À l'instar du Requiem de Mozart, le Stabat Mater de Pergolèse (1710-1736) est une œuvre universellement aimée ainsi qu'une pièce connue pour les circonstances de sa composition. Tout comme le Requiem, ce chef d'œuvre fut écrit quelques semaines avant la mort de son compositeur. Les raisons du succès du Stabat Mater sont multiples : expressivité, empathie, simplicité, modernité... Admirée, cette œuvre fut toutefois décriée en son temps. On lui reprochait d'être une musique "féminine", exaltant la sentimentalité au détriment de la dévotion religieuse.
À la chapelle de la Trinité du château de Fontainebleau, ce chef d’œuvre de la musique sacrée est porté par la voix d’or d'un des plus célèbres contre-ténors actuels, Philippe Jaroussky, qui forme un duo magique avec la jeune soprano hongroise Emöke Barath. Une rencontre sublimée par l’ensemble Orfeo 55, placé sous la baguette de Nathalie Stutzmann.
Ce concert est diffusé le 22 mars à 18h30 sur Arte.