Par Jules Bois.
De ma table de travail, je crus entendre frapper à ma porte. Le bruit avait cessé lorsque derrière moi quelqu’un prononça : « C’est l’Éon Jésus lui-même qui, en 1887, m’imposa les mains et me sacra évêque de Monségur. » Je me retournai : « Vous êtes M. Doinel sans doute, le nouveau Valentin, » « Vous l’avez dit, » reprit l’apparition.
Il ne faut donner à ce dialogue la moindre intention d’ironie. M. Jules Doinel, archiviste à Orléans, est le plus savant et le plus modeste des hommes. Nul n’approfondit davantage l’antiquité hellénique et albigeoise par l’intelligence et, ce qui est mieux, par le cœur. Seulement j’ai voulu fixer en un trait net l’impression haute et candide tenant un peu de la légende, que laisse le patriarche gnostique, président du saint-synode des « parfaits » et des « purs..
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