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*** ci-dessous "Livres-mystiques".: un hommage à Roland Soyer décédé le 01 Juin 2011

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lundi 28 mai 2012

Guide Almora de la spiritualité

écrit par David Dubois et Serge Durand.
On observe en France un renouveau spirituel considérable et il est de plus en plus nécessaire de faire preuve de discrimination pour reconnaître les mouvements sérieux et authentiques. 
Le Guide Almora de la spiritualité présente les grandes traditions spirituelles (hindouisme, yoga, bouddhisme, taoïsme, christianisme, islam, judaïsme, chamanisme…) mais aussi les principaux mouvements contemporains (sagesse philosophique, non-dualité, néo-advaita, mouvement intégral…). 
Un ensemble de fiches et d’adresses donnent des appréciations et des informations utiles sur les enseignants, les centres, afin de découvrir la pratique spirituelle qui nous convient au plus près de chez soi. 
Le Guide Almora de la spiritualité est le plus complet jamais publié.
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Lire les premières pages
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Introduction.............................................................................7
Bouddhisme............................................................................13
Spiritualites hindoues..............................................................95
Yogas psychocorporels issus des spiritualites hindoues.........121
Tantra yoga............................................................................. 162
Traditions spirituelles chinoises.............................................. 179
Spiritualités juives................................................................ 199
Spiritualités chrétiennes........................................................ 205
Soufismes............................................................................. 275
Chamanisme et sagesses des peuples premiers............................ 285
Esotérismes et nouvelles révélations....................................... 302
Spiritualités laïques.............................................................. 329
Non-dualité.......................................................................... 339
Mouvement intégral............................................................... 367
Philosophie, sciences et spiritualité......................................... 381
Arts et spiritualité................................................................ 395
Lib raires, revues et maisons d’édition....................................... 411
Organisations agissant contre les derives sectaires .
ou defendant les lib ertes des minorites spirituelles.................. 425
Lieux et associations organisateurs de rencontres .
et de stages spirituels............................................................ 431
Nos critères de discernement pour reconnaître .
une spiritualité authentique.................................................... 439
Index des noms....................................................................... 457
Bib liographie........................................................................ 463
Glossaire.............................................................................. 467



extrait 1:
Dzogchen et Mahāmudra
"Le bouddhisme se présente comme un remède à la souffrance. Mais comme cette souffrance revêt des visages singuliers, de nombreuses méthodes sont proposées. Cela étant, on est souvent dérouté lorsqu'on rentre dans un « centre du dharma ». On y voit beaucoup de rituels, d'images plus ou moins exotiques, et peu de gens pratiquants la méditation. Le Bouddha avec son sourire de Joconde et sa « posture du lotus » sont pourtant l'incarnation de la méditation sereine. Si donc, comme la plupart des Occidentaux, vous êtes davantage à la recherche d'une méthode de bien être que d'une religion, la méditation est ce qu'il vous faut.
Mais où trouver des écoles de méditation bouddhistes ? A côté du zen et de vipassana (voir les autres encadrés), il y a au moins deux traditions à retenir : dzogchen et mahamoudra. Elles mettent en effet l'accent sur la découverte la plus directe possible de notre vraie nature, source de toutes les guérisons et de tout ce à quoi nous aspirons. Dzogchen veut dire, en tibétain, « grande perfection » ou « grande complétude ». C'est notre nature de bouddha qui ne demande qu'à être reconnue jusqu'à redevenir naturelle. Tel le ciel, elle n'est pas affectée par nos pensées et nos émotions. Mieux encore: en elle, les émotions sont automatiquement transmutées en bonheur et en sagesse. Ainsi, l'attachement se transforme en compassion, la colère en énergie créatrice... Contrairement aux autres méthodes, il n'y a n’a pas ici de méthodes complexes. Pas de rituels, ni de visualisations, ni de mantras, ni de croyances parfois étranges. Pour le mahamoudra, « la grande attitude », il suffit de se détendre dans l'instant présent, dans la conscience ordinaire. Les pensées, les émotions se calment alors peu à peu, deviennent légères, lumineuses et ne cachent plus le ciel radieux de notre vraie nature. Inutile de « faire le vide »: on se familiarise plutôt avec le vide naturellement présent entre chaque pensée, entre chaque tempête émotionnelle. Puis ces intervalles s'allongent, se prolongent. Les émotions sont alors perçues comme des expressions du vide et non plus comme des perturbations. Le seul effort à fournir consiste à ouvrir son cœur, son esprit, tous ses sens à ce qui se présente dans l'instant, sans rien bloquer, mais sans se laisser distraire non plus. Cette pratique devient notre état naturel et se poursuit dans la vie quotidienne.
Pas de formes, pas de règles, pas de concentration ni de fermeture sur soi, ni d'adhésion à des dogmes: cette pratique semble donc idéale pour le citadin pressé, éventuellement effrayé ou découragé à l'idée de devoir faire encore un effort pour ne plus faire d'effort !
Cependant, en dépit de sa simplicité, il faut ajouter que ces « non méthodes » sont généralement dispensées dans un cadre religieux, celui du bouddhisme tantrique tibétain. Si le soutien et l'influence d'un maître authentique sont de précieux catalyseurs, les pratiques tantriques, avec leurs innombrables divinités, leurs préliminaires, leurs récitations de millions de mantras, sont souvent vécues comme des médiations inutiles. Sur ce point, les enseignants sont soit traditionalistes, soit progressistes. Ils innovent alors plus ou moins dans la mesure où ils estiment que la découverte initiale de notre vraie nature - aperçu même fugace - est la meilleure façon d'entrer dans un authentique cheminement spirituel. Parmi ces maîtres plus ouverts que d'autres, citons Namkhai Norbu (Communauté Dzogchen), Tenzin Namdak (Yungdrung Bon), ou encore Lama Denys. Certains enseignants occidentaux s'inspirent fortement de dzogchen et mahamoudra, comme Peter Fenner, qui a longtemps fréquenté ces traditions, ou encore Fabrice Midal. D'autres ont été touchés par des textes et transposent l'enseignement selon leur expérience. Le contexte tantrique apparaît alors comme une source d'enrichissement. On délaisse le ritualisme et on retient l'ouverture des cinq sens."


extraits 2:


Les Quakers ou Société des Amis


"Tout le monde a en tête l’image du bonhomme au chapeau sur les boîtes de céréales, évoquant quelque chose comme la Petite maison dans la prairie, les Amish ou les Mormons. Les Quakers n’ont pourtant pas grand-chose à voir avec ces clichés. L’appellation même de « quaker » témoigne des calomnies et des persécutions dont ils ont longtemps été les victimes : quaker signifie « ceux qui tremblent » comme des possédés, c’est-à-dire ceux qui se mettent « en transe », brefs, ceux qui ne sont pas normaux. Or, c’est une tout autre image qui apparaît lorsqu’on approche ces gens, fort discrets il est vrai. En France, ils ne sont qu’une poignée. Leur lieu de culte, situé rue de Vaugirard à deux pas du Forum 104, est une salle paisible et simple au rez-de-chaussée d’un immeuble ordinaire. Les gens présents, fidèles, sympathisants ou simples curieux, sont assis autour d’une petite table où est posé un exemplaire de la Bible. Ce culte est « non programmé » : on est assis en silence, en communion les uns avec les autres par la Source, que les Quakers appellent « la Lumière intérieure ». Dans la Société des Amis (c’est ainsi qu’ils se nomment eux-mêmes), il n’y a pas de credo. On peut être agnostique ou simplement se sentir touché par « quelque chose », sans avoir à croire en des dogmes ou des rites exclusifs. D’ailleurs, il n’y a pas vraiment de rituel programmé. Chacun se met à l’écoute, dans le silence. Si le besoin s’en fait sentir, si « quelque chose passe », on peut se lever et prendre la parole. Du coup, il n’y a ni prêtres ni pasteurs. Les mariages se font de la même manière, spontanée et simple. Les futurs mariés se lèvent et annoncent leur intention, puis ils prêtent serment de confiance et d’aide mutuelle en prenant la Bible à témoin.
Les Quakers se distinguent également des autres groupes chrétiens par leur engagement dans le monde. Peu nombreux, les Amis ont pourtant joué un rôle dans les progrès sociaux et politiques, par leur exemple de nonviolence, de vie simple (ils pratiquent la « décroissance » depuis plusieurs siècles), par l’égalité réelle entre les sexes, par leur lutte pour le désarmement.
Nous citerons deux exemples de cette action : William Penn, un Quaker du XVIIIe siècle, a inspiré la constitution des États-Unis d’Amérique et au XXe siècle, Éric Baker, un autre Quaker, a été le co-fondateur d’Amnesty international.
Loin de la société de consommation, la Société des Amis est donc une référence pour ceux qui aspirent à une vie intérieure centrée sur l’essentiel, ouverte sur les autres spiritualités et sur le monde."


Source :
http://eveilphilosophie.canalblog.com/archives/2012/05/04/24184970.html