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*** ci-dessous "Livres-mystiques".: un hommage à Roland Soyer décédé le 01 Juin 2011

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lundi 17 mars 2014

1/ Sur WIKIPEDIA : "AUX PHARISIENS ET AUTRES SEPULCRES BLANCHIS".

Je veux ajouter ma part de vérité, qui n’est pas, elle, issue de délires fantasmagoriques et vindicatifs, au feuilleton du « fonds Amadou ». Ce qu’on appelle pour faire court le « fonds Amadou » mais qui n’était pas composé seulement de livres et de documents mais aussi de meubles et d’appareils ménagers, a été rapatrié de Grèce en 2003 aux frais d’un frère et conservé dans un entrepôt Calberson en région parisienne, toujours aux frais du même frère. Puis Calberson exigea le départ de ce dépôt encombrant, et ce frère le fit transporter chez un sien ami dans le nord de la France, qui accepta de l’abriter gratuitement. Les conditions du stockage ne furent alors pas les meilleures : une simple grange munie d’un toit et de parois, mais sans porte, où l’humidité causa des dégâts. En octobre 2005, je fus prévenu par ce frère que son ami voulait se débarrasser au plus tôt de ce dépôt encombrant. Si Henri M. n’avait pas répondu sur le champ à mon SOS angoissé, s’il n’avait pas fait enlever en urgence ces 22 palettes et ne les avait pas fait transporter en Provence, le tout à ses frais, leur contenu aurait été jeté à la benne dans un délai de 48 heures. Et ce fameux fonds Amadou sur lequel tant de larmes de crocodile sont maintenant répandues n’existerait tout bonnement plus. Durant tout ce temps, personne ne se préoccupa de savoir qui payait et combien.
Cette situation de fait paraissait normale à tout un chacun – sauf au payeur. Puis vint un moment où les ressources d’Henri M. se trouvèrent drastiquement amputées du fait de circonstances qu’il n’y a pas lieu de conter ici, et il se trouva en peine d’acquitter le loyer du stockage. D’où un nouveau déménagement, dans un local professionnel moins coûteux mais auquel beaucoup de personnes avaient accès. La tentation lui vint alors, et il ne sut hélas pas y résister, de commencer à se rembourser de ses débours, qui se montaient en gros, déménagements et loyers inclus, à plus de 50 000 €. Il commit alors une double faute : ce qu’il faut bien qualifier de vol, et aussi, par une fierté mal placée, de ne s’être pas ouvert à ses amis intimes de cette situation à laquelle ils auraient pu l’aider à trouver des solutions. Depuis lors, ce qui subsiste du fonds et qui est tout de même l’essentiel (car environ le cinquième des livres a été soustrait – ce qui est beaucoup, mais n’est pas la totalité) est à l’abri dans un local sûr auquel seules ont accès les personnes autorisées. Tels sont les faits. Maintenant les commentaires. On s’est cru autorisé à accuser Henri M. d’avoir monté une opération fructueuse, « juteuse »a-t-on écrit. Croit-on vraiment, si ç’avait été le cas, qu’il aurait autant attendu et autant dépensé avant de la réaliser, cette opération ? A l’occasion de cette affaire, j’ai découvert (on apprend à tout âge) une conception nouvelle de la fraternité. Je pensais naïvement que la fraternité maçonnique et surtout la fraternité chevaleresque (c’est même dit dans le rituel d’armement d’un chevalier) consistait à jeter le manteau de la charité sur les fautes de ses frères. Eh bien non ! la fraternité new look consiste à accabler le frère fautif, d’abord à le dénoncer publiquement et ensuite à le couvrir d’opprobres. Et je songe à part moi que, lors de l’épisode de la femme adultère, tous ces vertueux frères auraient ramassé des pierres à pleines mains ! Autre découverte : en application d’une conception renouvelée de l’antique notion de culpabilité collective, on a jeté une suspicion généralisée sur l’institution à laquelle appartenait Henri M. en insinuant qu’elle aurait été complice de ce vol, ou même, pourquoi pas ? son instigatrice. On ne s’est pas préoccupé de savoir - et même si on savait on ne s’en est pas non plus préoccupé – si des membres de ladite institution ne se sont pas employés, d’abord à mettre fin à ce provisoire qui durait insupportablement, ensuite à réparer les dégâts qui pouvaient l’être. Plusieurs solutions ont été avancées qui toutes ont été repoussées, par Robert de son vivant, puis par Catherine. Je n’en dis pas plus. J’ai confié tous les détails de l’affaire à des frères de confiance. Si les sycophantes veulent en savoir davantage, qu’ils mettent en branle leurs espions. Il n’est pas dans mon intention, je le répète, de disculper Henri M. de sa faute. Mais je n’entends pas non plus disculper ceux qui le poursuivent de leur haineuse vindicte dans le plus profond oubli et mépris des commandements évangéliques. Ces charognards qui s’acharnent sur la bête blessée m’écœurent. Je ne les qualifie pas de faux frères ni de tristes sires, car il y a dans ces expressions deux vocables, « frères » et « sires » qui ne peuvent leur être appliqués qu’avec répugnance. Ce sont simplement des êtres immondes. Ils ne méritent que « le mépris de tous les frères ». Ils ont le mien. Jean-François Var 7 juillet 2013