Connexion :

Toutes les périodes 640338 Ce mois-ci  Le mois dernier 2956 

Nombre total de pages vues

*** ci-dessous "Livres-mystiques".: un hommage à Roland Soyer décédé le 01 Juin 2011

*** ci-dessous "Livres-mystiques".:  un hommage à Roland Soyer décédé le 01 Juin 2011
50.000 pages, cliquer sur un ange pour accéder au site

mercredi 27 janvier 2010

Mission des Souverains de Saint-Yves d’Alveydre, le reprint



Reflets du Passé est heureux de vous annoncer la seconde réédition de notre collection :

Mission des Souverains de Saint-Yves d’Alveydre.

Extrait de la préface :

La collection Reflets du Passé des éditions Dualpha s’enorgueillit de pouvoir rééditer une œuvre de Saint-Yves d’Alveydre.

Cet auteur tient une place à part dans la littérature française.

Cette particularité vient d’un mélange des genres qui laissa certains critiques sceptiques, là ou d’autres criaient au génie.

Joseph Alexandre Saint-Yves d’Alveydre (1842-1909) a développé sa pensée depuis cinq ouvrages rédigés de 1882 à 1887, soit une publication annuelle, preuve d’une volonté de cohésion dans le discours mais surtout d’une fluidité dans l’argumentaire en permettant à ses lecteurs de s’arrimer à un fil conducteur concis et limité dans le temps.

Cette ambition, car il s’agit-là d’une démarche novatrice tant par le contenu que par la forme, tire néanmoins une partie de ses racines chez des auteurs (catholiques) très différents, avec des références à un mysticisme dans lequel viennent se mêler des influences politiques, ésotériques (dans le registre de la Grande Tradition), philosophiques, voire astrologiques.

Ces emprunts marquent la complexité de la pensée du marquis, mais au-delà, celui d’une époque, éprise à la fois de merveilleux, d’occultisme et d’empirisme.

Ces contradictions apparentes s’imbriquent ici dans une volonté quasi-encyclopédique d’écrire un discours qui se veut celui de la réalité, ou de la vérité.

Publiée en 1882, à la suite de la Mission des Français, Mission des Souverains, s’affirme d’emblé comme une relecture historique et critique de la place et du rôle occupé par la papauté.

Cette étude s’articule depuis une énumération des positions dogmatiques du Vatican, comme une seconde voie (au sens initiatique), ou une seconde vue (au sens propre).

On peut lire dans ses pages la révélation d’une histoire catholique controversée, où plutôt celle d’un catholicisme prôné par une papauté qui semble s’égarer de sa mission Première, en se coupant irrémédiablement de ses bases.

Ce découplage entre un exécutif papal devenu politique à défaut d’être spiritualiste, et des croyants qui aspirent à une relation simple et honnête avec le divin, pointe dans l’ouvrage de Saint-Yves, une forme de matérialisme, antinomique avec la notion même de piété.

Derrière cette volonté de s’immiscer dans la vie politique et économique, l’auteur interpelle le lecteur en relevant chronologiquement des buts factuels (malheureusement) toujours tournée vers un prosélytisme, voire une hégémonie religieuse.

Cet aspect logistique (pour reprendre un des tics de notre langage moderne) met à mal l’histoire chrétienne officielle.

La thèse de Saint-Yves renvoie à la captation d’un pouvoir spirituel par une caste engluée dans des données temporelles ; à savoir :

conserver un Leadership en transmettant méthodiquement un pouvoir qu’elle juge inaltérable.

Cette démonstration par l’exemple s’articule sur des chapitres concis et indépendants.

Leurs particularités :

On peut les lire individuellement, ou globalement.

Chacun se construit et prend sa force dans les informations relayées dans les pages suivantes ou précédentes, contribuant aux pièces d’un formidable puzzle.

(L'église jusqu'au Pape, La Papauté en formation, La Papauté révolutionnaire, La féodalité à Rome).

Mais que le lecteur ne perde pas de vue que cette démonstration et celles qui vont suivre n’ont qu’une finalité :

mettre en évidence une loi sociale trinitaire judéo-chrétienne à laquelle Saint-Yves donnera le nom (aujourd’hui galvaudé) de Synarchie.

Une Synarchie qui reviendra ensanglantée sur le devant de la scène politique durant la plus sinistre période de l’histoire européenne, sous l’occupation nazie, avec l’évocation d’un hypothétique pacte Synarchique d’Empire et l’assassinat (bien réel) du martiniste Constant Chevillon (1880-1944).

Un triste exemple dans lequel se croisent machiavélisme politique et sincérité naïve et utopiste pour un monde meilleur...

suite sur : http://refletsdupasse.blogspot.com/2010/01/mission-des-souverains.html

Aucun commentaire: