoce des baptisés.
Par : Jean-François Var - Janvier 2011
« De Dieu à l'homme jusqu'au monde manifesté, la doctrine de Martinez de Pasqually et de l'ordre des élus-coëns englobe tout » nous dit Jean-François Var. C'est un système conçu non seulement pour la theoria, la contemplation des idées, mais aussi et surtout pour la praxis, sa mise en œuvre. Le cœur de ce système, son élément agissant, est le sacerdoce. "Martinez de Pasqualy a ancré son système dans le christianisme et plus précisément dans le catholicisme romain", nous dit-il, se livrant dans cet exposé de 30 minutes, à une exégèse de la fonction sacerdotale.
Du principe à la fin comme accomplissement, Jean-François Var nous parle du Verbe créateur comme « envoyé par le Père et consacré par l'Esprit », verbe incarné et transfiguré par l'Alpha et l'Oméga de toutes choses. Principe et fin justement, de son nom d'homme, Jésus devenu Jésus-Christ, origine et terme du sacerdoce aussi.
C'est donc de l'histoire de cette investiture sacerdotale que Jean-François Var va nous parler, partant du premier Adam, déchu, pour arriver au nouvel Adam, Christ , rédempteur et réparateur universel. De la chute à la réintégration, l’élu-coën devenu Réau-Croix reprendra, en lui et à travers lui, ce cheminement. Car le culte coën n'est pas en contradiction avec la voie ecclésiale, il est en accord avec elle. C’est la raison pour laquelle les élus-coëns ont l'obligation de recevoir les sacrements de l'Eglise. Le culte primitif des élus -coëns n'est légitime en fait que s'il est rendu par des baptisés, "re-nés en Christ", qui ont pour vocation d'œuvrer à la restauration de l'Univers, celui créé par le Verbe, au sein de l'Eglise du Christ. Si leur sacerdoce découlait initialement du verbe créateur (figure archétypique du premier Adam), il découle désormais du verbe incarné par le nouvel Adam-Christ. C'est lui qui, en manifestant sa présence et celle de « la Chose », légitime le culte des élus -coëns….
Et avec une pointe de provocation assumée, pour Jean-François Var d'ajouter que "toute autre pratique hors du Christ et sans lui serait illégitime, illusoire voire dangereuse"….
Cet exposé de 30 minutes a été filmé lors du colloque du tricentenaire de Martines de Pasqually, organisé par l'Institut Eléazar et la revue Renaissance Traditionnelle, à Marseille, en septembre 2010.
Exposé complet sur BAGLIS TV :
http://www.baglis.tv/index.php?option=com_content&task=view&id=1601&Itemid=293
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