Attendu
que certains hommes mal intentionnés ont induit la Chambre des
Évêques de l’Église Protestante Épiscopale assemblée en l’an
1892 dans l’erreur concernant ses décisions et sa proclamation au
sujet de ma consécration épiscopale :
Moi,
Joseph René Vilatte, par la grâce de Dieu et par la faveur du
Saint-Siège Apostolique d’Antioche, Archevêque de la Vieille
Église Catholique d’Amérique, j’attire l’attention de tous
les Évêques qui croient en la succession apostolique et qui s’en
réclament, sur le rapport et les résolutions qui suivent ainsi
qu’aux réfutations que j’y apporte.
«Chambre des Évêques en Convention Générale,
Baltimore, 16e jour de la Session, 22 octobre 1892.
Le rapport qui suit, concernant la soi-disant consécration de J. René Vilatte à l’Épiscopat, a été présenté aux Évêques siégeant au conseil épiscopal d’Albany :
Il apparaît que les évêques dont M. Vilatte prétend avoir reçu la consécration appartiennent à un corps séparé de la Chrétienté à cause de son refus des décrets apostoliques du Concile de Chalcédoine concernant la personne de notre Seigneur ;
Que ces évêques n’avaient aucune juridiction et aucun droit d’ordonner un évêque pour un diocèse relevant de l’Évêque de Fond du Lac ;
Que M. Vilatte n’a jamais été élu par aucun synode dûment accrédité pour ce faire ;
Il apparaît en outre que M. Vilatte, en cherchant l’épiscopat, a fait des déclarations qui ne sont assurées par aucun fait, et il semblait prêt à se joindre à n’importe quel corps, Vieux Catholique, Grec, Romain ou Syriaque qui le lui conférerait.
Et qu’en plus M. Vilatte avait été déposé de son ministère deux mois avant sa soi-disant consécration.
En considération de ces faits, nous proposons les résolutions suivantes :
Que, selon l’opinion de cette Chambre, toutes les procédures relatives à la soi-disant consécration de J. René Vilatte soient nulles et non avenues, et que cette Église ne lui reconnaisse aucun caractère épiscopal.
Que la déclaration des faits ci-dessus soit envoyée à l’Archevêque d’Utrecht, aux Vieux-Catholiques d’Allemagne et de Suisse et aux Métropolites et Primats de la Communion Anglicane.
Sur motion, les résolutions contenues dans ce rapport ont été adoptées.
Samuel HART, secrétaire. »
Je
reprends chaque point séparément :
I.
Il apparaît que les évêques dont M. Vilatte prétend avoir reçu la consécration appartiennent à un corps séparé de la Chrétienté à cause de son refus des décrets apostoliques du Concile de Chalcédoine concernant la personne de notre Seigneur.
Je
nie cette allégation. Les Évêques dont j’ai reçu la
consécration (c’est-à-dire l’Archevêque Alvarez, les Évêques
Dionysios et Athanasius) reçoivent la doctrine de Chalcédoine
concernant la personne de Notre Seigneur. Ceci je le prouve par une
citation verbatim de la « Profession de Foi à lire aux personnes
devant être Ordonnées ou Consacrées », il s’agit d’un article
du Credo de Nicée-Constantinople : « Moi, x, je crois et je
confesse que l’une des Trois Personnes, le Verbe du Père (la
seconde Personne) est descendue des cieux par Sa propre volonté et
par la Volonté de Son Père et du Saint-Esprit, et qu’Il fut conçu
dans le sein de la Sainte Vierge Marie, la Mère de Dieu, par
l’annonciation de l’Archange Gabriel. Il prit chair par le
Saint-Esprit et de la Sainte Vierge Marie. La Divinité unie à
l’Humanité, et qu’à la fin des neuf mois, Il est né d’elle
selon un mystère incompréhensible à la nature et aux sens, ans
briser le sceau de la virginité de Sa Mère, ni au moment de Son
incarnation, ni à aucun moment avant ou après celle-ci. Lorsque
Celui dont la gloire emplit les cieux et la terre fut trouvé nu dans
une mangeoire, les corps célestes et terrestres le glorifièrent. Il
était entièrement dans le sein de Son Père et dans la mangeoire
dans aucune séparation. Par Son Incarnation Sa Divinité n’a pas
été mélangée avec Son humanité ni Son Humanité avec Sa
Divinité. Les Natures furent préservées sans mélange ou confusion
: Sa Divinité ne fut pas séparée de Son Humanité ni Son Humanité
de Sa Divinité. L’union est un miracle et une union substantielle.
L’union de la Divinité et de l’Humanité fut substantielle et
inséparable – Et le Verbe s’est fait chair et Il a résidé
parmi nous, ainsi que cela est cru par l’Église Une, Sainte,
Catholique et Apostolique ».
Mes
consécrateurs, donc, comme moi-même et vous-mêmes, Vénérables
Frères, confessent que notre Seigneur est « Vrai Homme et Vrai Dieu
», et donc que la nature humaine et que la nature divine furent
préservées sans confusion.
Mais,
même en supposant que mes consécrateurs étaient des hérétiques
monophysites, cela n’invaliderait pas mes Ordres. Si l’on admet,
pour suivre vos arguments, qu’ils rejetèrent non seulement le
Concile de Chalcédoine, mais également sa doctrine, que cela
signifierait-il ? Les Romains, les Grecs, les Anglicans dénient-ils
la validité de la succession Syriaque sur cette base ? Les Églises
Romaines, Grecques, Syriaques et Arméniennes dénient-elles la
validité des ordres Anglicans sur l’accusation que la Communion
Anglicane s’est séparée de la Chrétienté catholique à cause du
refus de certains décrets dogmatiques du Septième Concile
Œcuménique concernant le culte des saints et des saintes images ?
Non. L’Église Anglicane reconnaissait même les Ordres Nestoriens
; et les prêtres épiscopaliens américains et anglais sont allés
en Perse sous les auspices de l’Archevêque de Canterbury avec la
plus entière reconnaissance de la validité des Ordres Assyriens,
bien que les Nestoriens aient été séparés de la Chrétienté
catholique depuis l’an 431 de notre ère. En d’autres mots,
l’hérésie pourrait bien être imputée à ces chrétiens qui
croient en la Succession Apostolique, mais dont le Livre de Prière
ou la Liturgie n’a pas conservé l’expression « Sainte Marie,
Mère de Dieu » ou « Nous Te supplions de nous entendre, ô
Seigneur, par l’intercession de la Sainte Mère de Dieu et de tous
les Saints », qu’à mes consécrateurs.
Mais
pourquoi insister plus avant sur ce point, mes Frères ? La
succession syriaque jacobite est admise par toutes les Églises
latines, grecques, coptes, arméniennes et vieilles-catholiques.
Prouver ce fait, c’est comme essayer de prouver que la terre tourne
sur elle-même, ou que les anglicans fraternisent avec toutes sortes
d’hérétiques, orientaux ou occidentaux.
II.
Que ces évêques n’avaient aucune juridiction et aucun droit d’ordonner un évêque pour un diocèse relevant de l’Évêque de Fond du Lac.
Je
n’ai pas été consacré Évêque du diocèse de Fond du Lac. J’ai
été consacré comme Archevêque des Vieux-Catholiques d’Amérique.
Même si j’avais été consacré pour le diocèse de Fond du Lac
(qui n’a aucune existence si ce n’est pour les épiscopaliens),
je devrais avoir les mêmes droits que l’évêque catholique romain
Messmer, qu’un évêque morave, suédois ou grec pour le même
territoire. Il n’est jamais venu à l’idée même d’un évêque
épiscopalien, autant que je le sache, de nier la validité des
ordres de l’évêque Messmer parce qu’il n’avait pas d’abord
obtenu la permission de l’évêque Grafton ou de sa Chambre
épiscopale d’être consacré ! Mais pire, selon cette brillante
logique de la Chambre épiscopalienne, même notre bien-aimé évêque
Nicholas de San Francisco est une « fraude » pire encore que je ne
le suis moi-même. Car il a été consacré en Russie et envoyé dans
ce pays par le Saint Synode en tant qu’évêque orthodoxe pour les
États-Unis et l’Alaska, et très certainement sans la permission
ou l’avis des évêques épiscopaliens. À présent, les Grecs, les
Bulgares, les Syriaques, etc. qui sont à la fois orthodoxes et
chrétiens qui envoient leurs évêques dans ce territoire afin de
s’occuper de leurs fidèles orthodoxes nationaux sont-ils invalidés
? Pas si bête ! Ce que nos frères de l’Église épiscopalienne ne
comprennent pas, à cause de la romanité qui les imprègne encore,
est que la République américaine, ou plutôt le Nouveau Monde, est
extra juridictionem quant aux Cinq Patriarcats (par courtoisie, nous
reconnaissons cependant le Pape de l’Ancienne Rome, même s’il
est sorti de l’orthodoxie du Christ). Elle est donc ouverte à tous
les évêques orthodoxes, tous rites confondus. La juridiction
actuelle doit être concédée par tout esprit catholique. Car même
parmi les épiscopaliens, j’ose dire qu’il y en a de si arrogants
qu’ils prétendent ou imaginent que tous les chrétiens romains,
grecs, arméniens, syriaques ou autre, devraient embrasser
l’épiscopalisme protestant afin d’être véritablement et
indubitablement catholiques. À nouveau, si en Amérique, les
Vieux-Catholiques comme les autres Orthodoxes, n’ont aucun droit
d’avoir des évêques afin de les administrer, quel droit ont les
évêques anglicans en Europe continentale, en Orient, et plus
particulièrement dans les pays de foi catholique romaine ? Regardez
la pagaille mexicaine actuelle !
III.
Que M. Vilatte n’a jamais été élu par aucun synode dûment accrédité pour ce faire.
Lumen
de lumine ! J’ai été dûment élu par les familles
Vieilles-catholiques sous ma responsabilité. Mais si même
j’acceptais les prémisses, je rejette les conclusions. La Chambre
épiscopalienne invalide-t-elle les ordres de Saint Ambroise parce
qu’il n’avait pas été lu par « un synode dûment accrédité
», mais par la voix l’un enfant inconnu ?
Ce
très excellent Comité institué par la Chambre épiscopalienne
pourrait-il m’informer quel est le Synode qui a élu les évêques
romains in partibus, ou encore les évêques anglicans en Afrique
centrale ou en Alaska ? Cette accusation, comme on le voit aisément,
pourrait être vraie (mais elle ne l’est pas), et cependant hors
sujet.
IV.
Il apparaît en outre que M. Vilatte, en cherchant l’épiscopat, a fait des déclarations qui ne sont assurées par aucun fait, et il semblait prêt à se joindre à n’importe quel corps, Vieux Catholique, Grec, Romain ou Syriaque qui le lui conférerait.
C’est
là une réitération des accusations portées par l’évêque
Grafton à mon encontre. Nego in toto concernant les fausses
déclarations. J’ai prétendu que l’Église Vieille Catholique
était un fait en Amérique et établi sur une base orthodoxe définie
par les Sept conciles, les Sept Sacrements et l’universalité des
Canons reçus pendant le premier millénaire. I ensuite dit, et je le
crois encore, que cette foi est la meilleure pour les milliers de mes
concitoyens dans ce pays. Et puisqu’un évêque est nécessaire
pour la vie de l’église, comme la respiration l’est pour la vie
humaine, les Vieux-Catholiques en Amérique furent logiquement forcés
de se trouver un évêque. Ceci avait été également admis par les
évêques et le clergé Vieux-Catholiques de Hollande et par les
évêques orthodoxes grecs-russes d’Amérique.
La
seconde partie de l’accusation est assez bénigne lorsque le venin
en est expurgé. Comment pourrais-je avoir rejoint les
Vieux-Catholiques que jamais je n’avais quittés ? J’étais un
prêtre Vieux-Catholique, et pas un prêtre épiscopalien. À
nouveau, comment aurais-je pu m’attendre à obtenir l’épiscopat
de l’Église catholique romaine, puisque les Vieux-Catholiques sont
leurs ennemis avoués ? Il se peut que je ne sois pas aussi cultivé
que certains évêques de l’Église épiscopalienne, mais cette
quatrième accusation laisserait supposer que non seulement je suis
un fou, mais également une canaille ! Jamais je n’ai obtenu
l’épiscopat sur base de faux ; car le Vicaire Générale De Souza
de Colombo, au nom de l’Archevêque Alvarez, a écrit en réponse à
la description de l’évêque Grafton concernant les faibles
conditions « financière et autres » du mouvement Vieux-Catholique
en Amérique : « le Père Vilatte sera consacré évêque où il
sera le seul évêque Vieux-Catholique en Amérique ». L’évêque
Reinkens, lorsqu’il douta d’obtenir la consécration apostolique
d’Utrecht, fut préparé à la recevoir des Arméniens qui sont
exactement dans une même position théologique que le sont les
Syriaques du Patriarcat d’Antioche qui a sanctionné ma
consécration. Enfin, comme l’a admis l’évêque Coxe, les
vieux-catholiques ont besoin d’une succession sûre et admise par
tous. Une telle succession est possédée de manière indubitable par
les Grecs, les Romains, les Syriaques et les Vieux-Catholiques
d’Utrecht. D’une de ces sources donc j’ai dû puiser
l’épiscopat, et avec l’aide de Dieu j’y suis arrivé de la
part de l’Église syriaque, l’une des plus vénérables, si ce
n’est la plus vénérable au monde. Mais par là, ne comprenez pas
que je me joigne aux médisances des ordres anglicans. J’établis
ma propre position hiérarchique, et je ne médis pas celle des
autres. Considérant donc que cette très antique succession syriaque
me fut conférée, son autorité étant indubitable, et qu’elle ne
le fut pas par fausses déclarations, je maintiens que ma
consécration épiscopale est aussi inexpugnable que les Saintes
Écritures elles-mêmes.
V.
Et qu’en plus M. Vilatte avait été déposé de son ministère deux mois avant sa soi-disant consécration.
J’affirme,
sans crainte d’aucune contradiction possible, qu’un prêtre
Romain, Grec, Syriaque ou Vieux-Catholique ne peut être déposé par
un évêque épiscopalien protestant, sauf si ce prêtre a
préalablement abandonné sa romanité, son orthodoxie ou sa foi
vieille-catholique et s’étant converti à l’Anglicanisme, s’est
soumis à un diocèse épiscopalien. Cela n’a pas été mon cas.
Donc l’évêque Grafton ne pouvait me déposer. Il n’y a aucun
parallèle entre mon cas et celui des ministres canadiens, anglais ou
coloniaux qui se sont soumis aux pouvoirs d’un évêque
épiscopalien du fait que leur missel et leurs sacrements sont
identiques. Au contraire, de mon côté, j’ai toujours utilisé le
Missel et le Rituel romain, en latin ou en français, et j’ai
toujours observé la foi orthodoxe des Sept Conciles et des Sept
Sacrements ; et, je le répète, je n’ai jamais embrassé
l’Anglicanisme. Mais admettons que la déposition soit « légale
», en suis-je non moins évêque ? Non. Les formalités de la
déposition n’atteignirent jamais le Wisconsin alors que j’étais
moi-même en Asie et donc, à cette date, cet événement ne pouvait
être connu ni de moi ni de mes consécrateurs. La déposition,
aussi, a été interdite par un évêque orthodoxe Russe. Dans tous
les cas, cela ne pouvait entraver ma réception de l’épiscopat,
car une décision inconnue est sans effet, et même si elle avait eu
une quelconque valeur, la consécration l’a annulé. La première
fois que j’ai pris connaissance de la déposition à Lucerne, elle
me fut communiquée par un clerc épiscopalien alors que j’étais
sur le chemin du retour en Amérique. En outre qu’est-ce qu’une
déposition ? Pour parler franchement, ce n’est rien de plus qu’une
suspension perpétuelle à la prêtrise. Mais cela n’empêche
nullement d’autres évêques de la lever ou de l’ignorer, et
d’élever le prêtre à la dignité de l’épiscopat. Je sais que
certains épiscopaliens américains prétendent qu’un prêtre
déposé est un « cadavre ecclésiastique ». C’est absurde, et en
contradiction avec le caractère indélébile des Saints Ordres. Si
un prêtre déposé n’était plus qu’un « cadavre », comment
pourrait-il être restauré dans la prêtrise ? La déposition, je le
répète, est simplement une suspension perpétuelle, et cette
sentence peut être levée, ou même ignorée par les autres évêques.
Par exemple, le « cadavre » déposé, le docteur Forbes fut fait
doyen du Séminaire Théologique Général de New York. Les
soi-disant « cadavres », les évêques Herzog et Reinkens sont
reconnus comme des évêques bien vivants par tous les anglicans. Le
docteur Curtis, l’évêque catholique de Wilmington au Delaware,
fut déposé en tant que prêtre anglican il y a 20 ans. S’il
revenait, il serait aujourd’hui accueilli comme un évêque
anglican. Une telle accusation est d’une idiotie abrutissante.
Enfin,
les missions et les juridictions dans la chrétienté divisée n’ont
de pouvoir que sur ceux qui les reconnaissent. Autrement, pourquoi
les anglicans envoient-ils des évêques en Haïti et au Mexique, à
Jérusalem et à Constantinople ? Je ne prétends ni ne désire avoir
de juridiction sur les catholiques romains, ou sur les Grecs ou sur
les épiscopaliens. Ma juridiction s’étend sur les
Vieux-Catholiques en Amérique (c’est-à-dire que ces catholiques
qui comme moi-même sont attachés à l’orthodoxie occidentale).
Laissez-moi souligner que cette Amérique est en fait un champ
ouvert.
VI.
En considération de ces faits, nous proposons les résolutions suivantes :
Que, selon l’opinion de cette Chambre, toutes les procédures relatives à la soi-disant consécration de J. René Vilatte soient nulles et non avenues, et que cette Église ne lui reconnaisse aucun caractère épiscopal.
Que la déclaration des faits ci-dessus soit envoyée à l’Archevêque d’Utrecht, aux Vieux-Catholiques d’Allemagne et de Suisse et aux Métropolites et Primats de la Communion Anglicane.
sur motion, les résolutions contenues dans ce rapport ont été adoptées.
Samuel HART, secrétaire.
Je
pense, vénérables frères dans l’apostolat, que j’ai démontré
que les prémisses et les conclusions du rapport ci-dessus sont non
chrétiens, absurdes et contraires aux faits. On peut espérer avec
charité que ces résolutions et ce rapport dressés par cet
inestimable et savant comité furent communiqués à la Chambre
épiscopalienne à un moment de distraction et en fin de séance. Il
est certain que si chacun des évêques épiscopaliens du conseil
avaient été assistés par des théologiens, comme lors des Conciles
romains, rien de ce document illogique et ridicule ne serait sorti de
l’ombre afin de faire de cette Chambre des évêques de l’année
1892 une source de dérision et déclencher les rires moqueurs de «
l’Archevêque d’Utrecht, des Vieux-Catholiques d’Allemagne et
de Suisse et des Métropolites et Primats de la Communion Anglicane
».
En
accord avec la résolution de l’évêque de Springfield, le comité
ci-dessus continue ses activités et a demandé de réunir toutes les
informations disponibles concernant ma consécration afin de les
présenter à la prochaine Convention Générale. On est en droit
d’espérer que de telles informations seront présentées avec
cette lettre, et que cela induira cette convention à retirer son
jugement injuste et faux. Des copies de cette lettre seront envoyées
à l’Archevêque d’Utrecht, en tant que Primat des
Vieux-Catholiques d’Europe, à l’Archevêque d’Uppsala, aux
Métropolites et aux Primats de la Communion Anglicane, aux Saints
Synodes de Russie et de Grèce et aux Patriarches d’Orient.
Et
je prie donc : « Judica me Deus et discerne causam meam de gente non
sancta : ab homine iniquo et doloso erue me ». Et « Notre-Père qui
es Cieux… »
Un
humble frère et confrère évêque,
JOSEPH RENÉ VILATTE,
Archevêque des Vieux-Catholiques Américains.
DUVALL, Kewaunee Co., Wisconsin,
Premier dimanche de l’Avent, 1893.
Traduction française février 2014 par Mgr. Vilhelmus.https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph-René_Vilatte