Connexion :

Toutes les périodes 640338 Ce mois-ci  Le mois dernier 2956 

Nombre total de pages vues

*** ci-dessous "Livres-mystiques".: un hommage à Roland Soyer décédé le 01 Juin 2011

*** ci-dessous "Livres-mystiques".:  un hommage à Roland Soyer décédé le 01 Juin 2011
50.000 pages, cliquer sur un ange pour accéder au site

dimanche 7 décembre 2008

BAGLIS TV, en ligne : Bénévent-L'abbaye: parcours à travers un livre de pierres par Jean Conquet.


" Une église est un instrument précis qui a longueur, largeur, hauteur et contenance bien déterminée, en harmonie avec le ciel et la terre !
Si l' une de ces choses manque où si elle est fausse, ça ne marche pas ! c' est ni plus ni moins comme si on, entrait dans une grange.
Si l' édifice n' est pas placé ou il convient et tourne le dos au courant de ce monde, alors :
- Le pain reste du pain,
- le vin de la piquette,
et les hommes restent des païens!".
H.V.

Texte en haut de l'image :
"Le carré, inscrit dans les absidioles, est 'le module de construction'
de 9 pieds druidiques de côté soit 9 fois 0,31415 ce qui donne 2,8276 mètres de côté."



Chef-d'Oeuvre de géométrie sacrée, l'abbatiale fut construite à la fois sur les Rectangles d'Or et sur le tracé de la Croix Druidique.

(Plan extrait de L'Abbatiale Celto-Chrétienne de Bénévent-l'Abbaye,
Dr Jean Conquet, 2001, p.11
LA VOUIVRE A L'ABBAYE DE BENEVENT (CREUSE)
La Vouivre à Bénevent-L'Abbaye.
(Creuse)
L'actuelle abbaye a été construite au XIe siècle pour accueillir la grande quantité de pèlerins venant là prier les reliques de saint Bathélémy ramenées d'Italie en1028, et tous ceux qui allaient de Vézelay à Saint-Jacques de Compostelle. L'Energie du lieu est si forte qu'elle est encore un lieu où se déroulent de véritables initiations.

L'Abbatiale Celto-Chrétienne (XIe et XIIe siècles).

Les courants énergétiques de la Vouivre sont signalés extérieurement
par des modillons à tête de serpent.

"Un courant d'eau souterrain traverse la première travée de la nef du sud vers le nord en obliquant légèrement vers l'ouest. Ses directions sud et nord sont marquées par deux modillons à tête de serpent, positionnés différemment par rapport aux contreforts, côtés sud et côtés nord de l'église, afin d'indiquer avec précision l'orientation du courant d'eau.
Ce courant sous la terre est la "Vouivre" des Celtes dûment localisé ici par des radiesthésistes ; il explique, à la fois, la position inhabituelle des fonts baptismaux placé à droite sur le courant dans la première travée de la nef, au lieu d'être à gauche en entrant, dans le narthex, ainsi que l'humidité qui montait des quatre piliers de cette travée avant traitement." (p. 6)
Extrait de : Dr Jean Conquet, A propos de l'église de Bénévent :
Des Druides aux Compagnons, 1997.

« Le serpent apparaît sur quatre des six chapiteaux de la chapelle absidiale. C?est le grand symbole de la Lumière créatrice de Vie. C'est le lien qui relie la Terre au Ciel et le Monde Humain au Monde Divin. Il affirme ainsi l?Unité de la Création tout entière et que tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. »
Dr Jean Conquet, Ibidem, p. 37.

http://vivrevouivre.over-blog.com/article-5566784.html

Secrets cachés? Mystères cryptés? Les églises médiévales seraient-elles des livres de pierre conçus pour transmettre les enseignements secrets des mystiques du Moyen Âge?

Aujourd'hui, huit siècles après leur construction, le sujet est toujours aussi brûlant. Alors que les responsables des monuments historiques s'en tiennent à l'histoire de l'art et que les médiévistes s'écartent rarement de l'histoire politique, les ésotéristes élaborent, eux, de nouvelles théories. L'église de Bénévent-l'abbaye ne déroge pas à la règle. Bâtie au coeur d'un village de la Creuse (dans le Limousin), elle s'architecture autour du modèle de la croix celtique des païens. En outre, elle suit les courants d'eau, les courants magnétiques et l'axe des lever et coucher de soleil au solstice. Véritable bijou de l'art roman, elle reflète symboliquement, dans de nouvelles dimensions, le cosmos, avance le Dc Conquet; elle est le miroir de l'homme qui, porté par l'esprit, se situe à la croisée du ciel et de la terre. Quelle est la voie que nous révèle l'église de Bénévent? Dans quelle aventure invite-t-elle l'homme moderne à s'engager? Réponse dans ce reportage de 50 minutes qui empreinte les chemins des anciens

http://www.baglis.tv



L' Abbaye-Bénévent, la naissance :

"Avec le consentement volontaire de notre évêque Gui [de Laron], nous accordons aux religieux Raimond et Boson, ainsi qu'à leurs compagnons, un lieu convenant à la construction d'une église pour le service de Dieu. Ce lieu est situé dans une dépendance de notre domaine [de Salagnac] ordinairement appelé Segunzolas (Sigoulet ?). Nous leurs donnons, ainsi qu'à ceux qui construirons l'église pour vivre et pour subvenir aux besoins de tous les frères, [...] une part des bénéfices de notre domaine : trois manses (fermes) près de Segunzolas, une manse près de Sauzet [...], ainsi que la borderie des Combes".

Ce texte rédigé le 8 novembre 1080, par le chapitre des chanoines de la cathédrale de Limoges, est l'extrait d'acte de naissance de l'abbaye de Bénévent. Bernard Gui, historien dominicain du XIVème siècle, écrira: "Le lieu fut changé de nom et prit celui de Benevento en Italie, d'où venaient les reliques de Saint Barthélémy déposées dans son église". Dès 1105, une lettre du Pape emploie le nom de Bénévent pour parler du monastère.

La possession des reliques d'un apôtre et sa situation sur la route de Saint Jacques de Compostelle, vont contribuer au développement et à l'enrichissement du monastère. La magnifique église que nous connaissons encore aujourd'hui est construite en quelques années (1120-1150), ce qui suppose des richesses considérables.

Très vite, un bourg se forme autour du monastère. A une date impossible à préciser, il devient assez important pour être érigé en paroisse indépendante de Salagnac (voir Le Grand Bourg) alimentant, s'il en était besoin, une querelle de clocher, bientôt millénaire (l'abbaye contre le château, les riches contre les pauvres, la ville contre les champs, ...); ne disait-on pas au Grand Bourg: "De Bénévent, ni bon vent, ni bonnes gens" !

L'église et l'abbaye.

L'abbatiale est un superbe exemple de style "roman limousin" avec ses collatéraux étroit et sa lanterne octogonale à la croisée du transept. Lors de la restauration de 1873, l'architecte Abadie, crut bon de remplacer le clocher par un cône préfigurant les dômes du Sacré-Coeur de Paris dont il fut, également, le bâtisseur. Une récente restauration a coiffé le cône d'une charpente couverte de bardeaux, plus proche du style roman.

Les pèlerins revenant de Saint Jacques de Compostelle ont certainement inspiré le style hispano-arabe du portail polylobé.

L'intérieur de l'église est remarquable par sa décoration; les quarante-quatre chapiteaux sont de pures merveilles de l'art roman. Leur mystérieuse et remarquable inspiration, ainsi que la symbolique de l'orientation de l'église (dans la direction du soleil levant le 24 août, jour de la Saint Bathélémy) ont été décodées par le Docteur Jean Conquet et décrites dans un opuscule disponible à l'Office de Tourisme ("Bénévent l'Abbaye", Editions Verso). L'auteur y décrypte l'harmonieuse architecture de l'abbatiale basée sur l'usage du nombre d'or si cher aux compagnons bâtisseurs du Moyen Age.

Des restes de sépulture sont visibles dans la branche sud du transept. Il s'agit d'une dalle armoriée qui serait celle de l'abbé de Naillac et du gisant d'Humbert qui fut prieur de l'abbaye.

Du monastère du XIème siècle, il ne reste rien. Modifiée, reconstruite à plusieurs reprises, l'abbaye se limite aujourd'hui à deux bâtiments faisant équerre autour de l'abside de l'église. La porte principale de l'abbaye se trouvait à l'angle de l'équerre ainsi qu'en témoignent les ferrures encore visibles. Les écuries qui joignaient le bâtiment nord-est à l'église ont été détruites en 1873. La construction du bâtiment sud-ouest semble remonter à la fin du XVème siècle. Au vu de la superbe porte d'entrée flamboyante, on peut penser qu'il s'agit là du logis abbatial.

L'emplacement du cloître est sujet à polémique. On sait simplement qu'il fut démoli et comblé en 1726. Il est toutefois raisonnable de penser qu'il se trouvait entre l'extrémité sud-ouest du logis abbatial et le bras sud du transept.

http://www.encreuse.com/communes/23021.htm

Aucun commentaire: