vendredi 27 juin 2014
mercredi 25 juin 2014
Sophie une amie qui vous veut du bien
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Sur ce, je vous souhaite une excellente journée !
Sophie Angélique
Les Elixirs de Provence
L'Arbresle - 30 avenue de la République 13610 Le Puy Sainte Réparade angelique@leselixirsdeprovence.ccm
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lundi 23 juin 2014
A propos des Illuminati et des Rose-Croix
juin 23, 2014by Serge Toussaint • Points de vue • Tags: Rose-Croix • 1 Commentaire
Depuis quelque temps, on entend beaucoup parler des « Illuminati » et du rôle obscur qu’ils auraient joué depuis leur apparition qui, si l’on en croit Dan Brown dans son livre Anges et Démons, aurait eu lieu en Italie au XVIe siècle...suite sur .
E.O.: LE LEGENDA-DES-FRERES-AINES-DE-LA-ROSE-CROIX
http://www.ebay.fr/itm/LEGENDA-DES-FRERES-AINES-DE-LA-ROSE-CROIX-Esoterisme-Rosicrucien-Alchimie-EO-/390630878687?ssPageName=ADME:B:SS:FR:1120
LEGENDA
DES
FRERES AINES
DE
LA
ROSE CROIX
DES
FRERES AINES
DE
LA
ROSE CROIX
SUIVIE DE :
- 7 DEGRES INITIATIQUES
- L'OEUVRE ROYALE DE CHARLES VI
- par Roger Caro
- (Médaille d'argent des arts, sciences et lettres)
Préface de
Liliane Wetzel
Conservateur en chef de la bibliothèque universitaire de Poitiers)
Liliane Wetzel
Conservateur en chef de la bibliothèque universitaire de Poitiers)
EDITIONS ROGER CARO
1970
EDITION ORIGINALE
279 pages
117 photos couleurs - 160 photos N&B - 1 carte
117 photos couleurs - 160 photos N&B - 1 carte
22 x 28
BON ETAT*
SOMMAIRE
Introduction - Legenda des FARC - Promesse des Sages - Serment de l'Imperator lors de sa nomination - Les sept degrés initiatiques - Création des divers Ordres Rosicruciens - Procès verbal d'une transmutation alchimiques - Axiomes alchimiques Rose Croix - Questions posées par les FARC aux postulants Adeptes - Privilège de l'Imperator - Textes se rapportant aux quadrichromies - Textes se rapportant aux clichés noir et blanc - Bibliographie des ouvrages consultés - L’œuvre Royale de Charles VI.
L’Alchimiste Roger Caro a écrit Legenda des Frères Aînés de la Rose Croix afin de nous faire connaître l’ordre des F.A.R+C en apportant des preuves de leur existence. Cet ouvrage majeur est l'édition originale introuvable dans sa version complète de 279 pages, il est explique tous les rouages de l'ordre rosicrucien avec nombre de documents d'époque. *Bon état hormis le dos légèrement accidenté et une tache très estompée sur la couverture.
La Rose-Croix est un ordre hermétiste chrétien légendaire, dont les premières mentions remontent au début du XVIIe siècle en Allemagne. L'existence de l'ordre, et celle de son fondateur Christian Rosenkreutz, sont sujettes à controverse. Quoi qu'il en soit, à partir du XVIIIe siècle et jusqu'à aujourd'hui, de nombreux mouvements se sont réclamés de l'ordre de la Rose-Croix, ou se sont référé à la « tradition rosicrucienne » ou à l'« héritage de Christian Rose-Croix ». Leurs membres sont appelés les rosicruciens. Le terme « rose-croix » désigne, dans leur langage, un état de perfection spirituelle et morale. Comme archétype de société secrète, mystique, immémoriale et toute puissante, les rose-croix apparaissent dans la littérature ésotérisante, souvent comme successeurs des chevaliers du Graal et des templiers.
dimanche 22 juin 2014
Mise en ligne d'un échange entre Paul Sanda et Jean Solis : Vers une résurgence des églises gnostiques ?
Paul Sanda et Jean Solis nous livrent
un témoignage
passionnant sur leur
conversion à
la pensée gnostique : le
premier suite
à sa rupture avec le milieu
catholique culpabilisant
dans lequel il a
évolué, et
le second suite à sa rupture
avec un
milieu familial athéiste et
communiste.
Jean Solis nous explique que la philosophie
gnostique est
avant tout une démarche
conduisant à
la libération spirituellesamedi 21 juin 2014
vendredi 20 juin 2014
NEWS : site de l' A.M.O.R.C. Champagne, Ardenne & Meuse.
AMORC
http://rose-croix-champagne-ardenne.fr/
Ce site des quatre départements de la Champagne-Ardenne et de la Meuse est placé sous l’égide de la juridiction francophone de l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix (A.M.O.R.C.).
L’A.M.O.R.C. est un mouvement philosophique, initiatique et traditionnel mondial. Non religieux et apolitique, il n’impose aucun dogme, mais propose ses enseignements séculaires à quiconque s’intéresse au mysticisme, à la philosophie et à la spiritualité. Ouvert aux hommes et aux femmes, sans distinction de race, de religion ou de classe sociale, il a pour devise « la plus large tolérance dans la plus stricte indépendance »
L’A.M.O.R.C. est un mouvement philosophique, initiatique et traditionnel mondial. Non religieux et apolitique, il n’impose aucun dogme, mais propose ses enseignements séculaires à quiconque s’intéresse au mysticisme, à la philosophie et à la spiritualité. Ouvert aux hommes et aux femmes, sans distinction de race, de religion ou de classe sociale, il a pour devise « la plus large tolérance dans la plus stricte indépendance »
mercredi 18 juin 2014
Rééditions, Nouveautés & futures éditions de l'été 2014. Sesheta-Publications.com
• La Chaîne d'Or d'Homère, Aurea Catena Homeri, 45,00 € + port :
. Les Armes Magiques de la Golden Dawn, Création et Consécration, 32,00 € + port :
• Rituels Magiques des 4 éléments et de l'Esprit de la Golden Dawn, 32,00 € + port :
Mais aussi,
Sculpture de la Rose-Croix, selon les dessins du XVIIe siècle, réalisée par un “Compagnon du Devoir”, voir notre page :
Sculpture de la Rose-Croix, selon les dessins du XVIIe siècle, réalisée par un “Compagnon du Devoir”, voir notre page :
À paraître en Juillet :
• L'Art de Composer les Encens et les Parfums selon la Golden Dawn et l'A. A.”
Par Dominique Dubois & Fred MacParthy, d'après le Liber 777 d'Aleister Crowley et d'autres sources…
RÉÉDITION du :
“LIBER TABULARUM MAGO-KABBALISTICUM ET HERMETICUM”
de Fred MacParthy. 888 pages et de nombreuses illustrations.
Au format 20 x 28 cm.Sesheta-Publications.com
2 bis rue Damiette 76000 - Rouen
Tel : 09 62 21 13 74
Cordialement,
Fred MacParthy
http://www.sesheta-publications.com/
http://www.sesheta-publications.com/
mardi 17 juin 2014
Charles Loyson, plus connu sous son nom religieux de Père Hyacinthe, né à Orléans le 10 mars 1827, mort à Paris le 9 février 1912,
Photo figurant dans ma propre collection.
Type: | Tirage albuminé | Format (cm): | 6,5x10,5 |
Année: | Circa 1870 |
CDV vintage album en carte de visite, Charles Loyson, plus connu sous son nom religieux de Père Hyacinthe, né à Orléans le 10 mars 1827, mort à Paris le 9 février 1912, inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 24), est un prêtre et un prédicateur français. On le connaît plus particulièrement pour ses sermons à Notre-Dame de Paris et pour avoir été excommunié en 1869.
Son
père est un inspecteur d'académie, qui fut ensuite nommé recteur
d'académie à Metz puis à Pau. Il est proche parent de son parfait
homonyme, le poète Charles Loyson.
Hyacinthe Loyson, en même temps que son frère Jules, fait ses études au collège de Pau en qualité de boursier. Il entre en 1845 au séminaire de Saint-Sulpice et est ordonné prêtre en 1851. Successivement professeur au séminaire d'Avignon et de Nantes, puis, vicaire à Saint-Sulpice jusqu'en 1857, il finit par prendre la robe de dominicain du tiers-ordre enseignant à Flavigny.
Puis il part pour Rome, s'enferme environ deux ans à la Trappe, puis revient en France et, après un noviciat à Lyon, entre dans l'ordre des Carmes en 1860 et prononce ses vœux. C'est alors qu'il adopte le nom de Père Hyacinthe, alors que chez les dominicains il avait pu garder son nom.
Hyacinthe Loyson a des difficultés dès le début de son ministère, lorsqu'il invite les francs-maçons à travailler avec les catholiques.
Le père Hyacinthe se fait rapidement remarquer par les sermons enflammés qu'il prononce, d'abord au Lycée de Lyon (en 1862), puis pour l'Avent de 1863 à Bordeaux, et enfin à Périgueux pour le Carême de 1864. Il est alors invité à prêcher à Paris, d'abord au cercle catholique de la rue Cassette, puis à la Madeleine, où ses sermons ont un brillant succès devant un auditoire élégant et mondain. L'originalité un peu théâtrale de son éloquence, son lyrisme exubérant, les sujets souvent scabreux qu'il se plaisait à traiter, tout, jusqu'à son costume de moine, charmait l'assistance qui voyait en lui un successeur de Lacordaire.
De tendance gallicane et d'opinions assez libérales, il est choisi par Monseigneur Darboy pour prêcher l'Avent à la cathédrale de Paris en 1864. Son succès est tel qu'il est reconduit pour les cinq années suivantes. La particularité du père Hyacinthe est de traiter des sujets souvent négligés par les prêtres de l'époque : l'origine du pouvoir, le caractère de la société civile, la souveraineté populaire et le droit divin, la paix, la guerre, des questions intimes ou quotidiennes, telles que l'amour conjugal, le mariage, la famille, la virginité, le rôle des courtisanes dans la société moderne. Il est pour cela critiqué par des catholiques plus conservateurs et ultramontains, comme Louis Veuillot dans le quotidien catholique l'Univers.
La polémique enfle d'années en années. Ses prises de positions libérales et rationalistes lui valent un rappel à l'ordre du Vatican. Mais le pas décisif est franchi, lorsque le 24 juin 1869, invité au Congrès de la Ligue de la Paix, il y parle avec modération des protestants et des juifs. Il y prononce également un discours retentissant contre la guerre: « Tu ne tueras point, dit le commandement éternel ! s'écriait-il, mais condamne-t-il seulement l'homme lâche et cruel qui suit sa victime dans l'ombre et lui enfonce un couteau dans le cœur ou lui brûle la cervelle avec un pistolet ? Le meurtre n'est-il plus un crime quand il se commet en grand et qu'il est le fait d'un prince ou d'une assemblée délibérante ? » et il osait ajouter : « Vous n'avez qu'à appliquer aux peuples la morale des individus et à renverser cette barrière du mensonge: une morale pour la vie privée et une morale pour la vie publique. ». Ce discours fait scandale et cause sa rupture avec Rome.
Rupture avec Rome
Le 20 septembre 1869, il adresse au général de son ordre, au pape et aux journaux une lettre qui eut un grand retentissement, et dans laquelle, en rappelant « les attaques ouvertes et les délations cachées » dont il avait été l'objet, il accuse les « menées d'un parti tout-puissant à Rome », et déclare qu'il ne remonterait plus dans la chaire de Notre-Dame, parce qu'on voulait lui imposer « un langage qui ne serait plus l'entière et loyale expression de sa conscience, une parole faussée par un mot d'ordre, ou mutilée par des réticences ». Il annonce en même temps qu'il s'éloignera de son couvent et, désignant le dogme de l'infaillibilité pontificale qui se prépare et qu'il n'approuve pas, il proteste devant le pape et devant le concile œcuménique qui va se réunir à Rome « contre ces doctrines et ces pratiques qui se nomment chrétiennes, mais qui ne le sont pas, et qui, dans leurs envahissements toujours plus audacieux et plus funestes, tendent à changer la constitution de l'Église ».
Le Père Hyacinthe était alors supérieur des carmes déchaussés de Paris. Quelques jours après, Mgr Dupanloup, évêque d'Orléans, écrit à son « cher confrère », le moine insurgé, une lettre pompeuse pour l'inviter à aller se jeter aux pieds du Saint-Père ; mais il n'en reçoit qu'une courte réponse qui peut se résumer dans cette phrase : « Ce que vous appelez une grande faute commise, je l'appelle un grand devoir accompli. »
Le père Hyacinthe est frappé de l'excommunication majeure le 10 octobre 1869. Redevenu simple prêtre, il part faire une tournée de conférences aux États-Unis où il rencontre un certain succès chez les protestants. De retour en France, il se retire à Bouillac et publie le 30 juillet 1870 une lettre de protestation contre les décisions du concile Vatican I, qui ont érigé en dogme l'infaillibilité personnelle du pape1
Entrée dans l'Église Vieille-Catholique
Après avoir vu, selon son expression, « passer les deux absolutismes qui avaient si lourdement pesé sur l'Église et sur le monde, l'empire des Napoléons et le pouvoir temporel des papes, » il se rend en Italie en mars 1871 et passe quelques mois à Rome. Là, bien qu'excommunié, il reçoit la communion à la Basilique Saint-Pierre, et continue à attirer sur lui l'attention publique en publiant diverses lettres dans les journaux, notamment une lettre à son ami le chanoine Döllinger, chef de l'Église vieille-catholique allemande (26 avril 1871), une autre sur la Commune de Paris (29 mai), une troisième au sujet de la pétition des évêques à l'Assemblée nationale (22 juin). Le 7 juillet suivant, il fait acte d'adhésion complète à la déclaration signée à Munich par les vieux-catholiques, « convaincu, disait-il, que ce grand acte de foi, de science et de conscience sera le point de départ du mouvement réformateur qui seul peut sauver l'Église catholique. »
Peu après, il se rend auprès de Döllinger, et en septembre, il assiste au congrès de Munich, où il prononce des discours. À la fin de cette même année (23 décembre), il reproche amèrement au Père Gratry son adhésion au dogme de l'infaillibilité, qu'il avait si vivement combattue.
Mariage
En 1872, il annonce dans une lettre publiée par les journaux, qu'il renonce au célibat et que le mariage s'impose à lui « comme une de ces lois de l'ordre moral auxquelles on ne résiste pas sans troubler profondément sa vie et sans aller contre la volonté de Dieu » (25 août). Il se rend alors à Londres, où il épouse, le 3 septembre, à Westminster, une Américaine qu'il avait convertie au catholicisme, Mme Émilie Jane Butterfield, veuve Merriman, âgée de trente-cinq ans. Après ce mariage, il n'en continue pas moins à célébrer la messe et à protester de sa parfaite catholicité, qualifiant sa décision de premier pas vers une réforme de l'Église.
Appelé à Genève au commencement de 1873 par des catholiques libéraux, il s'y rend au mois de mars. Il célèbre sa première messe dans l'Église vieille-catholique à Pâques 1873, le 13 avril, dans la salle de lecture de la bibliothèque du Collège Calvin. Le 17 août il célèbre sa première messe en langue française. Il donne également des conférences, déclarant, par exemple dans un sermon qu'il prononça le 4 mai 1873, que la confession obligatoire était essentiellement immorale. Cependant, en août 1874, il renonce à la cure de Genève qu'on lui offrait, car, affirma-t-il, l'Église catholique-nationale « ne devait être ni libérale en politique, ni catholique en religion ». Il ne continue pas moins à combattre pour le mouvement vieux-catholique, attirant les masses par ses sermons à Genève puis à Paris.
Fondation de l'Église gallicane
En 1878, il fonde à Paris l'Église gallicane, une Église catholique indépendante, soutenue par l'Église anglicane en la personne de l'archevêque de Canterbury. Le 9 février 1879 une chapelle est inaugurée au no 7 de la rue de Rochechouart à Paris. Rapidement trop petite, une nouvelle chapelle est ouverte le 6 mars 1881, rue d'Arras, toujours à Paris. Un décret du 3 décembre 1883, signé par Jules Grévy et son ministre de l'Intérieur Waldeck-Rousseau, autorise le fonctionnement de cette chapelle, tout en ne reconnaissant pas le caractère officiel de la nouvelle religion. Il est soutenu dans son action par Léon Séché.
Le Père Hyacinthe, ayant toujours refusé la consécration épiscopale proposée par l'Église anglicane, ne peut ordonner de nouveaux prêtres, condamnant ainsi son mouvement à la marginalisation. D'autre part, son mariage est un obstacle à toute intégration dans l'Église vieille-catholique d'Utrecht, qui à cette époque demande encore le célibat à ses prêtres. L'église de la rue d'Arras se dote alors d'un nouveau vicaire, l'abbé Georges Volet, issu de l'Église catholique chrétienne de Suisse. Le 3 mars 1893, le Père Hyacinthe se démet de toutes ses fonctions à l'intérieur de son Église, laissant Mgr Gul, archevêque de l'Église vieille-catholique de Hollande, prendre possession de la paroisse parisienne.
Il meurt en février 1912, à Paris, dans l'appartement de son fils, au 110 de la rue du Bac, à l'âge de 85 ans, et est enterré au cimetière du Père-Lachaise. Il a eu un fils, Paul Hyacinthe Loyson (Genève 1873 - Paris 1921), qui fut dramaturge.
L'abbé Loyson et ses contemporains
Renan : « Certes la tentation est grande pour le prêtre qui abandonne l'Église de se faire démocrate ; il retrouve ainsi l'absolu qu'il a quitté, des confrères, des amis : il ne fait en réalité que changer de secte. Telle fut la destinée de Lamennais. Une des grandes sagesses de M. l'abbé Loyson a été de résister sur ce point à toutes les séductions et de se refuser aux caresses que le parti avancé ne manque jamais de faire à ceux qui rompent les liens officiels. »
in Souvenirs d'Enfance et de Jeunesse.
Thérèse de Lisieux, dans son couvent, priait quotidiennement pour le père Loyson.
Source.: http://fr.wikipedia.org/wiki/Hyacinthe_Loyson
Hyacinthe Loyson, en même temps que son frère Jules, fait ses études au collège de Pau en qualité de boursier. Il entre en 1845 au séminaire de Saint-Sulpice et est ordonné prêtre en 1851. Successivement professeur au séminaire d'Avignon et de Nantes, puis, vicaire à Saint-Sulpice jusqu'en 1857, il finit par prendre la robe de dominicain du tiers-ordre enseignant à Flavigny.
Puis il part pour Rome, s'enferme environ deux ans à la Trappe, puis revient en France et, après un noviciat à Lyon, entre dans l'ordre des Carmes en 1860 et prononce ses vœux. C'est alors qu'il adopte le nom de Père Hyacinthe, alors que chez les dominicains il avait pu garder son nom.
Hyacinthe Loyson a des difficultés dès le début de son ministère, lorsqu'il invite les francs-maçons à travailler avec les catholiques.
Le père Hyacinthe se fait rapidement remarquer par les sermons enflammés qu'il prononce, d'abord au Lycée de Lyon (en 1862), puis pour l'Avent de 1863 à Bordeaux, et enfin à Périgueux pour le Carême de 1864. Il est alors invité à prêcher à Paris, d'abord au cercle catholique de la rue Cassette, puis à la Madeleine, où ses sermons ont un brillant succès devant un auditoire élégant et mondain. L'originalité un peu théâtrale de son éloquence, son lyrisme exubérant, les sujets souvent scabreux qu'il se plaisait à traiter, tout, jusqu'à son costume de moine, charmait l'assistance qui voyait en lui un successeur de Lacordaire.
De tendance gallicane et d'opinions assez libérales, il est choisi par Monseigneur Darboy pour prêcher l'Avent à la cathédrale de Paris en 1864. Son succès est tel qu'il est reconduit pour les cinq années suivantes. La particularité du père Hyacinthe est de traiter des sujets souvent négligés par les prêtres de l'époque : l'origine du pouvoir, le caractère de la société civile, la souveraineté populaire et le droit divin, la paix, la guerre, des questions intimes ou quotidiennes, telles que l'amour conjugal, le mariage, la famille, la virginité, le rôle des courtisanes dans la société moderne. Il est pour cela critiqué par des catholiques plus conservateurs et ultramontains, comme Louis Veuillot dans le quotidien catholique l'Univers.
La polémique enfle d'années en années. Ses prises de positions libérales et rationalistes lui valent un rappel à l'ordre du Vatican. Mais le pas décisif est franchi, lorsque le 24 juin 1869, invité au Congrès de la Ligue de la Paix, il y parle avec modération des protestants et des juifs. Il y prononce également un discours retentissant contre la guerre: « Tu ne tueras point, dit le commandement éternel ! s'écriait-il, mais condamne-t-il seulement l'homme lâche et cruel qui suit sa victime dans l'ombre et lui enfonce un couteau dans le cœur ou lui brûle la cervelle avec un pistolet ? Le meurtre n'est-il plus un crime quand il se commet en grand et qu'il est le fait d'un prince ou d'une assemblée délibérante ? » et il osait ajouter : « Vous n'avez qu'à appliquer aux peuples la morale des individus et à renverser cette barrière du mensonge: une morale pour la vie privée et une morale pour la vie publique. ». Ce discours fait scandale et cause sa rupture avec Rome.
Rupture avec Rome
Le 20 septembre 1869, il adresse au général de son ordre, au pape et aux journaux une lettre qui eut un grand retentissement, et dans laquelle, en rappelant « les attaques ouvertes et les délations cachées » dont il avait été l'objet, il accuse les « menées d'un parti tout-puissant à Rome », et déclare qu'il ne remonterait plus dans la chaire de Notre-Dame, parce qu'on voulait lui imposer « un langage qui ne serait plus l'entière et loyale expression de sa conscience, une parole faussée par un mot d'ordre, ou mutilée par des réticences ». Il annonce en même temps qu'il s'éloignera de son couvent et, désignant le dogme de l'infaillibilité pontificale qui se prépare et qu'il n'approuve pas, il proteste devant le pape et devant le concile œcuménique qui va se réunir à Rome « contre ces doctrines et ces pratiques qui se nomment chrétiennes, mais qui ne le sont pas, et qui, dans leurs envahissements toujours plus audacieux et plus funestes, tendent à changer la constitution de l'Église ».
Le Père Hyacinthe était alors supérieur des carmes déchaussés de Paris. Quelques jours après, Mgr Dupanloup, évêque d'Orléans, écrit à son « cher confrère », le moine insurgé, une lettre pompeuse pour l'inviter à aller se jeter aux pieds du Saint-Père ; mais il n'en reçoit qu'une courte réponse qui peut se résumer dans cette phrase : « Ce que vous appelez une grande faute commise, je l'appelle un grand devoir accompli. »
Le père Hyacinthe est frappé de l'excommunication majeure le 10 octobre 1869. Redevenu simple prêtre, il part faire une tournée de conférences aux États-Unis où il rencontre un certain succès chez les protestants. De retour en France, il se retire à Bouillac et publie le 30 juillet 1870 une lettre de protestation contre les décisions du concile Vatican I, qui ont érigé en dogme l'infaillibilité personnelle du pape1
Entrée dans l'Église Vieille-Catholique
Après avoir vu, selon son expression, « passer les deux absolutismes qui avaient si lourdement pesé sur l'Église et sur le monde, l'empire des Napoléons et le pouvoir temporel des papes, » il se rend en Italie en mars 1871 et passe quelques mois à Rome. Là, bien qu'excommunié, il reçoit la communion à la Basilique Saint-Pierre, et continue à attirer sur lui l'attention publique en publiant diverses lettres dans les journaux, notamment une lettre à son ami le chanoine Döllinger, chef de l'Église vieille-catholique allemande (26 avril 1871), une autre sur la Commune de Paris (29 mai), une troisième au sujet de la pétition des évêques à l'Assemblée nationale (22 juin). Le 7 juillet suivant, il fait acte d'adhésion complète à la déclaration signée à Munich par les vieux-catholiques, « convaincu, disait-il, que ce grand acte de foi, de science et de conscience sera le point de départ du mouvement réformateur qui seul peut sauver l'Église catholique. »
Peu après, il se rend auprès de Döllinger, et en septembre, il assiste au congrès de Munich, où il prononce des discours. À la fin de cette même année (23 décembre), il reproche amèrement au Père Gratry son adhésion au dogme de l'infaillibilité, qu'il avait si vivement combattue.
Mariage
En 1872, il annonce dans une lettre publiée par les journaux, qu'il renonce au célibat et que le mariage s'impose à lui « comme une de ces lois de l'ordre moral auxquelles on ne résiste pas sans troubler profondément sa vie et sans aller contre la volonté de Dieu » (25 août). Il se rend alors à Londres, où il épouse, le 3 septembre, à Westminster, une Américaine qu'il avait convertie au catholicisme, Mme Émilie Jane Butterfield, veuve Merriman, âgée de trente-cinq ans. Après ce mariage, il n'en continue pas moins à célébrer la messe et à protester de sa parfaite catholicité, qualifiant sa décision de premier pas vers une réforme de l'Église.
Appelé à Genève au commencement de 1873 par des catholiques libéraux, il s'y rend au mois de mars. Il célèbre sa première messe dans l'Église vieille-catholique à Pâques 1873, le 13 avril, dans la salle de lecture de la bibliothèque du Collège Calvin. Le 17 août il célèbre sa première messe en langue française. Il donne également des conférences, déclarant, par exemple dans un sermon qu'il prononça le 4 mai 1873, que la confession obligatoire était essentiellement immorale. Cependant, en août 1874, il renonce à la cure de Genève qu'on lui offrait, car, affirma-t-il, l'Église catholique-nationale « ne devait être ni libérale en politique, ni catholique en religion ». Il ne continue pas moins à combattre pour le mouvement vieux-catholique, attirant les masses par ses sermons à Genève puis à Paris.
Fondation de l'Église gallicane
En 1878, il fonde à Paris l'Église gallicane, une Église catholique indépendante, soutenue par l'Église anglicane en la personne de l'archevêque de Canterbury. Le 9 février 1879 une chapelle est inaugurée au no 7 de la rue de Rochechouart à Paris. Rapidement trop petite, une nouvelle chapelle est ouverte le 6 mars 1881, rue d'Arras, toujours à Paris. Un décret du 3 décembre 1883, signé par Jules Grévy et son ministre de l'Intérieur Waldeck-Rousseau, autorise le fonctionnement de cette chapelle, tout en ne reconnaissant pas le caractère officiel de la nouvelle religion. Il est soutenu dans son action par Léon Séché.
Le Père Hyacinthe, ayant toujours refusé la consécration épiscopale proposée par l'Église anglicane, ne peut ordonner de nouveaux prêtres, condamnant ainsi son mouvement à la marginalisation. D'autre part, son mariage est un obstacle à toute intégration dans l'Église vieille-catholique d'Utrecht, qui à cette époque demande encore le célibat à ses prêtres. L'église de la rue d'Arras se dote alors d'un nouveau vicaire, l'abbé Georges Volet, issu de l'Église catholique chrétienne de Suisse. Le 3 mars 1893, le Père Hyacinthe se démet de toutes ses fonctions à l'intérieur de son Église, laissant Mgr Gul, archevêque de l'Église vieille-catholique de Hollande, prendre possession de la paroisse parisienne.
Il meurt en février 1912, à Paris, dans l'appartement de son fils, au 110 de la rue du Bac, à l'âge de 85 ans, et est enterré au cimetière du Père-Lachaise. Il a eu un fils, Paul Hyacinthe Loyson (Genève 1873 - Paris 1921), qui fut dramaturge.
L'abbé Loyson et ses contemporains
Renan : « Certes la tentation est grande pour le prêtre qui abandonne l'Église de se faire démocrate ; il retrouve ainsi l'absolu qu'il a quitté, des confrères, des amis : il ne fait en réalité que changer de secte. Telle fut la destinée de Lamennais. Une des grandes sagesses de M. l'abbé Loyson a été de résister sur ce point à toutes les séductions et de se refuser aux caresses que le parti avancé ne manque jamais de faire à ceux qui rompent les liens officiels. »
in Souvenirs d'Enfance et de Jeunesse.
Thérèse de Lisieux, dans son couvent, priait quotidiennement pour le père Loyson.
Source.: http://fr.wikipedia.org/wiki/Hyacinthe_Loyson
lundi 16 juin 2014
La voie infinie, est un texte majeur d’inspiration christique. Il contient l’essentiel des principes de vie spirituelle qui ont été révélés à l’auteur et qu’il a mis en pratique au cours de nombreuses années consacrées à la méditation, à l’étude des grands textes spirituels, et au travail de guérison. Pour Joël S.Goldsmith nous vivons dans l’illusion en croyant aux forces du matérialisme et à l’assouvissement sans fins des désirs jusqu’à ce que nous apprenions que notre être, chaque être, se trouve doté d’un pouvoir spirituel qui dissipe ce mensonge et permet une guérison intérieure radicale. En se référant à quelques grands enseignements spirituels comme ceux du Christ, du Bouddha, ce livre nous interpelle. N’est-ce pas en nousqu’il faut chercher l’esprit et l’énergie qui nous libérerons ?
http://www.amazon.fr/gp/product/2354901127/ref=pe_748881_50262571_em_1p_0_ti
http://www.amazon.fr/gp/product/2354901127/ref=pe_748881_50262571_em_1p_0_ti
samedi 14 juin 2014
Gustave Moreau et les Salons de la Rose-Croix
Gustave Moreau
- Gustave Moreau, né et mort à Paris est un peintre de grande qualité, graveur, dessinateur et sculpteur français. Il est l'un des principaux représentants en peinture du courant symboliste, imprégné de mysticisme. Wikipédia
- Périodes : Symbolisme, Art moderne
http://www.culture.fr/Actualites/Musee-Expos/Reouverture-du-musee-Gustave-Moreau
http://www.rose-croix.org/histoire/salon_rose-croix_1.html
mercredi 11 juin 2014
Fernand Khnopff, un très proche de la R+C et du Martinisme...
http://recherchestraditions.blogspot.fr/2009/10/fernand-khnopff-et-les-salons-de-la_31.html
À paraître dans la Collection Gnose et Praxis de la Golden Dawn :
L'Art de Composer les Encens et les Parfums selon la Golden Dawn et l'A. A.” Par Dominique Dubois & Fred MacParthy, d'après le Liber 777 d'Aleister Crowley et d'autres sources.
http://equinox.over-blog.net/2014/05/interview-fred-macparthy-sesheta-publications-herboristerie-chiron.html
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